(1904-2000) Général français. Saint-Cyrien. Docteur en Droit. Combattant de la guerre du Rif, il rejoint, au Levant, le cabinet du Haut-Commissaire, où il crée les services de renseignements de Syrie et du Liban, sous mandat français. Après la guerre, il devient directeur du Centre des hautes études sur l’Afrique et l’Asie modernes (CHEAM, de 1954 à 1967). Auteur d’analyses très fines sur l’ensemble du Moyen-Orient, il se pose en spécialiste, autant de l’islam que des chrétiens d’Orient (et du Liban où il a souvent séjourné) ou des Kurdes. Il fut professeur aux Institut d’études politiques (IEP) de Paris, Lyon et Grenoble jusqu’à 90 ans passés. Il a publié de très nombreux ouvrages et articles sur ces questions du Moyen-Orient.
Note préliminaire : cet article a été publié une première fois en juin 1961. Lire la suite
Note préliminaire : cet article a été publié une première fois en mai 1976. Lire la suite
À propos des ouvrages de S. H. Nasr, Sciences et savoir en Islam (traduit de l'anglais par J.-P. Guinhut ; Sindbab, 1993, 350 pages), de Ahmad Y. al Hassan et Donald R. Hill, Sciences et techniques en Islam, une histoire illustrée (traduit de l'anglais par Hachem el Hussein, Edifra, Unesco, 1991, 300 pages) et de Redha Malek, Tradition et révolution. L'enjeu de la modernité en Algérie et dans l'Islam (Sindbab, 1993, 219 pages). Lire les premières lignes
Voici bien longtemps que l’auteur ne s’était exprimé dans notre revue, et au cours de nos entretiens nous lui avions demandé d’étudier le problème kurde et de nous faire connaître son sentiment sur l’avenir de ce peuple. Voici le fruit du travail approfondi auquel il s’est livré. Comme à l’accoutumée, cet article est riche, passionnant, et se termine par une note d’optimisme que certains peut-être ne partageront pas. Lire les premières lignes
Dans un long article très documenté, l'auteur présente la situation de ce pays déchiré et exsangue qu'est le Soudan. Ce texte est en quelque sorte une mise à jour bienvenue de celui qu'il avait écrit sur ce même sujet en février 1989. Lire les premières lignes
Avec les bouleversements actuels, on n’évoque plus beaucoup la Somalie, qui a pourtant connu récemment des événements tragiques. L'auteur nous fait le bilan très complet de l’évolution politique de ce pays, de l’indépendance en 1960 à la mise en place de la dictature en 1969 et à la révolution de 1990-1991. Il semble bien que la Somalie, déjà classée dans les pays les plus pauvres du monde, soit encore loin d’être en mesure de résoudre ses difficultés. Lire les premières lignes
Dans les précédentes livraisons, l'auteur a traité de l'attitude de divers États d'Afrique du Nord face à la guerre du Golfe. Nous poursuivons cette série fort intéressante, dans laquelle nous trouvons des divergences mais aussi des points communs, par le Maroc : les réactions du roi Hassan II en particulier montrent combien cet événement majeur a été dans bien des cas difficilement vécu. Lire les premières lignes
En janvier 1988, l'auteur nous avait déjà fait une synthèse très complète de l'islam en Tunisie ; il concluait par son espoir de voir la mise en place de réformes permettant l'instauration d'un islam équilibré respectant coutumes et modernité. Trois ans plus tard, il fait le point de la situation : de nombreux événements se sont produits, des institutions souhaitables ont été créées ou réactivées ; dans ces conditions, le « peuple tunisien, féru d'esprit critique », ne devrait pas être séduit par un extrémisme islamiste. Lire les premières lignes
Dans notre livraison d'octobre 1990, l'auteur avait publié un long article sur l'Égypte face à la crise du Golfe. Dans le texte qui suit, c'est la position et l'action de l'Algérie qu'il décrit de façon approfondie, en s'efforçant d'en déterminer quelques lignes directrices pour la politique future de cet État. Lire les premières lignes
En raison de l'invasion et de l'annexion du Koweït par l'Iraq le 2 août de cette année, l'auteur a estimé souhaitable d'inclure dans son texte initial un développement très complet des événements qui ont conduit à cette situation, et le rôle majeur que l'Égypte joue à cet égard. Dans la rubrique « Politique et diplomatie », Philippe Moreau Defarges aborde un aspect beaucoup plus général de ce conflit. Lire les premières lignes
Le mérite, qui n’est pas mince, de Jacques Seguin, est d’avoir composé la première monographie, en langue française et d’une réelle ampleur, consacrée au Liban-Sud. L’auteur a pris soin d’établir une copieuse bibliographie (dans laquelle on regrette cependant de ne pas trouver : La rude épreuve du Liban-Sud, Beyrouth, 1981, 174 pages, important document établi par la Ligue arabe), et de dessiner de nombreuses planches cartographiques, souvent très explicites. Il étudie, successivement, le Liban-Sud en tant que région périphérique de l’État libanais, en tant « qu’enjeu territorial » dans la lutte entre Israéliens et Palestiniens comme dans l’effort des chiites s’évadant de leur marginalisation, et enfin face à Israël qui à plusieurs reprises a envahi cette région et, sous diverses formes, y maintient une emprise. Lire la suite
Ce n'est pas la première fois que l'auteur analyse les relations entre des États du monde musulman et l'islam, mais ici, il traite de cette religion dans son aspect global et telle qu'elle se présente dans notre monde à l'aube du troisième millénaire. Ses explications très claires nous permettent de comprendre, en partie du moins, quelques aspects de cette religion — qui est bien plus qu'une religion, il nous semble —, qui montre une vigueur nouvelle depuis quelques décennies. Lire les premières lignes
C'est une synthèse de l'histoire de la Libye depuis vingt ans, c'est-à-dire depuis l'accession au pouvoir du colonel Gaddhafi, que nous propose l'auteur. Il ne manque pas de nous décrire les difficultés qu'il a fallu surmonter pour créer l'Union du Maghreb arabe qui, telle qu'elle est, ne semble pas enthousiasmer le guide de la révolution libyenne ! Nous signalons à nos lecteurs que ce Grand Maghreb sera le thème de notre soirée-débat du 7 décembre 1989. Lire les premières lignes
Depuis l'article de l'ambassadeur Luc Baldit en juin 1987, nous avions été muets sur le Yémen, cette entité partagée en deux États par l'histoire. L'auteur profite de la création d'un nouveau regroupement, le Conseil de coopération arabe, pour nous montrer l'évolution des relations interarabes dans la région et l'amorce d'un rapprochement interyéménite. Lire les premières lignes
Il y a deux ans, l'auteur avait fait une synthèse de la situation au Soudan après seize ans d'un pouvoir autoritaire ; il espérait que les réformes, alors en cours, apporteraient des solutions aux problèmes dramatiques que connaissait ce pays, en particulier la guerre civile et la famine. Ici, il explique pourquoi, en fait, la situation a continué – et pourrait malheureusement continuer – à se dégrader.
À la suite d'un certain nombre d'articles que nous avons publiés sur ce douloureux sujet, le dernier en date étant le témoignage de Daniel Colard à l'occasion de son voyage en Israël, voici les réflexions de l'auteur, qui a passé de longues années au Proche-Orient, et dont l'expérience est incomparable, d'autant plus qu'elle s'accompagne d'une grande sagesse. Nous nous permettrons toutefois de bien insister sur une réalité : Israël a toujours lutté pour sa survie, et lorsque celle-ci est menacée, sa foi et sa force « déplacent les montagnes », les états d'âme passant au second plan. Lire les premières lignes
Il y a presque 3 ans, l'auteur avait montré un certain optimisme dans la réalisation, mais à long terme, du Grand Maghreb arabe. De nombreux événements, de nombreuses rencontres et discussions ont eu lieu depuis cette époque entre les États intéressés. L'auteur nous présente l'état actuel de ce grand projet et son sentiment sur l'avenir. Lire les premières lignes
Après avoir traité « L'Algérie et l'islam » en mai 1987, l'auteur aborde maintenant « L'islam en Tunisie », sujet d'autant plus intéressant qu'un récent procès a fait quelque bruit au sein d'une information pourtant riche. Il nous présente ici une analyse très approfondie de la situation politico-religieuse de ce pays ami. Lire les premières lignes
L'auteur nous apporte sur les pays arabes et musulmans des informations et un point de vue originaux ou insuffisamment approfondis ailleurs. Ici, il évoque avec clarté l'attitude courageuse du gouvernement algérien dans ses actions pour assurer l'avenir du pays tout en restant très fidèle aux préceptes du Coran. Lire les premières lignes
La colonisation israélienne des territoires occupés de Cisjordanie et de Gaza bloque toutes les possibles solutions du problème palestinien. Le président Reagan, en fonction de son plan du 1er septembre 1982, avait demandé qu’elle soit interrompue ; Israël n’a tenu aucun compte de ce vœu et continue de consacrer une bonne part de l’aide américaine au financement de ces implantations nouvelles. Lire la suite
Après Farizad Békir en 1922, et cheikh Saïd de Palou en 1925, Ihsan Nouri lança en 1927, contre les autorités kémalistes, une révolte kurde qui obligea le gouvernement d’Ankara à engager plusieurs corps d’armée, et se prolongea jusqu’à la fin de 1930. Réfugié à Téhéran, malgré les griefs que, durant son mouvement, il avait conçu contre les autorités persanes, et désormais peu libre de ses initiatives, Ihsan Nouri (1892-1976) tint à rédiger discrètement, dans sa langue kurde écrite en caractères latins, les souvenirs de ses actions armées. C’est de ce document historique que des éditeurs kurdes, malheureusement mal pourvus de moyens matériels et techniques, viennent de faire paraître une bonne traduction française. Lire la suite
Par un dosage délicat d'ouverture aussi bien vers l'Est que vers l'Ouest – difficultés économiques obligent ! –, l'Égypte manifeste sa volonté de conduire une politique étrangère indépendante. Pays majeur du monde arabe, il n'avait pas été évoqué dans la revue depuis quelque temps déjà. Lire les premières lignes
Voici la seconde partie de l'article que l'auteur a écrit en mars (et publié en mai) 1986 sur le Liban. Connaissant et aimant profondément ce pays, il s'efforce de nous convaincre qu'il croit fermement en son avenir. Mais au début d'avril, le gouvernement français a décidé de rapatrier nos observateurs car ils n'étaient plus en mesure d'effectuer leur mission : faire respecter le – ou plutôt les – cessez-le-feu à Beyrouth. Alors, quel espoir pour le Liban de demain ? Lire les premières lignes
Comme on pouvait s’y attendre, c’est par la marine que, dès le début du XVIIIe siècle, la France monarchique a pris les premiers contacts avec l’émirat du Yémen : les navigateurs malouins s’intéressèrent à l’achat de café, mais ils saisirent aussi l’occasion de dépêcher à l’intérieur du pays une ambassade accompagnée d’un chirurgien. Barbier, qui soigna avec grand succès le vieil imâm. Quelques années plus tard, les accords conclus n’ayant pas été respectés, la Compagnie des Indes dut faire une démonstration de force à Moka. Au siècle suivant, un pharmacien militaire, Arnaud, après avoir servi auprès des forces égyptiennes engagées en Arabie, découvrit les vestiges de la fameuse digue de Marib. Lire la suite
Le Liban : Nation déchirée par la guerre depuis des années pour laquelle la France, entre autres puissances, multiplie les tentatives de conciliation, qu'elle paie d'ailleurs tragiquement. L'auteur nous livre ses réflexions dans un article publié en deux parties (la seconde le sera en juillet). Lire les premières lignes
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...