Auteur : Hugo Sada

 

Chroniqueur "Afrique" de la RDN de janvier 1998 à octobre 2000.

 

 

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N° 624 Octobre 2000 - p. 184-185

Afrique - Espoir de paix au Burundi ? - Hugo Sada

Le médiateur du conflit burundais, Nelson Mandela n’a pas ménagé ses efforts, pressions et mises en garde, pour imposer à toutes les parties l’organisation à Arusha en Tanzanie d’une grande cérémonie de signature des accords de paix le lundi 28 août, en présence du président américain Bill Clinton et d’une dizaine de chefs d’État. Lire la suite

N° 623 Août/Sept 2000 - p. 177-179

Afrique - Érythrée-Éthiopie : paix ou trêve ? - Hugo Sada

L’Éthiopie et l’Érythrée ont finalement signé, après deux ans de conflit, un accord de paix le 18 juin dernier, à Alger, sous l’égide de l’Organisation de l’Unité africaine et de son président en exercice, le chef de l’État algérien Abdelaziz Bouteflika. Lire la suite

N° 622 Juillet 2000 - p. 185-187

Afrique - Sierra Leone : une guerre des plus atroces en Afrique subsaharienne - Hugo Sada

On a bien failli, depuis le début de l’année, achever d’oublier l’épouvantable guerre qui a ravagé la Sierra Leone depuis 1991. Une guerre atroce, qui a provoqué plus de 20 000 morts, poussé à l’exode la moitié de la population du pays. Massacres et mutilations de civils, enrôlements forcés d’enfants soldats : pendant près de dix ans, ce petit pays d’Afrique de l’Ouest a subi le pire. Lire la suite

N° 621 Juin 2000 - p. 187-189

Afrique - Les nouveaux accords Union européenne-Pays de la zone Afrique-Caraïbes-Pacifique - Hugo Sada

Depuis les indépendances des pays africains, d’innombrables sommets internationaux jalonnent l’histoire des relations entre le continent, ses partenaires du Nord, et la communauté internationale. Malgré l’importance et l’intensité des relations entre l’Europe et l’Afrique, malgré les nombreuses ambitions euro-africaines affichées depuis les années 70, c’est seulement en cette année 2000 qu’aura été tenu le premier sommet Europe-Afrique, qui a rassemblé au Caire les 3 et 4 avril, pas moins de 35 chefs d’État et de 20 Premiers ministres, ainsi que le roi du Maroc, Mohammed VI, représentant le seul pays africain non-membre de l’OUA. Organisé non sans difficulté à l’initiative du Portugal, ancienne puissance coloniale et présidant durant le premier semestre de cette année l’Union européenne, ce sommet politique avait pour objectif de jeter les bases générales, de définir les grands principes d’un nouveau partenariat entre les quinze pays de l’Union européenne et l’ensemble des États du continent africain. Lire la suite

N° 618 Mars 2000 - p. 179-181

Afrique - L'Ouganda : un acteur essentiel dans le conflit des Grands lacs - Hugo Sada

Dès le début des années 90, l’Ouganda a activement manifesté ses ambitions régionales. Revenu au pouvoir par les armées en 1986 après une transition difficile, le président Yoweri Museveni, après avoir commencé à stabiliser la situation intérieure de ce pays de 236 000 kilomètres carrés et 21,5 millions d’habitants, a appliqué un programme économique qui a séduit les grands bailleurs de fonds. Il a vite été perçu en Afrique, mais surtout dans le monde occidental, comme un « nouveau dirigeant » moderne et efficace, symbole du renouveau politique du continent. Fort de cette image et d’un soutien important des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Allemagne et de nombreux autres pays du Nord de l’Europe, il a cherché à forger, de la corne de l’Afrique jusqu’à l’Angola et l’Afrique du Sud un système d’alliances grâce auquel il serait en mesure de réaliser cette ambition régionale. Durant cette décennie, il a développé sa politique en Afrique centrale selon deux axes principaux : un soutien notable à la rébellion sud-soudanaise de John Garang (appuyée elle-même par les États-Unis hostiles au régime pro-islamiste de Khartoum) et, simultanément, un appui décisif aux mouvements tutsis rwandais, réfugiés en Ouganda depuis les années 60, et qui l’avaient aidé à conquérir le pouvoir. Lire la suite

N° 617 Février 2000 - p. 179-181

Afrique - Séisme politique en Côte d'Ivoire - Hugo Sada

Il a suffi de quelques heures, à la veille de Noël en Côte d’Ivoire, pour voir s’effondrer l’héritage politique de Félix Houphouët-Boigny, assumé par son dauphin Henri Konan Bédié au pouvoir depuis la mort de celui-ci en 1993. Dans ce pays qui n’avait jamais connu de coup d’État et qui a toujours été présenté comme un modèle de développement économique et de stabilité politique, tout le monde s’attendait à une année 2000 très tendue et agitée, fortement instable jusqu’à l’élection prévue pour le mois d’octobre. Personne n’aurait parié sur une telle issue de la crise qui pourtant allait en s’aggravant. Lire la suite

N° 616 Janvier 2000 - p. 179-181

Afrique - La révision de la politique de coopération militaire française en Afrique - Hugo Sada

Étant donné la prolifération des conflits et des guerres civiles qui se sont développés dans le continent ces dernières années, la France prend, dans le domaine militaire, de plus en plus nettement ses distances. Le discours politico-militaire français sur l’Afrique affirme très formellement « la fidélité, l’adaptation et l’ouverture ». Cependant, les chiffres et les faits prouvent très clairement le sens de l’évolution de cet engagement militaire dans une partie du continent qui a donné à sa présence globale, depuis la décolonisation, un caractère si particulier. Lire la suite

N° 615 Décembre 1999 - Chroniques - p. 184-186

Afrique - République démocratie du Congo : toujours le chaos - Hugo Sada

Depuis août 1998, le conflit en république démocratique du Congo, dirigée depuis mai 1997 par Laurent-Désiré Kabila, s’est notablement amplifié à la suite de la décision du chef de l’État congolais de rompre brutalement avec ses alliés rwandais et ougandais qui avaient activement appuyé son accession au pouvoir. En soutenant militairement les Banyamulenge du Kivu et le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) basé à Goma qui occupent les régions Nord-Est de la RDC, puis à partir de la fin 1998, le Mouvement de libération du Congo (MLC) qui occupe le Nord-Ouest du pays, Kigali et Kampala déclenchaient un processus de régionalisation du conflit. Trois pays proches, le Zimbabwe, l’Angola et la Namibie intervenaient militairement pour appuyer Kabila. Trois autres, le Soudan, le Tchad et la Libye venaient s’ajouter à la liste des soutiens de Kinshasa. Lire la suite

N° 614 Novembre 1999 - Chroniques - p. 186-191

Afrique - Kadhafi et son projet d'union africaine - Hugo Sada

N° 613 Octobre 1999 - Chroniques - p. 183-185

Afrique - Comment assurer la paix et la stabilité en Afrique ? - Hugo Sada

Quel sera désormais le cadre le plus approprié pour comprendre et régler les conflits et les facteurs d’insécurité sur le continent africain ? Depuis la fin de la guerre froide et le désengagement militaire des grandes puissances, on constate de la part de l’ensemble des acteurs concernés par ces questions au sein de la communauté internationale une tendance à vouloir chercher dans toutes les directions possibles les moyens d’assurer plus efficacement la gestion des crises et le règlement pacifique des conflits. L’exploration de voies multiples et différentes a sans conteste permis un processus de mobilisation et d’implication plus grand des principaux acteurs concernés, en l’occurrence les responsables africains. Lire la suite

N° 612 Août/Sept 1999 - Chroniques - p. 188-190

Afrique - Nigeria : un géant à l'avenir incertain - Hugo Sada

C’est une armée relativement peu nombreuse (environ 80 000 hommes pour une population totale de plus de 100 millions d’habitants), mais puissante et omniprésente, qui, au Nigeria, a laissé le 29 mai 1999 le pouvoir à un régime civil. Après une transition d’une année, rondement menée par le général Aboubakar, l’élection présidentielle de février 1999 a vu la victoire de l’ancien président Olesegun Obasanjo. Il s’agit là d’un tournant important pour le pays le plus peuplé du continent, qui s’étend en Afrique occidentale sur 923 700 kilomètres carrés de l’océan Atlantique aux frontières du Bénin, du Niger, du Tchad et du Cameroun. Pays pétrolier (95 % de ses ressources extérieures en devises), le Nigeria a durement affronté la guerre civile sécessionniste du Biafra de 1967 à 1970 et reste encore fortement marqué par la complexité de sa situation ethnique (250 ethnies), religieuse et sociale. Lire la suite

N° 611 Juillet 1999 - Chroniques - p. 180-182

Afrique - La république de Djibouti : situation et perspectives - Hugo Sada

Après 22 ans de pouvoir sans partage, le président Hassan Gouled Aptidon, père de l’indépendance de Djibouti proclamée à l’issue du référendum du 8 mai 1977, et surnommé le « vieux sage » de la corne de l’Afrique, s’est retiré à l’âge de 83 ans, à l’occasion de la dernière élection présidentielle d’avril 1999. À la tête de son pays, après une carrière politique en France sous la IVe République, il s’est efforcé tant bien que mal de créer un parti politique multiethnique pour consolider l’unité interne et s’est battu, dans un environnement régional difficile, pour éviter d’être écrasé ou absorbé par l’un de ses deux grands voisins, l’Éthiopie ou la Somalie. Candidat du parti unique, il a été réélu président en 1981 et 1987. Lire la suite

N° 610 Juin 1999 - Chroniques - p. 182-184

Afrique - Niger : démocratisation et coups d'États - Hugo Sada

Le Niger a connu le 9 avril 1999 le troisième coup d’État militaire depuis son indépendance. Cet immense pays sahélien enclavé de 1 267 000 kilomètres carrés (12 % des terres sont cultivables), dont la population est estimée à 9,3 millions d’habitants (environ 55 % d’Haoussas et 800 000 Touaregs), subit ainsi les soubresauts d’une interminable transition et d’un laborieux processus de démocratisation lancé en 1991 et dont les résultats sont bien peu encourageants. Lire la suite

N° 609 Mai 1999 - Chroniques - p. 180-182

Afrique - Politiques africaines de la France et du Royaume-Uni - Hugo Sada

C’est d’une manière très symbolique qu’une nouvelle page de la politique africaine de la France a été tournée en mars 1999 en Afrique occidentale, entre Accra et Abidjan. Un siècle après Fachoda et les mésaventures du capitaine Marchand face au général Kitchener, le ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine et son homologue britannique Robin Cook ont effectué leur première visite conjointe sur le continent et présidé dans la métropole ivoirienne une conférence d’une vingtaine d’ambassadeurs de France et du Royaume-Uni en poste dans l’ensemble de l’Afrique. Les deux éternels grands rivaux sur ce continent commençaient à concrétiser ainsi l’accord établi lors du sommet franco-britannique de Saint-Malo en décembre 1998, qui affichait l’intention des deux gouvernements de travailler désormais plus ouvertement et plus concrètement dans les affaires africaines, de franchir une étape supplémentaire dans le dialogue politique bilatéral déjà engagé, ou dans les efforts notables de convergence au profit de la politique étrangère et de sécurité commune européenne. Lire la suite

N° 608 Avril 1999 - Chroniques - p. 178-180

Afrique - Guinée-Bissau : la France apporte une aide logistique à l'Ecomog - Hugo Sada

Avec le déploiement, à partir du début du mois de février 1999, des premières unités de la force d’intervention de l’Ecomog mise en place par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la Guinée-Bissau voit enfin s’achever la première phase de la crise la plus grave qu’elle a connue depuis son indépendance en septembre 1974. Dirigé par João Bernardo Vieira depuis 1980, après le renversement de Luis Cabral, ce petit pays continental et insulaire de 36 100 kilomètres carrés, peuplé d’environ 1,1 million d’habitants, ancienne colonie portugaise entourée par le Sénégal et la Guinée, a connu malgré sa pauvreté une relative stabilité jusqu’à l’an dernier. Le régime du président Vieira, connu pour sa pratique autoritaire du pouvoir, s’était malgré tout engagé dans un processus de démocratisation à partir de 1991, avec l’adoption du multipartisme et l’organisation en 1994 d’élections pluralistes que son parti, le Paigc (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert) avait alors largement gagnées. Cette première étape d’une ouverture politique qui ne donnait pas encore satisfaction à tous avait doté en tout cas le régime au pouvoir d’une légitimité formelle qui s’est révélée par la suite d’une grande utilité pour lui. Dans sa politique extérieure, le président Vieira avait donné deux axes prioritaires : l’amélioration de ses relations avec le Sénégal, et le renforcement de celles avec la France. Lire la suite

N° 607 Mars 1999 - Chroniques - p. 172-174

Afrique - La Cedeao, l'Ecomog et le conflit en Sierra Leone - Hugo Sada

La Sierra Leone, petit pays de 72 000 kilomètres carrés et de 4,2 millions d’habitants niché entre la Guinée et le Liberia, connaît depuis le début des années 90 une instabilité politico-militaire qui ne cesse de se dégrader. Trois coups d’État militaires, une guerre civile qui se prolonge, qui ruine l’économie du pays, et qui a déjà provoqué plusieurs milliers de morts : la crise sierra-léonaise fait déjà ressentir ses effets bien au-delà des frontières du pays. Elle devient en tout cas nettement un test critique pour l’avenir de la gestion des conflits et du maintien de la paix en Afrique de l’Ouest. Lire la suite

N° 606 Février 1999 - Chroniques - p. 176-178

Afrique - Le XXe sommet franco-africain - Hugo Sada

La vingtième conférence des chefs d’État d’Afrique et de France s’est tenue à Paris du 26 au 28 novembre 1998. Un quart de siècle après la première rencontre franco-africaine qui s’était déroulée à Paris et qui avait rassemblé les représentants de 10 pays francophones (dont 6 chefs d’État), ce dernier sommet a largement battu tous les records de participation, et jamais sans doute depuis les indépendances, autant de pays du continent n’avaient été représentés à l’occasion d’une telle rencontre à un si haut niveau. Lire la suite

N° 605 Janvier 1999 - Chroniques - p. 175-177

Afrique - L'Angola de nouveau au bord de la guerre civile ? - Hugo Sada

Le 20 novembre 1997, à l’occasion du troisième anniversaire de la signature des accords de Lusaka qui définissaient les conditions d’un règlement politique en Angola (démilitarisation de l’Unita, formation d’une nouvelle armée et nouveau statut politique pour le mouvement de Jonas Savimbi), il y avait encore quelque espoir et un certain optimisme sur les chances de voir ce pays sortir enfin de cette guerre civile qui le déchire depuis 1975. On estimait alors que la situation internationale et régionale avait évolué dans un sens de plus en plus favorable au régime de Luanda. Malgré les difficultés importantes dans l’application de ces accords, il apparaissait que l’Unita, en position défavorable, avait finalement intérêt à chercher à obtenir le plus d’avantages possibles en jouant la carte de la paix. En 1997, des députés de ce mouvement siégeaient au Parlement angolais et 11 ministres participaient au premier gouvernement d’unité nationale, le Gurn. L’Onu transformait son énorme dispositif de l’Unavem (sa plus importante opération de maintien de la paix avec 7 000 casques bleus) en mission d’observation (Monua) de quelques centaines d’hommes. En mars 1998, même l’Unita déclarait officiellement sa démilitarisation totale, était reconnue comme parti politique, et son chef Jonas Savimbi bénéficiait d’un statut spécial de « chef du principal parti d’opposition » avec des droits et des privilèges semblables à ceux d’un vice-président de la République. Lire la suite

N° 604 Décembre 1998 - Quelle politique de défense pour la France ? - Chroniques - p. 174-176

Afrique - L'Afrique, une priorité dans la réforme de la coopération française - Hugo Sada

L’année 1999 sera donc celle de la mise en œuvre de la réforme en profondeur du dispositif de la coopération française, préparée et annoncée par le gouvernement Jospin en 1998 et acceptée par le président de la République Jacques Chirac. À partir du 1er janvier prochain, le ministère de la Coopération disparaîtra et la plupart de ses services seront intégrés au ministère des Affaires étrangères au sein d’une grande direction générale de la coopération et du développement, qui a pour vocation de conduire la politique de coopération et d’aide avec l’ensemble des pays du monde et de mieux l’insérer dans l’ensemble des relations extérieures de la France. Lire la suite

N° 603 Novembre 1998 - Chroniques - p. 183-185

Afrique - Évolutions de la politique tchadienne - Hugo Sada

Après l’Angola, le Zimbabwe et la Namibie, le Tchad a confirmé officiellement fin septembre 1998 avoir envoyé en République démocratique du Congo un millier de soldats de ses forces armées pour soutenir les forces de Laurent-Désiré Kabila contre la rébellion armée appuyée, elle, par l’Ouganda et le Rwanda. Déjà, début septembre, le président tchadien Idriss Déby avait nettement manifesté son soutien au régime congolais en déclarant : « Il est clairement établi qu’il y a agression extérieure contre la RDC », alors qu’il recevait à N’Djamena le président congolais. Ce dernier devait d’ailleurs se rendre, le lendemain de cette visite au Tchad, au Gabon où le président Omar Bongo devait lui aussi condamner « l’occupation par des troupes étrangères de la République démocratique du Congo ». Face à l’Ouganda et au Rwanda, et après avoir bénéficié du soutien actif de l’Angola, du Zimbabwe et de la Namibie, le président Kabila a donc entrepris de mobiliser en sa faveur les pays francophones d’Afrique centrale. Ces derniers, représentés par leurs chefs d’État (RDC, Gabon, Guinée-Équatoriale, Tchad, Centrafrique et Congo Brazzaville), ainsi que des représentants personnels des présidents camerounais et angolais se sont réunis à Libreville le 25 septembre pour apporter leur appui au président Kabila et préconiser « la mise en place d’une force régionale de maintien de la paix ». Lire la suite

N° 602 Octobre 1998 - Chroniques - p. 191-193

Afrique - Le chaos en Afrique centrale - Hugo Sada

Au mois d’août 1998, environ quinze mois après la chute du régime du maréchal Mobutu et l’installation au pouvoir de Laurent-Désiré Kabila, la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre) s’est retrouvée confrontée à une crise brutale et profonde. Celle-ci a très vite engendré un processus de régionalisation à la mesure des problèmes et des rivalités nombreuses et complexes qui se sont accumulés au fil des ans autour de la région des grands lacs, impliquant de plus en plus directement un nombre croissant de pays d’Afrique australe, centrale et de l’Est. De l’Angola au Soudan, l’accumulation et l’enchevêtrement des facteurs de conflits ont fait de cette zone l’une des plus belligènes et des plus dangereuses du monde. Lire la suite

N° 601 Août/Sept 1998 - Débat - Stratégies en Afrique au sud du Sahara (2e partie) - Chroniques - p. 189-190

Afrique - Le navrant conflit entre l'Éthiopie et l'Érythrée - Hugo Sada

Les développements récents des conflits en Afrique en Sierra Leone, au Liberia, au Soudan, en Somalie, dans la région des grands lacs, ou même en Angola, ont montré que les conflits internes, ethniques ou religieux avaient tendance à se multiplier aux dépens de ceux interétatiques et particulièrement ayant pour origine un différend frontalier. Lire la suite

N° 600 Juillet 1998 - Chroniques - p. 187-188

Afrique - Les États-Unis et les « nouveaux dirigeants africains » - Hugo Sada

Depuis plusieurs mois, et en particulier à l’occasion du voyage spectaculaire du président Bill Clinton en Afrique en mars 1998, les responsables de la diplomatie américaine ont largement vanté les mérites d’une « nouvelle génération de dirigeants africains » susceptibles d’entraîner l’Afrique vers le vingt et unième siècle en créant une dynamique politique et économique nouvelle. Lire la suite

N° 599 Juin 1998 - Chroniques - p. 185-187

Afrique - La Misab : une mission efficace en République centrafricaine - Hugo Sada

Un régime politique discrédité, une économie déstabilisée et délabrée, une situation sociale explosive, notamment marquée par une accumulation des arriérés des salaires des fonctionnaires, des tensions ethniques plus que préoccupantes, des forces armées complètement désorganisées et posant de sérieux problèmes de fiabilité : la République centafricaine d’Ange-Félix Patassé est sortie fortement ébranlée par la profonde crise qu’elle traverse depuis 1996, en raison, en particulier, des trois mutineries militaires qui se sont produites depuis cette date. Pour éviter un désastre, il avait fallu, en décembre 1996 lors du sommet franco-africain de Ouagadougou, l’initiative politique des chefs d’État du Gabon, du Burkina Faso, du Tchad et du Mali, et la mise en place d’un comité dirigé par Amadou Toumani Touré, ancien président du Mali, pour aboutir aux accords de Bangui du 25 janvier 1997 et surtout à la mise en place de la Misab, Mission interafricaine de surveillance des accords de Bangui en février 1997. Cette force africaine, soutenue financièrement et logistiquement par la France, a permis de stabiliser la situation intérieure et d’ouvrir la voie à une solution politique de la crise centrafricaine Lire la suite

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