Au mois de mai dernier, la Grande-Bretagne a, pour la seconde fois, posé officiellement sa candidature au Marché Commun. Les représentants des six pays membres se sont alors réunis, mais seulement en juillet, pour examiner la situation. Afin de bien montrer qu’ils se bornaient à la question préalable et n’examinaient pas la requête au fond, ils n’ont invité aucun délégué de la Grande-Bretagne à présenter son dossier. Celui-ci avait d’ailleurs été ouvert quelques jours plus tôt, à La Haye, par M. George Brown, Ministre britannique des Affaires étrangères, devant une assemblée internationale plus vaste, celle de « l’Union de l’Europe occidentale ». Lire les premières lignes
L’importance stratégique d’une zone évolue dans le temps à mesure que ses composantes propres : ressources diverses (1), bases (2)… évoluent elles-mêmes dans leur nature, leur utilisation, leur environnement ou avec l’apparition de nouvelles techniques ou de nouvelles données telles que l’accroissement du rayon d’action des navires ou des avions, le fait nucléaire ou spatial… Cette importance varie aussi selon les puissances intéressées en fonction du caractère géopolitique de la zone et du rôle qui lui est imparti dans les stratégies respectives, elles aussi évolutives, de ces puissances. Lire les premières lignes
Au début de cet été, nous avons essayé de discerner les choix qui s’offraient aux États arabes, éprouvés par une lourde défaite (1). Nous estimions alors que, pour eux, toute continuation de la lutte, fût-ce par le moyen de la guérilla, était pour le moment illusoire, et qu’aucune reprise ultérieure du combat n’offrait de perspectives dans un délai prévisible, tandis qu’il était possible à l’arabisme révolutionnaire de s’assurer de grands avantages par une diversion en Arabie du Sud. Ces anticipations, que les faits n’ont pas démenties, impliquaient que l’arabisme, sans nullement consentir à une capitulation, en vînt à envisager quelque solution politique, nécessitant une certaine modération, la réalisation d’une entente interarabe au moins partielle, la renonciation à des « armes économiques » d’emploi difficile, la préférence donnée à des tâches internes de développement. De telles idées se sont effectivement fait jour dans le monde arabe : sans doute n’ont-elles pas prévalu dans toutes les capitales arabes, et n’ont-elles été, nulle part encore, poussées jusqu’à la totalité de leurs conséquences logiques : mais à certains égards nos prévisions dans ce sens ont été dépassées par les événements, puisque le Raïs a adopté une attitude de modération que nous estimions utile et possible mais non pas certaine, et puisque malgré les événements d’Aden un accord a pu intervenir entre Arabie Séoudite et République Arabe Unie. Lire les premières lignes
Extrait des Mémoires du général Delétoille : l'article traite du canon de 75, de sa conception, de sa fabrication et de sa mise en service auquel le général fut intimement lié. Lire les premières lignes
Chroniques
Durant la période des vacances, l’activité des institutions internationales n’a guère attiré l’attention de l’opinion publique. Sans doute aurait-il fallu, pour qu’il en fût autrement, que quelque événement particulièrement grave menaçât directement la paix mondiale, les institutions internationales à vocation politique ou militaire ne pouvant guère prévenir les conflits, et ne pouvant qu’essayer de les minimiser, parfois de les réduire, lorsqu’ils ont éclaté. Comme les Nations unies n’ont pu jusqu’ici que formuler des vœux pieux à propos de la guerre du Vietnam, et qu’elles ont témoigné de leur impuissance lors de la phase guerrière du conflit israélo-arabe, elles ne pouvaient guère qu’enregistrer, à propos de ces deux problèmes, les événements qui survenaient. Lire la suite
Création d’une nouvelle division française ; matériels nouveaux Lire la suite
URSS : la journée de l’aviation Lire la suite
Les incidences maritimes des conflits du Moyen-Orient et du Vietnam Lire la suite
Les répercussions du conflit israélo-arabe en Afrique noire Lire la suite
Bibliographie
De même qu’au cours d’une discussion, il faut savoir asséner un coup de poing sur la table au moment propice, ni trop tôt, ni trop tard et dans l’élan des paroles et des attitudes, de même faut-il utiliser la force dans le contexte compliqué des relations internationales. Telle pourrait être, exprimée en termes familiers, la leçon du livre du général Beaufre. Lire la suite
Le développement rapide des sciences a eu sur les relations internationales un effet considérable et multiple, dont il n’est pas certain que le grand public, et même le public plus averti, en soit exactement conscient. Cet ouvrage se propose d’indiquer, en se servant plus particulièrement de l’exemple de la puissance technologique américaine, à quel point notre vie de tous les jours est en réalité touchée par les transformations scientifiques du monde actuel. Lire la suite
L’Arabie saoudite reste sans doute pour beaucoup de lecteurs un pays mystérieux au cœur d’un désert de pierres mais auréolé des merveilleuses richesses du pétrole. Si l’information est courte, l’image n’en est pas moins haute en couleurs. Le livre que voici donnera des vues plus précises qui détruiront les légendes sans toutefois faire cesser le mirage. Lire la suite
La Suisse s’est trouvée pendant la dernière guerre au cœur d’un continent bouleversé. Elle a maintenu sa neutralité et a sauvegardé son indépendance. Un tel résultat peut sembler tout naturel. René Wüst l’apparente à un miracle, dont il fixe l’origine aux décisions et à l’attitude prises, au mois de mai 1940, par le Commandant de l’Armée helvétique, le général Guisan, et le président Rudolph Minger. Lire la suite
L’auteur s’est déjà fait connaître, notamment par deux livres qui ont eu un large succès mérité : Suez-ultra-secret et La chasse aux savants allemands. Il entreprend d’écrire la vie de Ben Gourion, sans cacher qu’il ne sera pas objectif. La personnalité de l’homme d’État israélien a, en effet, ébloui l’auteur qui s’est attaché davantage à prouver en quoi elle était exceptionnelle qu’à écrire une histoire que les siècles futurs pourraient ratifier. Aussi trouve-t-on dans cet ouvrage les qualités d’enthousiasme, de brio, de ferveur et de vie intense qui vont bien à Michel Bar-Zohar. Le livre se lit d’une traite, comme un récit merveilleux d’une vie hors série. Lire la suite
Le principal mérite de ce court historique de la bataille des Ardennes nous semble résider dans le fait qu’il la replace dans le cadre d’ensemble de la guerre et la dépouille de ses légendes et des mythes qu’elle avait engendrés. L’événement, à l’époque, avait frappé de stupeur ; les Américains, qui se croyaient déjà vainqueurs, s’étaient vus brusquement bousculés dans des conditions telles qu’ils auraient pu imaginer le pire. Plus tard, plus ou moins inconsciemment, les faits furent transposés ; il se forma une véritable légende épique de cette bataille, qui exagéra l’effondrement américain initial, comme le redressement qui lui fit suite ; bientôt, la bataille se cristallisa dans l’incident de Bastogne et la fameuse réponse du général McAuccliffe, comparée à celle de Cambronne à Waterloo. Lire la suite
L’auteur, Jean-Claude Quennevat, médecin spécialiste, passionné d’histoire napoléonienne, a réuni, depuis trente années, les documents qui ont permis de réaliser cet ouvrage. Vous accompagnerez, pas à pas, les « grognards » de l’Empire, depuis la célèbre bataille d’Austerlitz jusqu’à la dernière campagne de Belgique en 1815. Lire la suite
« En instituant Nuremberg, les Alliés ont évoqué la sagesse des Nations. Des mots… ». Telles sont les deux dernières phrases de ce livre curieux, attachant et gênant à la fois. L’auteur s’est donné pour tâche de décrire minutieusement, dans les plus petits détails, la vie des chefs et dirigeants allemands qui ne furent pas condamnés à mort au procès de Nuremberg et passèrent des années en prison, dans la prison de Spandau d’où le dernier d’entre eux, Rudolf Hess, a été récemment libéré. Lire la suite
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