Publiées régulièrement, ces analyses inédites d’ouvrages sont en accès libre, tout comme les recensions publiées dans l’édition mensuelle.
Ce livre traite et explique le métier de soldat dans le cadre d'un dialogue entre différents officiers des trois corps de l'armée française : l'Armée de terre, la Marine et l'Armée de l'air. Ils répondent à des questions essentielles permettant de dissiper les stéréotypes, les préjugés et les vieux clichés sur cet honorable métier d'engagement pour la défense de la Nation.
Saint-cyrien, diplômé d’état-major et breveté de l’École de guerre, le général Jean Cot relate dans cet ouvrage son expérience à la tête de la Forpronu (Force de protection des Nations unies) en ex-Yougoslavie de juillet 1993 à mars 1994.
L’existence de menaces et de tensions internationales sur l’Europe a conduit les États membres de l’Union européenne à développer des moyens communs pour peser sur les grands équilibres stratégiques internationaux.
L’objet de cette étude très complète est indiqué d’emblée par l’auteur dans son avant-propos. Il est « de faire découvrir Alfred Thayer Mahan – son œuvre, ses certitudes, ses préceptes, ses ambitions, ses limites – et d’évaluer son rôle dans le processus d’accession des États-Unis à la puissance impériale ».
Cet ouvrage rend compte de la place qu’occupe la politique de défense dans le débat national japonais (débat sur la Constitution même) et sur la politique étrangère à adopter. Avec la défaite de 1945, le Japon s’est vu imposer la disparition de son armée et fut placé sous protection des États-Unis. Émanant d’une volonté de rédemption, le pacifisme fut alors adopté par le pays.
C’est un beau livre complet et richement illustré. C’est une riche mine d’informations scientifiques, de détails techniques et de repères historiques. C’est un ouvrage intelligent qui met en ordre de bataille un domaine devenu un champ privilégié de tensions et peut-être d’affrontements, un domaine qui n’échappera plus très longtemps à la réglementation et à l’appropriation, un domaine qui définit ses propres règles et fourbit ses propres armes.
International Affairs est la revue anglaise bimensuelle de l’Institut royal des affaires internationales de Chatham House (Londres). Avec six numéros par an, cette publication propose, à chaque parution, neuf ou dix articles, des chroniques et des critiques de livres.
C’est une vaste civilisation maritime océanique que ce livre fait sortir de l’ombre de l’exotisme lointain en traitant de l’art de la navigation des habitants de la bien nommée Océanie.
De 1990 à 1994 plusieurs détachements français de forces spéciales sont engagés au Rwanda dans la stabilisation d’une délicate situation de changement de régime accompagnée de tensions interethniques qui auront causé des centaines de milliers de victimes.
Il n’est pas courant de présenter des romans de type « policier » parmi les recensions auxquelles notre revue ouvre ses colonnes. Il est pourtant vrai qu’à la poursuite durant quatre mois d’un fameux « Sami », narrée en 10 chapitres et 66 épisodes, ne manquent ni pugilats, ni rafales d’armes automatiques, ni rodéos automobiles.
Voilà un livre passionnant, décapant, on pourrait dire terrifiant en ce qu’il dévoile au lecteur, pourtant averti, les dérives et les pratiques mafieuses d’une démocratie emblématique, miroir de nos sociétés.
Cet ouvrage, préfacé par Jacques Attali, constitue la thèse de doctorat d’État du docteur Prithwindra Mukherjee. Dirigée par Raymond Aron, elle fut soutenue en 1986 devant un jury présidé par Emmanuel Le Roy Ladurie.
C’est dans la sphère intime de la Marine nationale que l’auteur nous fait pénétrer avec cinq histoires de marins aux noms poétiques : l’ange de la Jeanne, Balabio, l’Ombre, le Cierge, Adieu Diégo.
C’est peu dire que ce livre était attendu. L’auteur, en effet, est le directeur de l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire (Irsem). Sa nomination a surpris à l’époque, car il était inconnu, même du milieu.
Le montage photo en couverture, le regard énigmatique de Poutine recouvrant le visage tout aussi énigmatique de Staline, annonce la couleur. Le message délivré ici est celui de la continuité, assurée en particulier par ce personnage clé que fut Iouri Andropov, « Monsieur Propre » du régime et « véritable inventeur de la perestroïka ».
Ils y sont tous allés, en Algérie, beaucoup pour y faire un métier différent de celui pour lequel ils avaient été formés. Cavaliers et artilleurs, entre autres, s’en sont expliqués. Les gendarmes à leur tour viennent narrer leurs tribulations que décrit ici Emmanuel Jaulin avec la précieuse caution d’une préface signée de Pierre Mutz, ancien patron de nos amis les pandores, même s’il le fut longtemps après les évènements relatés.
Lire ce livre, c’est exorciser un passé lourd, celui d’un désastre militaire, celui de mai-juin 1940, une débâcle installée dans le patrimoine militaire français comme une tâche indélébile. Cet épisode militaire calamiteux de mai-juin 1940 marque toujours l’inconscient collectif français au point de lui faire redouter aujourd’hui encore une surprise stratégique.
La complexité géographique et humaine du Caucase, du fait de la superposition de peuples, de langues et d’intérêts divergents, est proverbiale. L’analyse géopolitique de la région peut, dès lors, prendre plusieurs angles d’attaque allant de l’économie aux enjeux sécuritaires, en passant par le jeu des grandes puissances. Si l’on se tourne vers les questions énergétiques, on lira avec intérêt l’ouvrage de Samuel Lussac qui articule avec talent les différentes facettes du problème dans une perspective européenne.
À la fin des années 90, la géoéconomie était en vogue : elle prétendait remplacer la géopolitique. On en est revenu, même si personne ne nie qu’il y ait des rivalités de puissance dans le domaine économique. C’est pourquoi la notion de guerre économique paraît plus pertinente, surtout quand elle est associée au mot « État ».
Est-ce l’effet d’une sorte de fascination morbide ? La tentation de faire revivre de l’intérieur un système nazi abordé en règle générale sous le seul angle de ses effets ? Non, on ne s’achemine tout de même pas vers un quelconque « retour des cendres », mais entre le Goncourt 2006 des Bienveillantes, le « Goering » de Kersaudy, les « derniers jours d’Hitler » de Fest… et des séries d’émissions télévisées, il faut reconnaître que le sujet est de ceux qui intriguent l’historien et le romancier d’aujourd’hui.
Issu de la réunion annuelle du Forum des Académies militaires sur le thème de la guerre irrégulière, (Coëtquidan, 2009), ce recueil de 43 contributions, réunies en un temps record, couvre, en vérité, un spectre très large de questions, à la fois dans le temps et dans l’espace. Hervé Coutau-Bégarie, directeur de la revue Stratégie, directeur d’études à l’École pratique des hautes études et directeur au cours de stratégie au CID, en a été la véritable cheville ouvrière. Il fait un point fort complet de la question dans sa lumineuse et copieuse préface.
Hervé Coutau-Bégarie est directeur d’études à l’École pratique des hautes études et directeur du cours de stratégie au CID. Il est directeur de la revue Stratégique et président de l’Institut de stratégie comparée. Auteur d’une quinzaine d’ouvrages sur les questions stratégiques, il est membre de l’Académie royale des sciences navales de Suède.
Dans sa « Chronique militaire de la chute du Mur », le général Roudeillac, alors attaché de Défense à Bonn, s’inscrit dans la longue tradition, aujourd’hui un peu désertée, du témoignage rédigé par nombre d’officiers une fois quitté le service. Il s’est livré à cet exercice bienvenu car, à sa connaissance, « il n’y a pas d’ouvrages en langue française, axés sur les aspects strictement militaires de ce qui est alors intervenu en Allemagne lors de la chute du mur de Berlin ».
À l’adolescent fiévreux qui pense « Aventure », le vieillard au visage ridé sourit et répond « Espérance ». Tous deux ont le même regard bleu, un peu rêveur, rayonnant de fraîcheur et de pureté. Et les deux ne font qu’un, ils sont les deux extrémités d’une vie de soldat. Et quel soldat !
En février 1920, en application du traité de Versailles, une force internationale, articulée autour d’une division française renforcée de contingents italiens et britanniques, est déployée en Haute-Silésie pour préparer le plébiscite qui doit permettre à la population de choisir, entre l'Allemagne et la Pologne, son pays de rattachement. La région qui couvre la valeur de deux départements français est peuplée de deux millions d’habitants. Enjeu à forte connotation nationaliste, son bassin minier représente aussi un enjeu économique important pour ces deux pays ruinés par la guerre.
La RDN est fière d'accompagner Nemrod – Enjeux contemporains de défense et de sécurité et ses auteurs dans la promotion de ce Cahier de la RDN. Venez retrouver l'équipe et les auteurs de « La guerre des sanctions » le mercredi 2 avril à la Librairie Pedone à Paris pour un temps d'échange sur ce sujet qui fait l'actualité.
Rendez-vous :
Mardi 2 avril
18h30-20h30
13 rue Soufflot – 75005 Paris
Librairie Pedone
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