Elles sont de deux types : temporaires, celles mettant à l’honneur une parution ou l’annonce d’un colloque ; archivées, celles qui concernent l’actualité du monde de la défense et des relations internationales.
La vallée de l’Arve constitue un des axes entre l’Italie et la région de Genève. Le Traité de Saint-Julien en juillet 1603 entre le Duché de Savoie qui venait de perdre la guerre et la ville de Genève imposa l’interdiction de la construction de forteresses à proximité de Genève. Après l’annexion du Duché par la France, le droit international a maintenu cette obligation. Bien que l’Empire de Napoléon III ait largement œuvré à l’unité italienne, très vite, dès la fin du XIXe siècle, l’hostilité italienne s’est fait ressentir à l’égard de la France. En raison du Traité, Paris décida de laisser ouverte la Haute-Savoie en s’interdisant de fortifier la « trouée de Genève », hormis la construction de casernes à Annecy, Rumilly et Annemasse.
Cette journée du 3 juillet sera marquée par le souvenir aigu de la Résistance avec plusieurs épisodes glorieux et douloureux. Le départ d’Oyonnax rappelle le défilé militaire organisé le 11 novembre 1943 à l’insu des autorités de Vichy et de l’occupant nazi. Henri Romans-Petit (1897-1980, Compagnon de la Libération), ancien combattant de la Première Guerre mondiale dans l’aviation, mobilisé en 1939 comme commandant des bases aériennes de Nice et Cannes, prend la tête des maquis de l’Ain fin 1942. L’instauration du STO (Service du travail obligatoire) à partir de septembre 1942 entraîne l’arrivée de nombreux réfractaires et jeunes résistants accueillis et entraînés en vue de l’action militaire. Les membres du maquis vont ainsi défiler en uniforme et armés pour bien symboliser la force militaire qu’ils représentaient. La cérémonie devant le monument aux morts d’Oyonnax eut ainsi un retentissement majeur et Londres prit la mesure du rôle potentiel des maquis pour lutter dans les lignes intérieures contre les unités allemandes. Certes, il y eut des représailles notamment contre le maire d’Oyonnax fusillé par la suite mais le succès de cette cérémonie contribua à renforcer l’esprit de résistance contre Vichy et les Nazis.
L’institut national de l’information géographique et forestière (IGN), principal opérateur public français du domaine, a pour objectif de produire, collecter et diffuser des données géographiques et forestières souveraines, nécessaires à l’application de politiques publiques de prévention des risques, de préservation de l’environnement et d’aménagement du territoire.
L’étape la plus longue du Tour va passer au cœur de l’écosystème de défense de la France, mêlant histoire et hautes technologies.
Tours a joué un rôle important dans l’histoire militaire de la France notamment en accueillant temporairement le gouvernement à chaque fois dans des conditions dramatiques. À l’automne 1870, après la capitulation de l’Empereur Napoléon III et la chute de l’Empire, une délégation gouvernementale s’installe provisoirement dans la ville pour poursuivre la lutte contre les Prussiens mais est obligée de se replier sur Bordeaux avant de regagner Versailles. Du 10 au 15 juin 1940, le gouvernement de Paul Reynaud s’y installe avant de rejoindre Bordeaux.
Le contre-la-montre (CLM) de cette journée se déroulera autour de Laval. Vieille ville médiévale dominant la paisible rivière de la Mayenne, la cité connut au cours de son histoire plusieurs conflits liés à la formation du Royaume de France ; le roi Saint Louis y passa en 1231 et la guerre franco-bretonne de 1488 y laissa des traces. Toutefois, la paix revenue au XVIe siècle permit à la ville de prospérer et au XVIIIe siècle, les remparts, frein à l’essor économique et inutiles du point de vue militaire, sont démolis.
Redon est situé à la confluence de l’Oust et de la Vilaine. Son site calme et protégé vit l’implantation d’une abbaye et d’un bourg qui bénéficiait de l’accès à la mer. Le port maritime bien qu’au milieu des terres favorisa le développement de la ville, qui devenait ainsi l’avant-port de Rennes. Le commerce maritime s’est achevé à la fin du XXe siècle. C’est avec la Première Guerre mondiale que Redon va voir sa vie quotidienne changée. En effet, les Américains choisirent cette cité tranquille pour y installer une garnison pour accueillir et entraîner les GI’s avant de les envoyer vers l’Est sur le front. À partir de l’automne 1917, les soldats débarqués à Saint-Nazaire montaient à Redon. Cette période fut vécue comme une grande joie pour les Redonnais car les jeunes Américains amenaient leur enthousiasme et leurs dollars. C’est ainsi que le 4 juillet 1918, la fête de l’Independance Day fut fêtée avec éclat dans l’hippodrome de la ville. Et autre motif de satisfaction, le comportement des soldats durant toute la présence américaine ne donna lieu à aucune plainte.
Tandis que Brest était dédié à la marine de guerre, Jean-Baptiste Colbert, soucieux des intérêts économiques de la France et donc de sa puissance maritime décida d’installer la Compagnie des Indes orientales sur les rives du Blavet sur un site qui allait devenir Lorient.
La côte de Granit rose est somptueuse mais sauvage et peu propice aux grandes infrastructures portuaires, mais la vie maritime y a été intense et le reste aujourd’hui avec la pêche côtière et la plaisance. Au large de la Cité des Géraniums – Perros-Guirec – les Sept Îles montent la garde face à la Manche et autrefois face aux incursions anglaises. L’Île aux Moines, la plus grande, possède un fort sur son flanc ouest édifié par un disciple de Vauban, Jean-Simon Garangeau.
La 108e édition du Tour de France s’élance de Brest, l’un des deux principaux ports militaires de France avec celui de Toulon, et ce, depuis le XVIIe siècle. C’est dire si l’empreinte de l’histoire maritime y est importante et que la ville elle-même témoigne de ce passé glorieux mais aussi douloureux.
À l’occasion du Tour de France 2021, suivez de Brest à Paris, en passant par Châteauroux et Valence chaque jour les différentes étapes du parcours à la lumière l’histoire de France et ses anecdotes issues du monde militaire.
Le 18 juin 1940 tombe un mardi. Le Gouvernement du maréchal Pétain, désigné le 16 au soir, et auquel appartenait le général Weygand, titulaire du portefeuille de la Défense nationale avait rejoint Bordeaux. Le commandement opérationnel des armées françaises était exercé au Quartier Général (QG) par le général Georges qui s’était installé à La Bourboule, dans la nuit du 17 au 18 juin. À son niveau, compte tenu de la situation générale, Georges ne pouvait plus conduire aucune manœuvre retardatrice cohérente.
Dimanche 13 juin, le général François Lecointre, chef d’état-major des armées a annoncé, au Figaro, LCI et RTL, la fin de ses fonctions de chef d’état-major des armées. Il quittera le service actif après le 14 juillet 2021.
Le jeudi 10 juin, le président de la République a donné une conférence de presse préalable aux sommets du G7 au Royaume-Uni à partir du vendredi 11 juin, et de l’Otan au siège de l’organisation, à Bruxelles, le 14 juin.
À l’occasion de la réunion de l’Otan, qui aura lieu au siège de l’Organisation à Bruxelles le 14 juin, regroupant les chefs d’États et de gouvernements des pays membres de l’Alliance, la RDN partage ce mémoire – qui a remporté le prix Eisenhower – sur le thème de la projection de stabilité.
Le 8 juin, dans un communiqué de presse conjoint avec le ministère des Armées, la start-up Pasqal, en période d’expansion et de plein essor, a annoncé une levée de 25 millions d’euros. Cette levée de fonds est menée par son investisseur de référence, le fonds Quantonation (premier fonds de VC dédié aux technologies quantiques et à la physique innovante) et le fonds Innovation Défense, créé par l’Agence de l’innovation de défense et géré par Bpifrance (spécialisé dans le financement, le conseil, la mise en réseau et l’établissement de programmes d’accélération pour les entreprises).
Ces vendredi et samedi 4-5 juin 2021, le Premier ministre Jean Castex, accompagné de la ministre des Armées Florence Parly, était en visite à Toulon, à bord du porte-avion Charles-de-Gaulle. Au programme, une présentation du fonctionnement opérationnel du bâtiment et un bilan de la mission Clémenceau 21, dont la fin approche.
La fin du mois de mai 2021 a été riche en nombres symboliques pour l’Espagne et Airbus. Le constructeur aéronautique européen livrait en effet le 100e A400M de sa production – sur 174 commandés à ce jour – à l’Ejército del aire, l’armée de l’air espagnole qui, le réceptionnant, enrichissait sa flotte d’un dixième appareil du même modèle. Celle-ci a reçu le premier des vingt-sept A400M (T.23 selon la nomenclature espagnole) commandés à Airbus en novembre 2016, et peut espérer disposer d’une flotte complète à compter de 2025, date à laquelle les treize derniers appareils doivent être livrés.
C’était un discours attendu, 27 après le massacre de près de 800 000 rwandais Tutsi, sous les ordres du gouvernement hutu. Le jeudi 27 mai, Emmanuel Macron, président de la République, s’est rendu au Rwanda afin de renouer les relations entre Paris et Kigali et de poursuivre la détente amorcée entre les deux pays depuis quelques années, dans le cadre d’un parcours mémoriel.
Le HMS Anson est le cinquième des sept sous-marins nucléaires de la classe Astute de la Royal Navy. En décembre 2020, il avait été baptisé Anson, du nom de George Anson, un amiral anglais du XVIIIe siècle.
Parti de sa base de Rota (province de Cadix) le 30 janvier, le navire amphibie L-52 Castilla – appartenant à la classe des Landing Plateform Dock (LPD) Galicia – vers la Corne de l’Afrique, dans le cadre de l’opération Atalanta, conduite depuis 2008 par l’Union Européenne, vient de connaître une avarie grave sur l’un de ses arbres d’hélice, l’obligeant à interrompre sa mission.
Le directeur général, ainsi que le personnel civil et militaire de la Direction générale du numérique et des systèmes d’information et de communication (DGNUM) ont la douleur de faire part du décès du général Olivier Serra, directeur général adjoint du DGNUM, survenu à son domicile le 5 avril 2021. Derrière lui, c’est le monde du renseignement et des systèmes d’information et communication (SIC) qui est en deuil, perdant celui qui avait su incarner le rôle de « père de l’arme » des transmissions de l’Armée de terre.
Né le 12 septembre 1943, l’Inspecteur général des armées, le Général Marescaux est décédé le jeudi 1er avril 2021. Ancien élève de l’école Polytechnique, il fut à la tête de 19e régiment du génie. Il prit, par la suite, la direction de l’école Polytechnique entre 1993 et 1997. À l’aube des années 2000, il fonda le service d’architecture des systèmes de forces à la Direction générale de l’armement (DGA), devenant major général de l’Armée de terre en 1999. Inspecteur général des armées, Henri Marescaux prit sa retraite militaire en 2002.
Le 26 mars 2021, Vincent Duclert, historien, a remis son rapport : La France, le Rwanda et le génocide des Tutsi (1990-1994) au président de la République. Ce rapport tend à lever le voile sur la politique et le rôle militaire de la France au Rwanda.
Dans la foulée de l’opération menée dans le golfe de Guinée, la ministre des Armées, Florence Parly, s’est félicitée de la saisie de 14,7 tonnes de drogue en une semaine par la Marine nationale.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...