Version condensée, à l'intention de la Revue de Défense Nationale, d'une conférence prononcée, le 16 janvier 1967, devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire les premières lignes
Il est encore trop tôt, à l’heure où nous écrivons, pour décrire et analyser dans son ensemble la nouvelle crise de Palestine. Mais, quel que doive être l’aboutissement, imprévisible encore aujourd’hui, de cette dramatique tension, il semble à propos de s’interroger sur les circonstances dans lesquelles le différend arabo-israélien, chronique de longue date, a brusquement repris tant d’acuité et d’urgence. Lire les premières lignes
Extraits d'une conférence prononcée à l’École supérieure de guerre aérienne.
Une étude sur les rapports entre la pensée et la langue n’a, a priori, que peu de liens avec la bruyante actualité chinoise. Pourquoi donc cette recherche ? Deux motifs pourraient la justifier : Lire les premières lignes
Le souci des coûts et des rendements gagne lentement les administrations publiques. Un « comité central » s’en préoccupe depuis 1946. Des voix autorisées s’emploient, dans les revues et les journaux, à démontrer que les services publics ne sont nullement condamnés à la mauvaise gestion, s’ils prennent la peine d’installer et de faire fonctionner des mécanismes administratifs propres à produire l’effet stimulant qu’exerce la concurrence sur l’entreprise privée. L’administration des armées ne reste pas étrangère à ce mouvement, et nombreuses sont les études qui s’efforcent de mieux asseoir, sur des critères d’efficacité et de coût, soit l’ensemble de la gestion de l’énorme « affaire » qu’elles constituent, soit, plus particulièrement, telle catégorie de décisions importantes. Lire les premières lignes
À partir de l'ouvrage de Jacques Nobécourt et Jean Planchais (L'histoire politique de l'Armée) et celui de Jean Feller (Le dossier de l'Armée française).
Chroniques
Certains des événements qui se sont déroulés à partir de la fin de mai (1967) ont, une nouvelle fois, mis en évidence ce fait qui, pour fondamental qu’il soit, est parfois négligé, à savoir que les institutions internationales subissent plus qu’elles ne dirigent les politiques nationales. Aussi longtemps que ces institutions ne disposeront pas de pouvoirs supranationaux – et l’on voit mal comment de tels pouvoirs pourraient leur être attribués dans l’état présent des esprits – il ne peut en être autrement. Aussi bien l’activité de ces institutions internationales complète-t-elle celle des organismes nationaux, sans se substituer à elle. L’accord américano-soviétique sur le conflit israélo-arabe au Conseil de sécurité n’infirme pas cette constatation, bien au contraire, le Conseil de sécurité n’ayant été que le creuset dans lequel les deux puissances thermonucléaires ont pu donner une forme concrète à leur commun souci de ne pas permettre à un conflit régional de s’amplifier en conflit général. Lire la suite
Les forces de défense françaises Lire la suite
Les Forces aériennes en présence au Moyen-Orient Lire la suite
L’activité maritime internationale aux mois d’avril et de mai Lire la suite
La crise fédérale au Nigeria Lire la suite
Bibliographie
Le général Bouscat se trouvait en Algérie, en congé d’armistice, lorsque se produisit le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942. Ayant repris du service, il effectue, du 11 avril au 28 mai 1943, une mission à Londres, au cours de laquelle il est chargé d’assurer la liaison entre le général Giraud, alors Commandant en chef militaire et civil à Alger, et le général de Gaulle ; en même temps, il prend contact avec les personnalités anglaises, notamment celles qui pourront aider à la renaissance d’une aviation française dotée de matériels modernes. Lire la suite
L’auteur est bien connu de nos lecteurs. Ils n’en seront que plus attentifs à cet important ouvrage, qui relate, au long d’une étude à la fois très claire et très objective, l’histoire du monde depuis la fin du dernier conflit, à travers celle des découvertes en physique nucléaire et de leurs applications aux armements. En effet, Claude Delmas estime que depuis 1945 la vie internationale s’est déroulée « à l’ombre de la menace nucléaire ». Il serait difficile de ne pas partager son avis sur ce point : les événements parlent suffisamment haut pour qu’une démonstration soit aisée. Lire la suite
Un jeune professeur canadien français parle de son pays et des problèmes qui s’y présentent, avec une telle conviction, une telle passion et souvent une telle émotion qu’il captive et empoigne le lecteur. Celui-ci voit le Canada français, non plus du dehors ou sous son aspect folklorique, non plus sous les traits austères d’une description à base d’économie et de chiffres, mais dans les violents remous de son âme, au moment où il veut s’affirmer et maintenir sa civilisation propre dans une Amérique du Nord anglo-saxonne. Lire la suite
D’une lecture aisée en même temps qu’agréable, chacun de ses chapitres étant divisé en de nombreux paragraphes portant un titre que la grande presse à sensation ne renierait pas, ce livre n’en est pas moins une étude fort sérieuse et fort complète de l’activité des services spéciaux français avant et pendant le dernier conflit mondial. L’auteur en fit partie ; aussi ne faut-il pas s’étonner que perce, dans l’ensemble de l’ouvrage et plus particulièrement dans ses dernières pages, la nostalgie de l’ancien « SR » tel qu’il existait dans notre armée, un service de renseignement proprement militaire. Lire la suite
Délaissant les études de stratégie, Éric Muraise s’est penché cette fois sur l’énigme du Temple, après tant d’historiens. Il l’a placée dans le cadre du mythe traditionnel du « Roi perdu », qui remonte au Ve siècle et se manifesta par des prédictions selon lesquelles un descendant des Rois de France régnerait « vers la fin des temps » sur l’Empire romain reconstitué. Mais des légendes analogues ont couru dans d’autres pays d’Europe, où la réapparition de rois ou de princes célèbres a été annoncée pour les temps futurs. Nostradamus s’en mêlant, l’affaire prit, sinon une certaine consistance, du moins davantage de renom et d’autorité. La disparition de Louis XVII vint apporter à toutes ces traditions une sorte de rebondissement, voire pour certains de confirmation sur des données historiques ; la Restauration de 1815 avait été de trop courte durée pour que les Légitimistes s’en puissent contenter. Lire la suite
Les articles publiés dans le Figaro d’octobre 1962 à janvier 1966 se trouvent ici réunis en un volume qui fait suite à un ouvrage semblable, paru en 1962. Les sujets sont divers, inspirés par l’actualité du moment ; les commentaires et les réflexions sont nourris de l’expérience d’une vie particulièrement bien remplie. Lire la suite
Le but de l’auteur était, en racontant l’histoire de notre armée de 1914 à 1962, pendant un demi-siècle, d’expliquer les motifs profonds de ses réactions au moment où s’achevait la guerre d’Algérie. En 1914, l’armée et le pays faisaient corps, dans une unité de sentiments et de volonté qui a rarement été atteinte à ce point au cours de notre histoire : en 1962, ils étaient séparés, physiquement et moralement, ne se comprenaient plus et se dressaient parfois l’un contre l’autre dans des affrontements passionnés et sanglants. Lire la suite
Autour d’une statue colossale, un homme méticuleux promène une loupe et note les petits défauts de la pierre, qu’ils viennent du matériau lui-même ou des atteintes du temps. Il les note inlassablement, impitoyablement. C’est ainsi, nous semble-t-il, que peut être figurée l’œuvre de Lord Moran. Le lecteur en retire une impression de gêne. Il est évident que les grands hommes sont hommes avant d’être grands. La répétition des petitesses inéluctables est à la longue déplaisante, lorsqu’elle s’étend sur des centaines et des centaines de pages. Lire la suite
Premier né d’une nouvelle collection, le livre de Louis Franck est un document de référence en même temps qu’un instrument de travail. L’ampleur, la complexité et l’austérité du sujet ne se prêtaient guère à une œuvre de lecture courante qui aurait exposé une thèse sur les conditions et l’orientation de l’économie américaine. Bien que l’ouvrage soit divisé en de nombreux chapitres relativement courts, groupés en sept parties, bien que le texte soit en conséquence très « aéré », le lecteur doit suivre l’auteur avec une grande attention et épouser de près un raisonnement étayé de nombreux chiffres statistiques. Lire la suite
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