Contre-amiral (CR).
Ce que l’on appelle habituellement « bataille de l’Atlantique » est cette partie de la guerre sur mer qui va de septembre 1939 à mai 1943, sur les routes des convois en Atlantique Nord. Dans ce livre, il est traité des opérations maritimes jusqu’en 1945, non seulement dans cet océan et ses mers adjacentes (Manche, mer du Nord, mer de Norvège, mer de Barents), mais aussi dans toute la Méditerranée. L’ouvrage n’en est que plus intéressant, toutefois il n’échappe pas à une certaine incohérence quand il revient par moments à la définition étroite. De plus, dans le déroulement des événements sont insérés des chapitres généraux sur les sous-marins allemands, les liberty-ships, les corsaires marchands, d’ailleurs pleins de précieux renseignements. Lire la suite
Derrière ce titre un peu énigmatique, se cache une étude sur les opérations maritimes. La mer est un domaine où la poussée d’Archimède tient les navires à flot. Pour l’auteur, ce parrainage paraît moins « ringard » que celui de Neptune et de son sceptre que l’amiral Castex voulait planter dans la terre. Lire la suite
Comme chaque année, l’Institut international d’études stratégiques de Londres (IISS) publie son analyse des forces militaires dans le monde, dans une situation arrêtée le 1er juin 1992. Cet ouvrage revêt un intérêt particulier pour faire le point d’un monde actuellement en pleine confusion politiquement comme militairement. Le plan général de cet ouvrage a dû être assez profondément modifié par rapport aux années précédentes pour tenir compte de la disparition de l’Union soviétique. Les anciennes républiques de l’URSS ont été rattachées soit à l’Europe non Otan, y compris les républiques sub-caucasiennes qui ont signé le traité FCE (Forces armées conventionnelles en Europe), soit à une nouvelle section : Asie centrale et Asie méridionale. La Chine se retrouve dans une section Asie orientale et Australasie. Lire la suite
Cet ouvrage est le résultat du travail de l’American Assembly de l’Université de Columbia et du Council on Foreign Relations qui publie la revue Foreign Affairs. Son but avoué est d’alimenter la pensée américaine sur la sécurité des États-Unis. Rassemblant une vingtaine de contributions il étudie successivement la mise sur pied d’un nouveau concept de la sécurité nationale et les moyens y afférant, le nouvel ordre international et les conséquences de la guerre du Golfe en allant bien au-delà jusqu’à l’étude du nouvel ordre mondial. Lire la suite
Dans une interview publiée dans La Croix, l’événement des 10 et 11 mai 1992, Mme Dominique Schnapper prend une position très nette sur certains phénomènes à l’Est : « L’ethnie n’est pas la nation… L’idée de communauté, ethnique ne conduit pas nécessairement à une communauté politique ». Elle pose également le problème : comment combiner vie économique commune aux pays européens et maintien d’une culture, d’une tradition, d’un attachement historique au niveau national ? Tout cela donne fort envie de lire son livre. On n’est pas déçu par cet ouvrage sans passion apparente Lire la suite
Ce petit livre a un titre un peu ambigu. Le seuil nucléaire dont il s’agit ici est celui que franchit un pays qui acquiert la faculté de fabriquer une arme nucléaire. Le véritable sujet traité est celui de la prolifération de ces armes. Lire la suite
L’auteur de ce livre est professeur d’histoire à l’université hébraïque de Jérusalem. Il a déjà écrit plusieurs ouvrages sur la guerre. Dans On Future War, il utilise abondamment l’histoire, mais il est parfois trahi par son érudition. C’est ainsi qu’il dote Henri IV d’une maîtresse qu’il appelle Gabrielle d’Esté alors qu’il s’agit certainement de Gabrielle d’Estrées. Il soutient que, pendant la dernière guerre, il n’y a eu que deux exemples où l’on ait cherché à tuer un grand chef, Rommel au désert, Eisenhower lors de l’offensive des Ardennes. C’est oublier Yamamoto dans le Pacifique, dont l’avion a été abattu. Lire la suite
Professeur émérite à l’Université de Paris I depuis 1989, Marcel Merle est un spécialiste des relations internationales, auteur de nombreux ouvrages et chroniqueur au journal La Croix-L’événement. Dans ce livre assez court, il analyse le concept d’ordre international, la notion d’ordre. On se heurte à la distinction établie par Hobbes entre l’état de nature et l’état de société. L’exemple européen est cependant un exemple de recherche d’autres solutions que la domination d’un empire ou l’équilibre des forces. La Société des Nations (SDN) a échoué ainsi que les pouvoirs de police de l’ONU. Le système bipolaire entre États-Unis et URSS a disparu avec l’implosion du système communiste. Lire la suite
Dans son introduction, ce court ouvrage constate qu’actuellement il n’existe pas de traité ou de loi internationale qui règle directement les problèmes du commerce des armes. On trouve des obligations indirectes imposant aux pays membres des Nations unies d’établir des mécanismes permettant de mettre en application des embargos. Il faut d’abord définir ce qu’on entend par commerce des armes et quelle est l’importance de ce phénomène. On a surtout parlé d’exportations et fort peu d’importations. L’ouvrage ne cite qu’en passant l’article 51 de la Charte des Nations unies qui reconnaît à tout État le droit d’assurer sa sécurité. Il distingue à juste titre ce qui est règlement et ce qui est contrôle du commerce des armes, c’est-à-dire l’application des textes qui le régissent. Lire la suite
Le professeur René-Jean Dupuy est un de nos grands spécialistes du droit international. Ayant eu une brillante carrière universitaire qui l’a amené jusqu’au Collège de France, il a exercé de nombreuses fonctions dans divers organismes français ou internationaux, en particulier comme secrétaire général de l’Académie de droit international de La Haye pendant vingt ans. Il a également été expert à l’UNESCO (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture). Il a consacré plusieurs ouvrages au droit de la mer, dont un Traité du nouveau droit de la mer (Économica) et L’océan partagé (Pedone). Lire la suite
Ce livre est annoncé comme étant le premier de deux volumes, une série qui sera intitulée : Sécurité sans les armes nucléaires. Son but est d’étudier comment on peut arriver à la sécurité avec moins d’armes nucléaires ou en les supprimant complètement. Les négociations passées ou en cours dans ce domaine ont, en effet, plus insisté sur le désarmement nucléaire que sur la sécurité (il est probable qu’il s’agit là plus des soucis du SIPRI lui-même que des négociateurs). Lire la suite
Ce livre sur l’Alliance atlantique et le Proche-Orient contient sept études dont les auteurs sont deux membres de l’Istituto Affari Internationali de Rome, trois enseignants dans des universités américaines, un ancien fonctionnaire du ministère de la Défense, du département d’État et du Department of Energy des États-Unis, un Allemand du Stiftung Wissenschaft und Politik qui a été employé de la Communauté économique européenne (CEE) à Bruxelles. Lire la suite
Ce livre est le récit de 450 ans d’histoire de l’Église catholique au Cambodge. L’auteur est un missionnaire des Missions étrangères de Paris ; il est un de nos meilleurs spécialistes de ce malheureux pays, qu’il nous a fait connaître par un autre ouvrage : Cambodge, année zéro, publié en 1977. Lire la suite
Trente ans après le livre de Robert Aron, il était bon que quelqu’un s’en prenne aux mythes manichéens issus de la dernière guerre sur ce qui s’est passé en France depuis 1930, sans verser dans un stupide « révisionnisme ». C’est le travail courageux qu’a entrepris François-Georges Dreyfus, agrégé d’histoire, titulaire de la chaire d’histoire du XXe siècle et de sciences politiques de l’université de Strasbourg, directeur de l’Institut d’études européennes (IEP) de Strasbourg (il a été également adjoint RPR du maire de cette ville, de 1971 à 1989, et auditeur du Centre des hautes études de l’armement, CHÉAr). Lire la suite
Tous ceux qui s’intéressent à la place que la géographie doit tenir dans l’étude des problèmes politiques et militaires apprécieront ce livre. Certes, il a le défaut de tous les travaux un peu trop universitaires : il est plein de références et de citations qui coupent un peu trop souvent le récit, mais elles permettent de travailler à partir d’une très solide base de documentation. Lire la suite
Ce livre porte sur sa couverture le titre Géostratégie et océans, mais, à l’intérieur, il s’intitule « Économie maritime et géostratégie des océans », ce qui correspond mieux à son contenu. Il s’inscrit dans les perspectives d’un groupe de recherche de la commission de géographie de la mer de l’Union géographique internationale, groupe dont l’auteur est responsable. Lire la suite
Les Américains ont adopté une typologie du phénomène guerre qui repose sur le degré de violence dans les conflits. Ils se sont particulièrement intéressés à ce qu’ils appellent les conflits de faible intensité. C’est ce domaine qu’explore ce livre écrit par cinq auteurs. Il rassemble les études sur les expériences américaines, israéliennes, françaises, canadiennes, britanniques. L’introduction a été rédigée par Maurice Tugwell, directeur de l’Institut Mackenzie pour l’étude du terrorisme, de la révolution et de la propagande, à Toronto (Canada), sous le titre significatif : « S’adapter ou périr : les formes de l’évolution dans la conduite de la guerre ». Lire la suite
Cet ouvrage assez court est l’œuvre de huit auteurs, dont sept polytechniciens, qui se sont réparti la rédaction des différents chapitres ou parties de chapitres, le principal étant Pierre Audigier (dans les chapitres IV et VII, l’introduction et la conclusion), les autres étant les généraux Valentin, Thiry et Grenet, MM. Pierre Usunier, Roger Chevalier, Jean Novack et Claude Roche, les promotions de l’École polytechnique auxquelles ils appartiennent allant de 1932 à 1967. Lire la suite
Cette publication annuelle de l’IISS a paru fin octobre 1988 sous une forme assez peu différente de celles des années précédentes. Il semble cependant que les tables et analyses soient plus nombreuses. Quelques points méritent d’être relevés. Lire la suite
Cet ouvrage est le sixième tome d’une Histoire de France publiée sous la direction de Jean Favier. Il n’est point besoin de présenter son auteur principal, professeur émérite à l’Université Paris X, président de la Fondation nationale des sciences politiques, ancien membre du conseil d’administration de la revue Défense Nationale. Il a eu pour collaborateur Jean-François Sirinelli qui a rédigé deux chapitres sur la culture et celui sur la cohabitation. Lire la suite
L’auteur de cet ouvrage est professeur d’histoire à l’université de Yale, aux États-Unis, depuis 1983. Auparavant, il enseignait en Grande-Bretagne. La traduction a été faite par Bernadette et Jean Pages. Elle contient huit études parues dans différentes revues et rassemblées sous le titre Strategy and Diplomacy, 1870-1945, dans un livre publié chez George Allen et Unwin (une édition « paperback » a paru chez Fontana en 1984), auxquelles ont été ajoutées deux autres études, publiées en 1979 et 1983 (les chapitres II et VIII). Lire la suite
S’estimant menacée à la fois par la subversion intérieure, par les pays limitrophes dits de la « Ligne de front » (Angola, Zambie, Zimbabwe, Mozambique, Tanzanie) qui appuient celle-ci, et par les mesures d’embargo décidées à son encontre par les Occidentaux, l’Afrique du Sud s’est dotée d’une industrie de défense puissante et diversifiée qui lui assure une autosuffisance croissante. Lire la suite
Les négociations de désarmement stratégiques sont-elles un simple « décompte de haricots » ? (*) Lire la suite
Le 12 janvier 1988, le gouvernement américain a publié un document de 70 pages intitulé Discriminate deterrence, ce que l’on peut traduire par « dissuasion sélective ». Rédigé par une commission présidée par MM. Fred Iklé, sous-secrétaire à la politique de Défense, et Albert Wohlstetter, fameux stratège de la dissuasion, c’est un rapport adressé au secrétaire à la Défense et à l’assistant du président pour les Affaires nationales de sécurité. Parmi les onze membres de la commission, on relève trois officiers généraux en retraite, les généraux Goodpaster et Vessey, l’amiral John Holloway III, mais aussi des personnalités comme Zbigniew Brzezinski, Henry Kissinger et le professeur Samuel Huntington, un bien curieux mélange quand on connaît un peu la defense community américaine. Lire la suite
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