Le problème de l’arrière intervient ou est intervenu non seulement dans des cas à peu près uniquement terrestres, mais aussi dans d’autres partiellement ou totalement maritimes. Lire les premières lignes
« Avec dix hommes armés, on doit traverser l’Afrique. » Lire les premières lignes
L’auteur a rempli du 3 juillet au 31 octobre 1948 les fonctions d’officier de liaison français auprès des éléments de l’Aviation américaine chargée d’assurer le ravitaillement aérien de Berlin. Pendant près de trois mois, il a pu suivre de très près cette extraordinaire expérience. On trouvera ci-dessous le récit de ce qu’il a vu et l’exposé des observations qu’il a faites en vivant au milieu des Américains et en confrontant leurs méthodes avec celles prévues par nos règlements. Lire les premières lignes
Chroniques
L’Institut des Hautes études de Défense nationale, dont la création avait été décidée le 2 octobre 1946, en comité de Défense nationale, a ouvert ses cours, le 29 novembre dernier, sous la présidence de M. Ramadier, ministre de la Défense nationale. Lire les premières lignes
L’approche de l’hiver, avec son cortège de vent, de pluie, et surtout de brume, présentait pour les organisateurs et les exécutants du pont aérien de Berlin un problème que d’aucuns pensaient insoluble. Or, il semble bien que, grâce aux derniers perfectionnements de la technique radio-aéronautique, les Anglo-Saxons soient en mesure de poursuivre sans interruption leur tâche colossale : celle de ravitailler uniquement par la voie des airs 2 500 000 Berlinois (cf. dans ce numéro l’article du capitaine L. Anthony) ! Lire les premières lignes
Bibliographie
Dans son livre, Pourquoi l’Armée Rouge a vaincu, le général Guillaume, spécialiste des questions russes, analyse, objectivement et méthodiquement, les causes du succès de l’armée de l’URSS dans sa lutte entre Germains et Slaves. L’auteur expose, avec netteté, les causes politico-militaires qui ont amené l’URSS, certaine d’avoir à lutter contre l’Armée hitlérienne, à préférer une alliance allemande à une entente avec le bloc France–Angleterre ; cette trêve procurait à l’URSS le temps indispensable pour préparer son industrie de guerre. Lire la suite
Le problème de la guerre tel qu’il a été étudié du point de vue doctrinal par les Allemands est traité par le colonel Carrias dans une étude d’un intérêt de premier ordre. La corrélation qui existe entre la pensée et l’activité intellectuelle des militaires fait l’objet d’un préambule au cours duquel est évoquée l’évolution de la pensée allemande et sont indiqués les liens qui rattachent la vie de la nation à celle de son armée. Lire la suite
M. François Charles-Roux, membre de l’Institut, lorsqu’il était ministre de France à Prague, a pu mettre à profit bien des renseignements que le gouvernement tchécoslovaque avait fait puiser dans les archives autrichiennes, notamment sur les négociations de Berlin avec Vienne pendant la guerre de 1914-1918 et sur les moyens employés par le gouvernement autrichien pour arrêter une guerre dont il put bientôt prévoir l’issue fatale. C’est à l’agonie d’un Empire que nous assistons dans ce livre sur la Paix que recherchent les diplomates de Berlin et de Vienne sans jamais arriver à se mettre d’accord. L’Autriche essaye en vain de se dérober à l’emprise de son redoutable allié ; elle n’ose pas le braver ouvertement ni rompre en secret le lien qui la mène à l’abîme. La simplicité avec laquelle M. François Charles-Roux expose ce grand drame de l’histoire ne fait que mieux ressortir tout ce qu’il a de profondément tragique.
C’est une œuvre vraiment colossale, dont le savant professeur de littérature allemande à la Faculté des Lettres de Nancy vient de poser la première base. Œuvre immense, fruit de quinze années d’études et d’enseignement, et qui devrait être comme le livre de chevet pour tout chef, militaire ou civil, qui est appelé par ses fonctions à travailler en contact avec les Allemands. Il ne s’agit rien moins, en effet, que d’une synthèse des problèmes allemands tels qu’ils se posent, non seulement du point de vue strictement littéraire, mais du point de vue général de la civilisation germanique. Ce pays, en constant « devenir », avait reçu de Bismarck, avec la victoire, et de la défaite de 1918, un aspect unitaire. La débâcle de 1945 l’a disloqué. Lire la suite
Ancien Saint-Cyrien, M. Robert Darcy présente dans une plaquette de 60 pages ce qu’il appelle l’oraison funèbre pour la Vieille Armée mais qui, en réalité, est une critique dans le sens précis du mot de l’organisation, des qualités et des défauts de l’armée française au début de la Seconde Guerre mondiale. L’auteur émet d’abord l’idée que la France « hait » son armée. Il attribue ce sentiment aux causes historiques, au sentiment d’envie et de jalousie de gens pénétrés du désir immodéré d’égalité et qui rejettent sur l’armée la responsabilité de tout ce qui s’est passé. Cette armée a prêté le flanc à la critique. Il est malheureusement exact qu’il y a eu des lâches, comme si une Nation ne comptait que des héros, elle a été mal commandée par des cadres vieillis, mais ces cadres ont été choisis et imposés par la politique et les essais de rajeunissement se sont toujours heurtés aux réactions des partis. L’armement était insuffisant, souvent périmé, en raison des faibles crédits consentis ; l’auteur indique que les SFIO, jusqu’en 1936, et les communistes, jusqu’en 1945, ont toujours voté contre les demandes présentées par le gouvernement ; ces crédits eux-mêmes étaient déjà amenuisés par l’ingérence de la politique : causes déjà signalées par le maréchal Joffre dès 1911. Lire la suite
C’est une excellente idée qu’ont eue MM. Louis André et Léon Noël de donner une édition nouvelle du Testament politique du cardinal de Richelieu. Lire la suite
Le commandant Kilian retrace, dans ce livre, l’histoire des multiples activités de la « Brigade marine » du corps expéditionnaire d’Extrême-Orient, depuis l’arrivée de ses premiers éléments à Saïgon (octobre 1945) jusqu’à sa dissolution au début de 1947, période pendant laquelle il en a exercé le commandement. Lire la suite
Cet ouvrage constitue un exposé général des opérations qui ont permis au Détachement d’Armée des Alpes de libérer en deux mois, au prix de durs combats, les Alpes Françaises. Il est complété par le récit des combats livrés dans l’Ubaye, dans le Vercors, en Savoie, dans le Dauphiné et dans les Alpes-Maritimes par les unités FFI (Forces françaises de l’intérieur) secrètement constituées lorsque celles-ci, au moment du débarquement allié, reçurent l’ordre d’engager la lutte contre les Allemands. Lire la suite
C’est un livre bien émouvant que le Dr Marcel Junod a consacré au rôle joué par la Croix-Rouge dans la dernière guerre. Il vient à point au moment où cette dernière a tenu à Stockholm ses assises internationales. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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