Janvier 1986 - n° 461

À l’occasion de cette nouvelle année, le Comité d’études de défense nationale et la rédaction de la revue Défense Nationale adressent à leurs membres, auteurs et lecteurs leurs vœux les plus sincères. Lire la suite

  p. 9-10

Allocution du ministre de la Défense devant les auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le 12 novembre 1985. Lire la suite

  p. 11-24

L'auteur, ancien auditeur de l'IHEDN et administrateur au Sénat, a, au cours de ces dernières années, préparé les dossiers au sein de la Commission des relations extérieures, de la défense et des forces armées. Il est donc très au fait des questions de défense, parmi lesquelles l'Initiative de défense stratégique (IDS) occupe une place de choix. Il nous livre ici un texte remarquable, synthèse très complète des conséquences possibles de ce projet. Candide connaît bien son sujet ! Lire les premières lignes

  p. 25-38

Cet article a été rédigé par un groupe de travail présidé par le contre-amiral (cr) Sevaistre. Ayant pour origine une initiative de l'Association des officiers de vaisseau dans les carrières civiles (AOVC), ce groupe s'est constitué sous l'égide de l'Institut français de la mer et de l'Académie des sciences d'outre-mer. Il pose des problèmes dont beaucoup sont d'une actualité brûlante.

  p. 39-52

L'auteur est professeur, ancien président de l'université Paul Valéry à Montpellier, membre du comité scientifique de la Fondation pour les études de défense nationale, directeur-adjoint de l'Institut d'histoire militaire comparée, membre du Comité d'études de défense nationale et de défense-armée-nation, président des auditeurs de l'Institut des hautes études de défense nationale du Languedoc-Roussillon. Il fait le bilan des études et enseignements de défense en France, et nous livre ses réflexions approfondies sur un sujet, la défense, dont l'intérêt ne fait que croître dans l'esprit des Français.

  p. 53-64

L'auteur a rédigé cet article d'actualité fort intéressant sous la direction de M. Hubert Jean-Pierre Thomas, directeur du Centre de sociologie de la défense nationale, dans le cadre d'un séminaire de recherche sur le système militaire français. Il s'est appuyé sur les textes législatifs et réglementaires portant organisation de la défense et réforme de la décentralisation, après consultation des avis et rapports parlementaires récents.

  p. 65-82

L'auteur, connaissant parfaitement tout ce qui concerne le Moyen-Orient, se demande ce qui se dissimule derrière certaines attitudes nouvelles des dirigeants soviétiques, en particulier envers Israël. Très méfiant, il en déduit que l'Occident ne devrait pas se laisser prendre à ce qui n'est qu'un changement de tactique, les motivations et buts profonds de l'URSS restant toujours les mêmes.

  p. 83-98

Après seize ans d'un pouvoir autoritaire qui a mis le Soudan dans une situation des plus critiques, le maréchal Nimeiri a été renversé et remplacé par un conseil militaire transitoire qui s'efforce de résoudre les problèmes les plus cruciaux : économie, troubles du Sud, fondamentalisme islamique, relations avec les États voisins. L'auteur fait ici une synthèse très complète des événements qui ont conduit à la situation actuelle. Lire les premières lignes

  p. 99-114

L'implantation soviétique au Vietnam et la croissance de sa Flotte du Pacifique, le réarmement du Japon et sa coopération militaire avec la Corée du Sud, les victoires vietnamiennes au Cambodge et la nouvelle politique de la Chine dans cette région du monde font que les notions géographiques d'Asie du Sud-Est, d'Asie du Nord-Est et d'océan Pacifique sont aujourd'hui considérées comme dépassées par les stratèges de Moscou aussi bien que de Washington, qui lui ont substitué le concept d'Asie-Pacifique. Dans cette très vaste région se déroule une nouvelle guerre froide, feutrée, à l'asiatique, mais très réelle, entre les blocs soviétique et américain, la Chine oscillant entre les deux. L'auteur nous fait part de ses inquiétudes, estimant que l'Occident n'a pas toujours une vue réaliste des événements qui se déroulent dans cette région. D'ailleurs, les lecteurs pourront constater que, d'un article à l'autre sur ce sujet, les opinions varient parfois quelque peu. La longueur de cet article nous a conduits à le publier en deux parties. Lire les premières lignes

  p. 115-126

À propos de l'ouvrage de Lucien Poirier : Les voix de la stratégie publié aux Éditions Fayard (1985, 490 pages). Lire les premières lignes

  p. 129-133

Dans cette seconde partie, l'auteur aborde le problème difficile des négociations concernant l'interdiction de l'arme chimique. Il verse à ce dossier quelques réflexions personnelles fort intéressantes mais peu encourageantes. Lire les premières lignes

  p. 135-142

À propos du sommet de Genève qui a lieu du 19 au 21 novembre 1985. Lire les premières lignes

  p. 143-149

Chroniques

S’ils ne sont pas maîtres des penchants protectionnistes de leurs industriels, les États-Unis le sont des décisions du GATT (General Agreement on Tariffs and Trade). Après d’âpres discussions que nous avons relatées ici même, les pays du Tiers-Monde se sont inclinés à Genève, lors de l’Assemblée générale du GATT. Sans que de réelles concessions leur aient été consenties, ils ont accepté le principe d’un nouveau cycle de négociations commerciales sous la pression de Washington. Contre leur gré, il sera question des services, ce qui ne pourra qu’être favorable à la France. Celle-ci n’entendait cependant pas donner son accord sans l’assentiment des pays en voie de développement qui, de leur côté, souhaitaient connaître avec précision le contenu des futures négociations. Fin novembre 1985, une solution a enfin été trouvée : un comité préparatoire est mis sur pied afin de préparer le prochain round. Lire les premières lignes

  p. 151-154

• Dans le numéro d’automne 1985 de la revue britannique International Affairs (Chatham House), on trouve un article rédigé par trois doyens ou professeurs de la John F. Kennedy’s School of Governement de l’Université de Harvard, Graham T. Allison, Albert Carnesale et Joseph S. Pye. Le titre en est : « Hawks, Doves and Owls: a New Perspective on Avoiding Nuclear War » [Faucons, colombes et hiboux : une nouvelle manière d’éviter la guerre nucléaire]. Lire les premières lignes

  p. 155-159

Les rencontres au sommet présentent, à coup sûr, plus de risques que les démarches habituelles de la diplomatie, mais la stature des acteurs s’en trouve grandie de sorte qu’il est devenu normal de s’y complaire. Philippe de Commynes les déconseillait et par la suite l’inanité de l’entrevue du Camp du Drap d’or devait lui donner raison. De nos jours l’étalage des médias a remplacé la magnificence de François Ier ; la mise en scène reste cependant de rigueur et l’opinion est invitée à s’ébaubir. Lire les premières lignes

  p. 160-163

Sur les quelque 55 000 ogives, bombes ou charges qui constituent l’ensemble des stocks d’armements nucléaires dans le monde, une dizaine de mille sont entreposées ou déployées en Europe par les États-Unis et l’Union soviétique au titre de leurs systèmes nucléaires tactiques. À partir des caractéristiques propres à ces armes et au travers des modernisations successives entreprises depuis dix ans, cet article se propose d’analyser l’évolution des deux stocks en présence. Lire les premières lignes

  p. 164-167

À l'occasion du 155e anniversaire prochain de la Légion étrangère, l'auteur revient sur leur histoire et leurs nombreux faits d'armes. Il présente également la Légion aujourd'hui. Lire les premières lignes

  p. 168-171

L’aéronautique navale a fêté en 1985 son 75e anniversaire. Tout a, en effet, commencé en 1910. Cette année-là, la France vibre des exploits de quelques passionnés qui ont noms Santos Dumont ou Blériot. Les Français se sont entichés des aéroplanes et de leurs pilotes intrépides. La traversée de la Manche par Blériot a enthousiasmé le pays. Des foules immenses suivent les meetings aériens, la presse de l’époque relate dans le détail les exploits de ces nouveaux héros. Lire les premières lignes

  p. 172-176

Assurer le maintien en condition opérationnelle de tous les matériels – avions, aides à la navigation, armements, matériels d’environnement… – est l’une des tâches essentielles confiées au plan technique aux grands commandements qui composent l’Armée de l’air. Cet objectif est réalisé aux divers échelons chargés de la maintenance par l’application de mesures d’entretien et par l’exécution de travaux de remise en état. Ces opérations impliquent le remplacement périodique ou occasionnel d’équipements par des matériels neufs ou sortant de réparations et la consommation d’éléments non réutilisables. Pour faire face à ces besoins, le service du matériel de l’Armée de l’air doit constituer des stocks et livrer aux forces les rechanges destinés à compenser les consommations et à assurer une réserve de sécurité couvrant les besoins des forces aériennes en cas de crise ou de conflit pour une période donnée et dans des conditions définies par l’état-major à partir des directives gouvernementales. Lire la suite

  p. 177-179

Tanzanie : éloignement planifié du « père » de l’État et de la Nation Lire les premières lignes

  p. 180-186

* Persévérer dans notre volonté d’assurer notre sécurité par le moyen de la stratégie que nous avons choisie, qui assure notre indépendance nationale : c’est ce que l’on appelle la stratégie autonome de dissuasion… La deuxième réalité, elle est que la militarisation de l’espace, qui soit se prépare, soit se développe ici et là. en tout cas du côté des deux grandes puissances, elle, ne s’arrêtera pas par miracle… Parce qu’il s’agit d’une autre stratégie, balistique cette fois-ci et bien au-delà de l’atmosphère, il faut que la France elle-même s’y prépare : de même que le relais ne pourra être assuré, afin d’atteindre à un potentiel suffisant dans ce domaine si difficile, que si cette conception devient européenne. Lire la suite

  p. 187-187

Bibliographie

Thierry de Montbrial (dir.) : Ramses 85-86, Rapport annuel de l’Institut français des relations internationales (Ifri)  ; Éditions Atlas-Économica, 1985 ; 470 pages - Marcel Duval

Nos lecteurs le savent, puisque nous avons autrefois déchiffré pour eux ce rébus, Ramses 85-86 n’est pas le patronyme d’un pharaon resté jusque-là inconnu, mais le sigle qui désigne le « rapport annuel mondial sur le système économique et les stratégies » publié par l’Institut français des relations internationales. Ce rapport, sous-titré « Le monde déchiffré », couvre la période 1985-1986 et il est le quatrième depuis que nous avons rendu compte dans cette revue de la publication du premier. Lire la suite

  p. 188-190

Charles Zorgbibe : Textes de Politique Internationale depuis 1945  ; Puf, 1985 ; 127 pages - Claude Lachaux

On connaît l’éclatant succès du « Que sais-je ? » que Charles Zorgbibe, Professeur émérite de droit public, spécialiste des relations internationales, a consacré à l’évolution du monde depuis 1945. Cette réussite est due au fait que l’auteur a su mêler, avec un rare bonheur, la présentation objective des faits à l’exposé convaincant de ses propres convictions. Ainsi, ce que l’objectivité risquait d’apporter en sécheresse s’est trouvé compensé par l’ardeur des préférences de cet observateur exceptionnel de la scène internationale. Lire la suite

  p. 190-191

Lawrence Freedman : La stratégie mondiale  ; Éditions Bordas, 1985 ; 200 pages - Olivier Sevaistre

L’auteur de ce livre remarquablement présenté occupe la chaire d’études militaires au King’s Collège de Londres. Spécialiste réputé, il est l’auteur de nombreux ouvrages dont le dernier, « The Evolution of Nuclear Strategy » (Éditions Palgrave Macmillan) publié en 1981, devrait être soigneusement lu et médité par tous ceux qui s’intéressent de près ou de loin aux problèmes que posent au monde actuel les armes nucléaires. Lire la suite

  p. 191-192

Claude Hesse d’Alzon : La présence militaire française en Indochine 1940-1945 (préface d’André Martel)  ; Service historique de l’Armée de terre, 1985 ; 383 pages - Jacques Hugon

S’appuyant sur les témoignages des acteurs et les archives, l’auteur apporte des lumières sur un épisode mal connu de l’histoire militaire française. Il analyse successivement la conception gouvernementale de la défense de l’empire et de l’Extrême-Orient, l’organisation de la défense de l’Union indochinoise, les humiliations et la profonde solitude des Français de ce pays sans liens avec la métropole, enfin le coup de force japonais et le combat désespéré de nos unités. Lire la suite

  p. 193-193

Marcel Spivak et Armand Leoni : Les forces françaises contre l’Axe en Afrique – vol. 2 : La campagne de Tunisie 1942-1943  ; Service historique de l’Armée de terre, 1985 ; 471 pages - Jacques Hugon

Le 1er tome consacré aux forces françaises libres en Afrique de 1940 à 1943 avait été rédigé par le chef de bataillon Vincent et édité en 1983. Ce second ouvrage traite exclusivement de la participation de l’armée d’Afrique du Nord à la campagne de Tunisie : il repose sur une exploitation approfondie des archives détenues par le Service historique de l’Armée de terre, enrichies de fonds privés et de témoignages. Lire la suite

  p. 193-193

André Teulières : L’Indochine, guerres et paix  ; Éditions Lavauzelle, 1985 ; 304 pages - Jacques Hugon

Voici un ouvrage tout à fait remarquable : l’auteur, ancien officier des troupes de marine, a réussi l’exploit, en un nombre de pages réduit, de brosser une synthèse de l’histoire des trois pays Vietnam, Laos, Cambodge, depuis leurs origines. Bien évidemment, il se contente de survoler les siècles afin d’aborder de façon plus approfondie la période contemporaine. C’est-à-dire celle de l’Union indochinoise, la guerre franco-japonaise, l’émergence du communisme et du Viet-Minh, la guerre dite « française » qui s’acheva à Dien Bien Phu, la guerre « américaine », enfin l’hégémonie communiste actuelle qui mène ces pays à l’effondrement proche ou lointain : en Asie, le temps ne compte pas ! Lire la suite

  p. 193-194

Le problème du transfert des technologies, de l’endettement et du rôle joué par des sociétés multinationales a été longuement débattu. De nombreuses études y ont été consacrées notamment par les organisations internationales spécialisées : Cnuced (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement), Onudi (Organisation des Nations unies pour le développement industriel), FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture)… Le constat a déjà été dressé : coût financier et économique de ces transferts, gigantisme, préférences pour la modernité. Les études de cas présentées ici, sur l’Algérie, le Cameroun et le Zaïre, confirment, en les précisant, ces constatations générales. Lire la suite

  p. 194-194

Catherine Coquery-Vidrovitch : Afrique noire : permanences et ruptures  ; Payot, 1985 ; 440 pages - Eugène Berg

Que l’Afrique noire soit mal partie est désormais d’une si cruelle évidence qu’une telle affirmation n’a pas besoin de démonstration. Depuis l’ouvrage de René Dumont, les titres sur ce thème n’ont pas manqué ces dernières années : « Afrique étranglée », « Main basse sur l’Afrique », « Afrique désenchantée »… C’est le même tableau qui ressort : aggravation continue des famines, instabilité politique chronique, persistance des conflits interétatiques ou intérieurs, permanence des interventions extérieures, alors que l’OUA, créée dans l’enthousiasme, étale son impuissance. Lire la suite

  p. 194-195

Paul B. Stares : Space Weapons and US Strategy: Origins and Development Croom  ; Helm LTD, 1985 ; 334 pages - Eugène Berg

La militarisation de l’Espace est déjà ancienne. Le potentiel militaire des satellites a été perçu et étudié dès 1945. Au début des années soixante, des satellites militaires, aux fonctions les plus variées, ont été lancés régulièrement par les deux grandes puissances. Plus de 2 000 ont été placés depuis, sur orbite. Alors que le montant officiel des dépenses soviétiques, en ce domaine, n’est pas connu, le ministère de la Défense américain a dépensé, entre 1959 et 1984, plus de 70 milliards de dollars (courants). En 1984 ; son budget militaire spatial atteignait 10,5 Mds, soit plus de la moitié du budget spatial américain. Lire la suite

  p. 195-196

Revue Défense Nationale - Janvier 1986 - n° 461

Revue Défense Nationale - Janvier 1986 - n° 461

À l’occasion de cette nouvelle année, le Comité d’études de défense nationale et la rédaction de la revue Défense Nationale adressent à leurs membres, auteurs et lecteurs leurs vœux les plus sincères.

Comme par le passé, nous nous efforcerons de maintenir l’intérêt que suscitent des articles qui, essentiellement à dominante « défense », traitent des nombreux aspects de celle-ci : politiques, diplomatiques, économiques, techniques, sociaux, etc. D’ailleurs, dans ce monde en mutation permanente et accélérée, tous les domaines ont de plus en plus tendance à s’imbriquer. Bien évidemment, la priorité sera donnée aux sujets majeurs actuels : l’Initiative de défense stratégique par exemple, sur laquelle il est indispensable d’informer complètement mais avec sérieux et pondération ; qualités qu’il faudra aussi montrer pour ce qui concerne l’Afrique du Sud, objet de notre prochaine soirée-débat.

Qu’il nous soit donné ici l’occasion de remercier les auteurs et chroniqueurs qui viennent de tous les horizons, permettant cette diversification d’idées et d’opinions nécessaire à une revue vivante. Nous mentionnerons en particulier un nombre de plus en plus élevé d’universitaires parmi lesquels des jeunes, très enthousiastes, nous font part de leurs réflexions sur les sujets les plus variés.

Nos lecteurs remarqueront que nous avons changé la couverture de la Revue. Nous espérons que la nouvelle, moins austère, plus figurative, rencontrera l’approbation générale ; il nous a paru indispensable en effet de modernisation sa présentation ainsi que le font d’autres revues de grand renom.

Nous ne saurions terminer ce mot sans évoquer la mémoire de deux personnalités qui nous ont quittés en 1985 : M. Roger Seydoux, ambassadeur de France, vice-président du Comité, ami exceptionnel de la Revue, et M. Jacques Vernant, auteur brillant de notre chronique « Politique et Diplomatie » depuis près de quarante ans. Nous leur serons toujours reconnaissants de l’action déterminante qu’ils ont montrée au sein du Comité et auprès de la rédaction.

Enfin, que 1986 apporte le bonheur à tous ceux qui, en ce monde, ne le connaissent pas.

Jacques Hugon

Revue Défense Nationale - Janvier 1986 - n° 461

La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.

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