Elles sont de deux types : temporaires, celles mettant à l’honneur une parution ou l’annonce d’un colloque ; archivées, celles qui concernent l’actualité du monde de la défense et des relations internationales.
Secrétaire perpétuel de l'Académie française depuis 1999, après sa nomination au fauteuil 14 en 1990, Hélène Carrère d'Encausse, historienne, femme de lettres, spécialiste de la Russie et auteure de nombreux ouvrages de géopolitique est décédée à l'âge de 94 ans.
« Le 23 juillet 2023, vers 19 heures, deux avions de l’Équipe de voltige de l’armée de l’Air et de l’Espace (EVAAE) pilotés par les capitaines Alexandre Orlowski et Geoffrey Denis survoleront l’avenue des Champs-Elysées lors de l’arrivée du Tour de France.
Se situant proche du Saint-Empire romain germanique, Belfort fut l’objet de nombreuses fortifications dans son histoire. Lorsque Vauban découvrit Belfort en juin 1675, il eut plutôt une vision négative de cette « villote de cent vingt-deux maisons ». Louis XIV le missionna pour établir une ceinture de fer sur les frontières du Royaume de France. La première préoccupation de Vauban était d’agrandir la ville et de la fortifier pour empêcher des possibles incursions allemandes. Il revint par deux fois à Belfort, en 1677 et en 1679 avec le ministre de la Guerre Louvois pour organiser le pré carré. Avec la création de la ligue d’Augsbourg en juin 1686, face aux volontés d’annexions du roi Louis XIV, Belfort devint une priorité et Vauban s’attela à la tâche et accéléra les travaux à partir de 1687. Les aménagements gigantesques entrepris, tels que la fortification de la ville en pentagone avec des tours bastionnées ou la déviation du canal, ont duré jusqu’en 1703.
Au départ de Moirans-en-Montagne, commune du Jura, le peloton se dirigera en direction de Poligny. Napoléon serait passé par Poligny en rentrant de la campagne d’Italie, d’où le roc nommé « fauteuil Napoléon ».
Le troisième SNA de la classe Suffren, le Tourville, est sorti hier de la halle d’assemblage Laubeuf à Cherbourg. Il a été transféré à l’extérieur sur le dispositif de mise à l’eau (DME). Cela signifie que la prochaine étape pour le Tourville sera sa mise à l’eau et le début des essais à la mer. Depuis octobre dernier, les équipements du SNA ont fait l’objet des premiers essais, autorisant donc ce transfert sur le DME. Le Tourville sera livré en 2024 à la Marine nationale.
Moûtiers est la ville qui accueillit une partie de l’état-major et des effectifs du 158e régiment d’infanterie. Mis sur pied le 1er octobre 1887, le 158e régiment d’infanterie fut affecté dans les Alpes, comme les 157e et 159e régiments d’infanterie. Il stationna un temps à Briançon où il fut relevé en juillet 1888 par le 157e. L’organisation des trois régiments se stabilisa rapidement. À partir du 28 février 1890, le 157e et le 158e régiment d’infanterie constituent la « Brigade régionale de Lyon ». Leur état-major et une partie des effectifs stationnent à Lyon tandis qu’une autre partie occupe des postes en altitude, le 157e dans la vallée de l’Ubaye, le 158e dans celles de la Tarentaise, dont Moûtiers.
Au départ de Saint Gervais Mont-Blanc, le peloton se dirigera vers Courchevel. Station de ski rattachée au domaine des trois vallées, en Savoie.
Départ Passy, arrivé Combloux. Deux communes situées en Haute-Savoie.
Au départ des Gets, les coureurs se dirigeront vers Saint-Gervais, lieu de passage vers le Mont-Blanc.
Appartenant au duché de Savoie, ce n’est que depuis 1860 qu’Annemasse est française. Elle fut cependant rattachée au royaume de France de 1792 à 1815, puis rendue au royaume de Piémont-Sardaigne.
Pour cette 13e étape, le départ se fera de Châtillon-sur-Chalaronne. Les premières traces d’un hôpital remontent à 1273. Ce fut grâce au soutien financier du Comte du Châtelard que de nouveaux bâtiments sortirent de terre au XVIIIe siècle. Châtillon-sur-Chalaronne devint une ville hospitalière. Une première phase fut inaugurée en 1732 (côté salle des malades des hommes), une seconde le fut en 1789. À l’époque de son fonctionnement, les Sœurs de Sainte Marthe prodiguaient les soins aux patients.
Après 155 jours de déploiement et 27 500 nautiques parcourus, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, la frégate La Fayette, leurs 650 marins et 150 soldats de l’armée de terre, sont de retour à Toulon ce 13 juillet.
Roanne fut l’une des villes qui accueillit, pendant la Première Guerre mondiale, les prisonniers de guerre allemands, ensuite embauchés dans différentes manufactures de la ville.
Ville de Michelin et de Blaise Pascal, Clermont-Ferrand fut occupé par la division SS Adolf Hitler lors des négociations de l’armistice à Rethondes en juin 1940.
Départ de Vulcania, centre français de culture scientifique autour du volcanisme, les coureurs s’élanceront en direction d’Issoire.
Pour cette neuvième étape les coureurs partiront de Saint-Léonard-de-Noblat, lieu de passage des routes de Compostelle, en direction du Puy de Dôme.
Si Libourne n’est plus une ville militaire, elle l’a été longtemps et son patrimoine exceptionnel est devenu un enjeu politique local. Entre 1766 et 1820, un ensemble monumental de caserne y a été construit dans le plus pur style classique du XVIIIe siècle. Sur 6,7 hectares, les bâtiments ont longtemps abrité l’école du personnel réserviste du Service de santé des armées (SSA). Des milliers de médecins du contingent, pharmaciens et vétérinaires y ont été formés, jusqu’à la suspension de la conscription. Le SSA abandonna les lieux qui furent temporairement transformés en école de gendarmerie avant sa fermeture en 2009 et depuis, les projets immobiliers se succèdent sans pour autant se concrétiser au risque de transformer un magnifique ensemble architectural en une friche en ruine. Le général de Monsabert (1887-1981), héros de la Campagne d’Italie en 1943-1944, Compagnon de la Libération, était originaire de Libourne et une promotion de Saint-Cyr porte son nom (1982-1985).
Mont-de-Marsan, ville sportive de tauromachie et de rugby, abrite une des bases militaires les plus importantes de France. D’abord garnison pour l’Armée de terre de 1876 a? 1998, la ville, avec sa caserne Bosquet a hébergé de nombreuses unités dont le 34e Régiment d’Infanterie puis a? partir de 1962, l’emblématique 6e RPIMA (Régiment parachutiste d’infanterie de Marine), cher au Général Marcel Bigeard (1916-2010). Il était l’héritier du 6e BPC (Bataillon de parachutistes coloniaux) crée? en 1948 en Bretagne et qui fut a? Quimper puis Saint Brieuc, avant d’être engage? en Indochine ou? il sauta sur Die?n Bien Phu avec le commandant Bigeard a? sa tête. De retour d’Algérie, il s’installe a? Mont-de-Marsan, est engagé en Opex, bien qu’ayant des appelés du contingent tous volontaires. Il est dissous en 1998 a? la suite de la professionnalisation des armées. Toutefois, en 2019, il renaît avec le Centre de formation initiale des parachutistes affectés a? la 11e Brigade parachutiste, implante? au Camp de Caylus, reprenant l’étendard et les traditions du 6e RPIMA. Dans la ville, le quartier Bosquet déserte? par l’Armée de terre est devenu une cite? administrative.
Pour cette 6e étape, les coureurs partiront de Tarbes, ville connue pour ses haras. Sous Louis XIV, Colbert souhaite développer l’élevage Français, afin de réduire les dépenses, plutôt que d’aller acheter à l’étranger. C’est ainsi que Colbert signe en 1665 un décret qui annonce la création des haras. Supprimé par la constituante, c’est Napoléon qui les rouvrira, et Tarbes en est alors gratifié d’un. Jusqu’en 2016, le haras de Tarbes est l’un des Haras nationaux français. Il donne naissance au meilleur cheval d’armes européen : le cheval Navarrin, issu d’un croisement entre la race indigène, la race anglaise, et des étalons arabes importés d’Orient au XIXe siècle. L’élevage actuel est orienté vers les chevaux de compétition.
Les coureurs s’élancent aujourd’hui de Pau, une ville marquée par l’histoire du Tour, puisque c’est la 74e fois qu’elle l’accueille.
Léon Gautier, jusqu’alors dernier survivant des 177 Français ayant débarqué en Normandie, est décédé ce lundi 3 juillet 2023 à l’âge de 100 ans. Membre du Commando Kieffer, il participa à la totalité de la bataille de Normandie, prélude à la Libération.
Située dans les Landes, cette commune connue pour sa tauromachie (Feria de Dax) et son amour du rugby, est également un haut lieu de l’aviation de l’armée française. Le 1er avril 1957 naissait l’École de spécialisation de l’aviation légère de l’Armée de terre (ES-Alat) à Dax, comprenant à l’origine un escadron d’avions et un escadron d’hélicoptères. Dès 1963, à l’issue du conflit algérien, l’instruction était divisée en deux branches, avec la formation initiale à Dax, et la formation combat dans l’école d’application située à Cannet des Maures en Provence. Mais en 1995, après une phase d’expérimentation d’un an, les deux écoles (l’ES-Alat et l’EA-Alat) fusionnent en une seule école d’application : l’EA-Alat. Ainsi, la base école général Navelet de Dax et la base école général Lejay du Cannet des Maures sont alors rassemblées sous un commandement unique. En 2000, sa vocation interarmées s’est vue confirmée par sa reconnaissance comme « l’école interministérielle et interarmée du pilotage de base ». C’est pourquoi aujourd’hui, les élèves pilotes des trois armées et de la gendarmerie effectuent leur formation initiale à Dax, avant de terminer leur cursus dans leurs armées respectives. En novembre 2006, conséquence de la fermeture de l’école de pilotes de l’armée belge, l’EA-Alat de Dax a accueilli les premiers élèves pilotes belges, au sein de la nouvelle brigade franco-belge. Renommée depuis août 2009, elle s’appelle désormais l’école de l’aviation légère de l’armée de terre (EAlat).
Bayonne est une ville qui, dès le Xe siècle, acquiert une importance militaire et commerciale. En effet, le mariage entre Aliénor d’Aquitaine et Henri Plantagenêt, comte d’Anjou et du Maine, duc de Normandie et futur roi d’Angleterre, a fait de Bayonne une place d’échanges maritimes avec l’Angleterre. En outre, avec sa proximité avec l’Espagne, Bayonne joua un rôle stratégique majeur, avec des relations franco-hispaniques complexes, suscitant la ratification de plusieurs traités (traité de Bayonne en 1856, 1862 et 1866, qui vient préciser le traité des Pyrénées).
La RDN est fière d'accompagner Nemrod – Enjeux contemporains de défense et de sécurité et ses auteurs dans la promotion de ce Cahier de la RDN. Venez retrouver l'équipe et les auteurs de « La guerre des sanctions » le mercredi 2 avril à la Librairie Pedone à Paris pour un temps d'échange sur ce sujet qui fait l'actualité.
Rendez-vous :
Mardi 2 avril
18h30-20h30
13 rue Soufflot – 75005 Paris
Librairie Pedone
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