Pseudonyme du général Gérard Vincent.
La réforme du service national est lancée, une réforme profonde a dit le ministre de la Défense en présentant à l’Assemblée nationale, le 13 et 14 novembre 1981, son budget pour 1982 qui comprend trente mesures en faveur des appelés (cf. notre chronique de décembre 1981), concrétisant ainsi l’amorce de cette réforme. De là à penser et à écrire qu’au terme de ce processus le service militaire serait réduit à six mois, il y a un pas que certains ont franchi un peu rapidement. Le ministre a en effet maintes fois souligné que ce qui importait le plus, à ses yeux, c’était le contenu du service, la façon dont il est vécu, ressenti, bien plus que sa durée. Lire la suite
Tel qu’il a été présenté par le ministre de la Défense, M. Charles Hemu, dans sa conférence de presse du 8 octobre, le budget de la Défense peut se résumer dans le tableau suivant : Lire la suite
Les deux plus hautes autorités de France ont eu, ces temps derniers, l’occasion de s’exprimer sur la politique de Défense et la politique militaire qu’elles entendent mener : le président de la République lors de sa conférence de presse du 24 septembre, le Premier ministre en ouvrant, le 14 septembre, la 34e session de l’IHEDN (Institut des hautes études de Défense nationale). Lire la suite
Trois événements valent d’être notés dans le domaine de la défense pour la période d’été : l’inspection du président de la République à l’Île Longue et son entretien avec la presse à cette occasion, les déclarations du ministre de la Défense sur le service national, la polémique concernant la bombe à neutrons. Lire la suite
Après la victoire du Parti socialiste aux élections de juin 1981, le gouvernement de M. Mauroy dispose à l’Assemblée nationale d’une majorité qui lui confère une totale liberté d’action pour mettre en œuvre sa conception de la Défense. Est-ce le changement ou la continuité qui l’emportera en ce domaine ? Les premières mesures prises ne fournissent pas d’indications permettant de répondre avec certitude à cette interrogation. Tout au plus serait-on tenté de dire qu’il s’agit pour l’instant d’un changement dans la continuité. Lire la suite
Ce livre est le quatrième de la série que l’auteur consacre à « la grande histoire des Français sous l’occupation ». Son propos est de nous expliquer la genèse de la Résistance et de nous faire revivre les conditions difficiles de cette naissance. Lire la suite
Deux événements récents nous donnent l’occasion de faire le point sur la puissance et la mobilité des feux sol-sol des forces terrestres : Lire la suite
Durant les années 1970, deux tendances étaient en compétition au sein du ministère de la Défense à propos de l’utilisation militaire des satellites : les uns – les transmetteurs – estimaient qu’un satellite de télécommunications était indispensable aux Armées pour assurer leurs liaisons avec les bâtiments de la Marine et les forces d’action extérieure ; d’autres, conscients de la nécessité d’assurer à nos forces nucléaires une sûreté et une efficacité accrues dans leur emploi éventuel, souhaitaient que les Armées se dotent d’un satellite de reconnaissance et d’observation. Lire la suite
L’intégration était possible et l’Algérie serait restée française si le général de Gaulle n’avait pas ouvert l’option de l’autodétermination, désignant ainsi le FLN (Front de libération nationale) comme le futur vainqueur alors qu’en fait la victoire lui était déniée par nos armes, telle est la thèse que soutient ce saint-cyrien de la promotion 1931-1933, aujourd’hui gérant de L’Équipe. Lire la suite
Jusqu’à présent, soit deux mois avant l’élection présidentielle [NDLR : 1981], il ne semble pas que les problèmes de défense interviennent beaucoup dans les sondages concernant les intentions de vote. Selon celui publié, le 7 février, par notre confrère La Croix, le thème de la « force de frappe » (sic) n’est considéré comme un critère important que par 5 % des catholiques, pratiquants ou non. En prenant pour base cet ensemble, qui représente 83 % de la population française, on peut en déduire que bien peu d’électeurs seront sensibles au thème de la défense. Lire la suite
Bien qu’il ne s’agisse pas à proprement parler d’une question de défense en France, on ne peut oublier que des accords de coopération militaire et même de défense existent entre notre pays et certains États africains – accords de défense avec le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la République Centrafricaine, Djibouti et les Comores et accords de coopération militaire avec douze autres États africains – et par conséquent il convient de s’interroger sur les possibilités d’action libyennes au moment où Tripoli vient d’intervenir au Tchad et prépare la fusion avec ce pays. Lire les premières lignes
Encore que la littérature et l’iconographie consacrées à l’Empire soient considérables, ces trois mots : « La Grande Armée » demeurent trop souvent, dans nos manuels scolaires, une entité abstraite. Tout au plus ceux-ci s’ornent-ils parfois de quelques gravures d’époque ou de la reproduction de quelques tableaux célèbres d’Horace Vernet, qui sont d’ailleurs plus propres à illustrer les épisodes glorieux des campagnes napoléoniennes qu’à dépeindre les misères et les souffrances dont elles furent payées. Lire la suite
Les attributions du Chef d’état-major des armées (Cema) sont définies par un décret du 10 mars 1975. Très brièvement résumé, ce texte en fait le responsable de l’emploi des forces et de leur organisation générale en fonction des directives du Gouvernement. À ce titre, il élabore dès le temps de paix les plans correspondants et il a autorité sur les chefs d’état-major des 3 armées lorsque des fonctions opérationnelles leur sont confiées, ainsi que pour la coordination des travaux relatifs soit à ses propres attributions, soit aux aspects interarmées de la préparation des forces. Lire la suite
Dans notre chronique de novembre dernier nous évoquions quelques aspects de la compétition entre les deux Grands dans le domaine que les Américains désignent par le sigle C3I : Command, Control, Communications and Intelligence, et nous regrettions à ce propos la rareté des informations du côté français sur un sujet qui est étroitement lié à ce domaine, celui de la guerre électronique. Lire la suite
C’est incontestablement un bon budget que celui légué par M. Yvon Bourges à son successeur à la Défense, M. Joël Le Theule, à qui est revenu le soin de défendre ce projet devant l’Assemblée nationale, ce dont il s’acquitta avec succès d’ailleurs, puisqu’aucun des amendements avancés ne fut adopté. Lire la suite
Dans un récent ouvrage intitulé Soviet Military Strategy in Europe (Pergamon Press, New York), Joseph D. Douglas Jr., un Américain qui a exercé des fonctions importantes à l’agence de recherche de la défense, la DARPA, avant de devenir directeur de la division des analyses de politique et de stratégie de la System Planning Corporation à Arlington, souligne dans un chapitre consacré à ce que les Américains appellent C3I, c’est-à-dire Command, Control, Communications and Intelligence (commandement, contrôle, transmissions et renseignement), l’importance que les Soviétiques attachent à ce vaste domaine et à la guerre électronique qui y est étroitement liée. Lire la suite
Notre confrère, La Nouvelle Revue Maritime, a révélé dans son numéro de janvier 1980 les grandes lignes d’un plan naval d’équipement à long terme de la Marine nationale, établi sur la base du volume d’équipement naval continu défini en juin 1978 par le président de la République. Il s’agit là d’un document propre au Conseil de défense et à l’État-major de la Marine destiné à orienter les décisions à prendre et les choix des matériels correspondants, pour faire suite, en ce qui concerne les forces navales, à la loi de programmation 1977-1982, en vue de les préparer à l’horizon de l’an 2000. Lire la suite
Dans sa conférence de presse du 26 juin, M. Valéry Giscard d’Estaing a rejeté sans ambages toute idée de réduction du service militaire : dans les conditions d’insécurité du monde actuel, une telle mesure serait perçue comme un signe d’abandon et de démission de la part de notre pays. La chose est donc jugée, et l’on ne peut que se féliciter de la fermeté avec laquelle le Président de la République a tranché. Il n’est peut-être pas inutile cependant de revenir sur le sujet afin de faire apercevoir à ceux qui ne seraient pas convaincus par ce jugement quelles seraient les conséquences de formules de service militaire « à deux vitesses » récemment avancées par certains cercles politiques. Lire la suite
Des combattants aux mains nues ne serviraient de rien à la défense : il leur faut des armes et une organisation qui leur permette de les mettre en œuvre en temps opportun. Il existe ainsi un rapport optimum, à une époque donnée et compte tenu de la technologie et du coût des armements, entre les effectifs que doit mobiliser une nation et les matériels dont elle peut les doter. Lire la suite
Avec le premier départ en patrouille, le 3 mai dernier, du 5e sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), Le Tonnant, la capacité de frappe stratégique de notre pays s’accroît de 16 mégatonnes (soit environ 1 000 fois la puissance de l’explosion qui détruisit Hiroshima en 1945) et il va pouvoir disposer la plupart du temps de 3 sous-marins en opération. À elle seule, cette constatation suffirait à prouver que l’effort nucléaire militaire de la France ne s’est pas relâché depuis 20 ans. Lire la suite
Lorsqu’en 1975 le Gouvernement décida que le successeur du Dassault Mirage III serait un monomoteur et non pas le biréacteur projeté sous le nom d’Avion de combat futur (ACF) qu’aurait aimé avoir l’Armée de l’air, il prit par là même un pari qui n’était pas gagné : celui du développement par l’industrie française d’un radar efficace en dépit d’un diamètre réduit imposé par son logement dans le nez d’un monomoteur. Or, à cette époque, rien ne garantissait que nos ingénieurs sauraient construire un radar aussi compact tout en étant aussi performant que celui de surface d’antenne à peu près double dont le biréacteur ACF eut autorisé le montage. Lire la suite
On ne saurait trop souligner l’importance de l’accord signé le 5 février dernier, lors du 35e Sommet franco-allemand, par MM. Hans Apel et Yvon Bourges, ministres de la Défense des deux pays, en vue de la construction en commun du char de bataille destiné à succéder à partir de 1990 aux AMX 30 et Leopard actuellement en service. Prise au moment où l’affaire d’Afghanistan suscitait tant d’inquiétude, cette décision manifeste la volonté des deux pays de renforcer leur coopération en matière d’armement, une coopération qui a déjà produit des fruits appréciables avec les avions Alphajet, Transall, Airbus et avec les missiles Roland, Hot et Milan. Lire la suite
Il faut de cinq à dix ans pour concevoir et développer un système d’armes et la durée de vie moyenne d’un tel système est d’au moins vingt ans, c’est dire que les armes qui seront inscrites à la loi de programmation appelée à succéder en 1983 à celle actuellement en vigueur seront celles de l’an 2000. Lire la suite
La France ne peut vivre repliée sur l’Hexagone. Elle a des intérêts et une politique à l’échelle mondiale, elle est économiquement interdépendante d’autres continents, elle a des territoires et des départements d’outre-mer à défendre. Elle doit donc être capable, le cas échéant, d’agir militairement hors de ses frontières. C’est pourquoi ses forces armées ont parmi leurs missions : Lire la suite
La modernisation de la force nucléaire stratégique se poursuit comme en témoigne le communiqué diffusé le 29 novembre 1979 que nous reproduisons ci-dessous et qui annonce que plusieurs tirs de missiles ont été effectués avec succès en juillet dernier : il s’agit des missiles M-20, S3 et M4. Lire la suite
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