En mai 1939 – il y aura bientôt cinquante ans – paraît le premier numéro de la « Revue des Questions de Défense Nationale ». Celle-ci se propose, dans une livraison mensuelle, « d’attirer l’attention sur les grands problèmes qui, à des titres divers, intéressent la défense nationale et sollicitent le concours de toutes les activités… » Lire la suite
Discours du Premier ministre à la 1re session européenne de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 15 novembre 1988. Lire la suite
L'auteur, toujours passionné par les questions de stratégie navale, aborde dans le texte ci-dessous un sujet dont on a peu parlé récemment et qui revêt pourtant une importance majeure dans la défense du Vieux Continent : le flanc Nord de l'Europe, espace maritime souvent inhospitalier bordant des pays nordiques dont la politique nous laisse parfois perplexes. Lire les premières lignes
« Notre sécurité nationale est inextricablement liée à notre force économique ». Cette phrase de Clinton W. Kelly, assistant spécial au département de la Défense américain, peut servir d'introduction à cet article, dont le titre a d'ailleurs pour complément : « Pour une meilleure harmonisation de la politique militaire et des choix en matière de haute technologie civile ». À l'heure où un des sujets majeurs est la sécurité européenne, cette recommandation prend toute sa valeur.
Cet article est une analyse de l'opinion française sur l'Allemagne de l'immédiat après-guerre à travers les textes publiés par notre revue à cette époque. L'auteur s'est intéressé à ce sujet à l'occasion des recherches effectuées en vue d'une thèse de doctorat sur « Le blocus de Berlin ; les Alliés, l'Allemagne et Berlin de 1945 à 1949 », dirigée par le professeur Bariéty et soutenue à la Sorbonne en 1987.
L'auteur fait l’éloge, et en même temps le point de sa mise en œuvre, de la Déclaration universelle des droits de l’homme qui fut rédigée par l’Organisation des Nations unies (ONU) il y a quarante ans, le 10 décembre 1948. Lire les premières lignes
L'auteur nous décrit tous les problèmes qui se posent en Transcaucasie où de nombreuses ethnies cohabitent et se sont affrontées au cours des siècles. Elle dénonce le « russo-centrisme » qui ne peut plus satisfaire les populations qui, en plus, viennent d'être touchées par l'un des plus forts séismes du siècle qui a ravagé la région début décembre
En avril et mai 1986, nous avions publié l'étude effectuée par deux élèves-officiers de l'École navale sous la direction de M. Vigarié sur la signification stratégique de l'espace caraïbe. Près de trois ans plus tard, le général (CR) Yves Salkin, spécialiste de cette région et de toute l'Amérique latine d'ailleurs, fait le point sur la présence militaire nord-américaine dans les Caraïbes et nous en donne la raison majeure, passée, présente et future : la défense du front Sud des États-Unis.
L'auteur nous avait présenté, en avril dernier, une synthèse très complète sur l'Inde, cette grande puissance d'Asie du Sud. Il étend aujourd'hui sa réflexion à l'océan Indien tout entier à l'occasion des accords sur l'Afghanistan, de la cessation des hostilités entre l'Iran et l'Irak, et des élections américaines. Nos lecteurs pourront aussi se reporter à l'article de Nicolas Polystratu, paru dans notre livraison de décembre dernier.
Après un séjour assez long au Japon, l'auteur a souhaité nous faire part de certaines impressions récentes que lui avait faites son pays. Elle développe cette idée d'une communauté Asie-Pacifique qui prend de plus en plus d'importance dans les esprits japonais et qui pourrait s'opposer à un « éventuel protectionnisme européen ». Par ailleurs, nombreux sont les États de cette région qui craignent le leadership de l'Empire du Soleil-Levant ; d'où une grande circonspection dans la mise en place des institutions de cette communauté. Lire les premières lignes
D'abord intéressée par l'Espace à des fins militaires, la République populaire de Chine, compte tenu de ses progrès rapides dans ce domaine, cherche à en explorer toutes les possibilités, y compris les prestations de services pour des firmes étrangères et la coopération technique avec des pays tiers.
« Nos querelles sont grammairiennes », soutenait Montaigne. Il est d’ailleurs heureux qu’il en soit ainsi, car nous savons depuis le Cratyle de Platon que le langage n’est pas seulement l’expression de la pensée. Dans le sujet qui nous occupe, mieux vaut sans doute faire référence à Hermès : en qualité d’interprète de la volonté de l’Olympe n’établit-il pas une étroite relation entre le langage et le commerce dont il est le dieu tutélaire ? Nous inciterait-il, parce que les échanges économiques et notre vie politique sont fort intriqués, à émonder notre langage en écartant le mot indépendance en raison des illusions qu’il sécrète ? Nul doute que le vocabulaire politique aurait besoin d’être soigneusement débroussaillé, mais de telles prophylaxies ne se justifient que par leur efficacité et à condition qu’elles n’entraînent pas de plus graves désordres. Lire les premières lignes
Chroniques
Un député italien à l’Assemblée de Strasbourg suggère de créer une Cour européenne contre le terrorisme. Le projet a retenu l’attention de la commission juridique mais il n’a pas encore été discuté en assemblée plénière. L’initiative n’est pas dénuée d’intérêt mais elle soulève, nous semble-t-il, bien des difficultés. Les différends qu’a fait naître l’affaire City of Poros (attentat terroriste commis le 11 juillet 1988 par un groupe palestinien sur ce navire de croisière) entre les investigations de la police française et les conclusions des autorités grecques suffisent à justifier la mise sur pied d’une telle cour. En 1985, déjà, la Yougoslavie avait enfreint les règles en refusant de livrer aux États-Unis Aboul Abbas, alors chef du Front de libération de la Palestine (FLP) et impliqué dans le détournement d’un autre navire de croisière, l’Achille Lauro, le 7 octobre 1985, en prétextant qu’il ne fallait pas confondre terrorisme et lutte de libération. Cela nous conduit au cœur du problème. Lire les premières lignes
• « L’avenir de la posture de dissuasion de l’Otan, une perspective américaine » ; The Atlantic Community Quarterly, été 1988. Dans ce numéro de l’organe du Conseil atlantique des États-Unis, R. James Woolsey, ancien sous-secrétaire à la Marine, se place d’emblée dans les partisans de l’armement nucléaire en citant un Français : « Mille ans d’histoire européenne nous ont appris une chose : la dissuasion conventionnelle ne marche pas ». Il décrit la genèse du traité INF (Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire) à partir du refus de l’ancien président Carter de mettre en place la bombe à neutrons en Europe. Lire les premières lignes
Invité par l’Institut suédois de recherche politique (SIPRI), à prononcer un discours à l’occasion d’une cérémonie consacrée à la mémoire d’Olof Palme (Premier ministre suédois de 1982 jusqu’à son assassinant en 1986), le maréchal Akhromeyev, chef de l’état-major général (CEMG) soviétique, a abordé une nouvelle fois, le 29 septembre 1988 le thème du contrôle des armements. Lire les premières lignes
Le budget de la défense a été adopté par l’Assemblée nationale le 2 novembre 1988, par 324 voix contre 27 et 223 abstentions. Rédigée avant la discussion du budget au Sénat, cette chronique s’appuie sur les textes de la loi de finances, de la conférence de presse de M. Chevènement, des rapports parlementaires (1) et des débats à l’Assemblée. Lire les premières lignes
Le Cours supérieur des systèmes d’armes terrestres (CoSSAT) fête cette année le trentième anniversaire de sa création. En effet, c’est en janvier 1958 que l’État-major de l’Armée de terre (EMAT), motivé par le récent développement du champ d’application des missiles, lance une nouvelle filière de formation d’officiers. Le Cours supérieur engins, missiles et roquettes (Cosem) est à cette époque en partie dispensé à l’École nationale supérieure de l’armement (1) et en partie à l’École militaire. Lire la suite
La XIe exposition de matériels pour les forces navales s’est tenue au Bourget du 24 au 29 octobre 1988. Ce rassemblement biennal des principaux concepteurs et équipementiers français en matière de marine militaire est devenu classique. Selon une tradition désormais bien établie, les diverses délégations étrangères avaient été invitées auparavant à découvrir à Brest navires et matériels en service dans la Marine nationale. Lire les premières lignes
La chronique du mois dernier montrait que la nécessité de changer les conditions d’exécution d’une mission d’assaut aérien était née d’un syllogisme aux conséquences redoutables : la précision d’un armement classique air-sol (bombe, roquette, obus) diminue quand la distance de tir augmente ; en conséquence, pour détruire son objectif, l’avion doit s’approcher au plus près de la cible ; or, le risque d’être abattu, donc d’échouer dans sa mission, s’accroît considérablement à l’approche du but compte tenu de la densité et de la précision des défenses antiaériennes adverses. Lire les premières lignes
Fin octobre 1988, les diplomates américains n’étaient pas parvenus à dénouer l’écheveau d’incompréhensions, de malentendus, de soupçons enveloppés de mauvaise foi, qui caractérise la situation en Afrique australe. Ils devaient tenir compte, tout en cherchant à démêler les fils, de l’état des conversations américano-soviétiques qui conditionnent, qu’on le veuille ou non, l’ampleur des compromis que chaque camp est susceptible de consentir. Il leur fallait aussi prendre en compte les limites que des considérations de politique intérieure imposent aux concessions que chaque État participant est capable de faire. Et dans ce domaine, ils ne pouvaient se fier qu’aux déclarations plus ou moins calculées des pouvoirs en place. La trêve permettait d’approfondir ce dialogue, mais n’assurait pas la paix. Elle n’ouvrait même pas une telle perspective car le principal problème de l’Afrique australe, celui de l’apartheid, ne figure pas au programme des discussions et n’est posé qu’en filigrane. C’est pourtant lui qui provoque les réticences, chaque adversaire, à propos de l’indépendance de la Namibie, sujet traité, cherchant, selon son camp, soit à temporiser l’évolution de ce régime, soit à en accélérer la chute. Lire les premières lignes
* Toute tentative d’effacer les frontières entre les deux États allemands souverains, pour ne pas parler d’une tentative de coup de force en ce domaine, serait inacceptable et même catastrophique. On doit être extrêmement clair à ce sujet. Lire la suite
Bibliographie
Renata Fritsch-Bournazel est, dans la jeune génération, la plus brillante de nos spécialistes des affaires allemandes, garantissant ainsi une relève, que nous souhaitons bien entendu la plus tardive possible, aux Alfred Grosser, Joseph Rovan, François-Georges Dreyfus et autres maîtres français en la matière. Enseignante à l’Institut d’études politiques de Paris, complètement bilingue franco-allemand et maîtrisant parfaitement l’anglais et le russe, ce qui lui donne un accès direct à toutes les sources traitant de son sujet, elle s’était déjà fait remarquer par plusieurs ouvrages publiés tant en France qu’à l’étranger, dont celui qui a diffusé sa thèse de doctorat sur le « mythe » de Rapallo (traité signé en 1922 entre l’URSS et l’Allemagne). Nos lecteurs ont d’ailleurs pu apprécier l’intelligence et la finesse de ses analyses, puisqu’elle a honoré cette revue de plusieurs articles traitant de « la détente » et de « l’Ostpolitik ». Lire la suite
Le cadre est immense, non seulement dans l’espace, caractéristique russe évidente, mais aussi dans le temps, puisque le début de l’ouvrage se situe il y a onze siècles, à la fondation de Kiev. En revanche, le sujet est limité (sinon réduit !), ainsi que l’indique un sous-titre éloquent : « Essai sur le meurtre politique », illustré en couverture par une pyramide de crânes survolés par les corbeaux. Il s’agit d’un art dont la Russie ne détient pas l’exclusivité, mais où elle a excellé au cours de toute son histoire et qu’elle a eu tendance à transformer de temps à autre en industrie. Lire la suite
On peut être sérieux sans être ennuyeux et traiter d’économie sans être pédant. Telles sont les vérités que confirment les auteurs de ce manuel destiné aussi bien au responsable d’entreprise qu’à l’honnête homme désireux de se maintenir à flot. Lire la suite
L’envol de l’Espagne, qu’il soit politique, économique, culturel ou stratégique, est désormais un fait largement acquis. Une nouvelle Espagne est entrée au sein de la Communauté économique européenne (CEE) le 1er janvier 1986, dotée d’institutions politiques mûres, d’un roi prestigieux, d’un véritable système de partis. L’économie espagnole atteint des rythmes de croissance – 5 % l’an – inégalés ailleurs en Europe. Madrid se tourne vers l’ensemble du continent latino-américain et ambitionne peut-être de constituer un jour une communauté hispanophone forte de quelque 370 millions de personnes. Lire la suite
Voici un reportage écrit dans un style alerte, très « journalistique », parfois quelque peu insuffisant. Maloubier a confessé Philippe Castille, auteur de l’attentat et spécialiste des explosifs. Maloubier brode-t-il ? Castille a-t-il roulé Maloubier ? Et qui a roulé Castille ? Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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