Juin 1967 - n° 258

Conférence à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 21 mars 1967. Lire la suite

  p. 943-951

Dossier

  p. 952-994
  p. 995-1010
  p. 1011-1017

Repères - Opinions - Débats

Texte revu et raccourci d’une conférence faite à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire les premières lignes

  p. 1018-1031
  p. 1032-1043

Composante habituelle, depuis plusieurs années, de la chronique tumultueuse des crises arabes (1), l’affaire de l’Arabie du Sud a revêtu, durant ces derniers mois, un caractère de gravité si aigu qu’il paraît nécessaire de lui accorder aujourd’hui une toute particulière attention. Aux yeux de maint observateur, cette question constitue désormais le plus redoutable élément de trouble dans le monde arabe, supplantant même, dans l’ordre d’urgence et d’importance des dangers, le classique conflit de Palestine. Lire les premières lignes

  p. 1044-1054
  p. 1055-1065

Un coup d’état impeccablement conçu et organisé sur le plan stratégique, vient de permettre à quelques jeunes officiers supérieurs, appuyés par 3 bataillons et environ 150 engins blindés, de prendre le pouvoir en Grèce dans la nuit du 20 au 21 avril dernier. Lire les premières lignes

  p. 1066-1081
  p. 1082-1087
  p. 1088-1095
  p. 1096-1102
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Chroniques

Dans La logique de l’Histoire, qu’il vient de publier, M. Charles Morazé s’attaque au problème des limites et de la portée de toute recherche historique. Il cherche à distinguer, en s’appuyant sur les méthodes de la logique, ce qui relève, dans l’histoire humaine, du possible, donc du hasard, de ce qui appartient à l’ordre des déterminations nécessaires. Selon lui, « l’histoire n’est une science que dans la mesure où elle est logique ». Si l’on admet que la politique est de l’histoire « en train de se faire » – de même que l’histoire est la politique réduite à ce qui en elle était essentiel – on peut se demander quelle logique explique l’évolution de quelques grands problèmes tels que les étudient et essaient de les résoudre les institutions internationales. Lire la suite

  p. 1112-1118

L’escalade au Vietnam Lire la suite

  p. 1118-1122

Les aéroports de Paris Lire la suite

  p. 1122-1127

La 67e session de l’Association technique maritime et aéronautique (Atma) Lire la suite

  p. 1127-1132

La crise fédérale au Nigeria Lire la suite

  p. 1133-1136

Bibliographie

André Laffargue : Foch et la bataille de 1918  ; Éditions Arthaud, 1967 ; 420 pages - Jean Némo

Écrit à la gloire de Foch, ce livre est rédigé dans un style ardent, très différent de celui que les auteurs emploient généralement pour présenter leurs études historiques. Les événements qu’il raconte sont connus des « anciens », mais sans doute beaucoup moins des jeunes, car l’histoire a pris plaisir à accumuler d’autres événements depuis ceux qui décidèrent du sort des armes, dans la première guerre mondiale. André Laffargue montre à quel point ce que la tradition a tendance à appeler une guerre de position contenait en fait de manœuvres et de mouvements. Lire la suite

  p. 1137-1137

Cornelius Ryan : La dernière bataille. La chute de Berlin  ; Éditions Robert Laffont, 1966 ; 496 pages - Jean Némo

Le succès d’un livre célèbre : Le jour le plus long a fait connaître dans le monde entier le nom de Cornélius Ryan. Son nouvel ouvrage méritera-t-il le même accueil et la même diffusion ? Lire la suite

  p. 1137-1138

Léo Gershoy : L’Europe des princes éclairés. 1763-1789  ; Éditions Fayard, 1966 ; 295 pages - Jean Némo

Par cet ouvrage, commence la publication d’une nouvelle collection historique, dont le but est d’établir une continuité entre les œuvres des historiens français et celles des historiens étrangers, et d’aider ainsi à une meilleure connaissance du passé. Lire la suite

  p. 1138-1138

Albert Meisher : L’Afrique peut-elle partir ?  ; Éditions du Seuil, 1966 ; 450 pages - Jean Némo

Le titre de cet ouvrage est évidemment inspiré de celui d’un livre de René Dumont : L’Afrique est mal partie. L’auteur limite pratiquement son étude à trois anciennes possessions britanniques, le Kenya, l’Ouganda et le Tanganyika. Malgré l’importance de ces pays nouvellement indépendants, il ne semble pas qu’il soit possible de généraliser à toute l’Afrique les observations qui y sont faites. Toutefois, des documents de la valeur de celui-ci se trouvent assez rarement en langue française, dans nos librairies ; ils y sont donc les bienvenus. Lire la suite

  p. 1140-1140

Owen Lattimore : Mongolie, nomades et commissaires  ; Éditions du Seuil, 1966 ; 186 pages - Jean Némo

Si tout le monde sait où est la Mongolie, il est probable que les lecteurs capables d’en définir les caractéristiques, d’en résumer l’histoire récente et même d’en définir la position politique, seraient assez peu nombreux. Ce livre peut servir d’introduction à la Mongolie et d’initiation à ses mystères. Écrit par un grand spécialiste de l’Asie, dont le cœur semble pris par cette Mongolie lointaine et difficile d’accès et de parcours, il raconte comment un peuple d’à peine plus d’un million d’hommes a pu, en quelques années en pratiquant un communisme original et adapté aux conditions locales, bien que très orthodoxe, franchir plusieurs étapes de la route vers le progrès, et la civilisation moderne. Il raconte des épopées inconnues, apprend des noms qui n’ont pratiquement jamais atteint l’Europe, et n’entre pas dans des explications abstraites. C’est le récit d’un voyage et non un exposé systématique. Lire la suite

  p. 1140-1140

André Brissaud : Pétain à Sigmaringen. De Vichy à la Haute Cour  ; Librairie académique Perrin, 1966 ; 601 pages - Jean Némo

Le titre de ce livre copieux ne répond pas exactement à son contenu, car il y est traité davantage de l’odyssée des Français réfugiés en Allemagne après l’effondrement des troupes du Reich en France, que de l’histoire personnelle du Maréchal Pétain qui s’y trouve incluse. Lire la suite

  p. 1141-1141

Hans D. Burgunder : Magie du Vol  ; Éditions Hachette, 1966 ; 75 pages - Jean Némo

Peut-être faut-il être pilote soi-même pour sentir toute la personnalité d’un avion et pour en deviner l’âme secrète ? Pour nous, voyageurs, l’avion nous donne seulement l’illusion d’échapper à la pesanteur, mais au pilote, il donne l’impression de la vaincre, soit qu’en vol plané il se laisse porter comme les grands oiseaux que le poète nous montre dormant au cœur de l’orage, soit que, tirant de son moteur ou de ses réacteurs le paroxysme de leur puissance, il arrache la masse de sa machine au sol. Lire la suite

  p. 1141-1141

Cajus Bekker : Raid altitude 4 000. Journal de guerre de la Luftwaffe  ; Éditions Albin Michel, 1966 ; 364 pages - Jean Némo

D’après le préfacier, ce livre est le premier ouvrage écrit en langue allemande qui présente une histoire résumée, mais complète, de la Luftwaffe pendant la dernière guerre. Il en résume en effet les grandes étapes et en décrit les hauts faits par une série d’anecdotes qui viennent s’inscrire dans le déroulement des principaux événements. À la fin de chacune des parties de l’ouvrage, l’auteur donne, sous une forme condensée, les enseignements qu’il convient d’en tirer. Lire la suite

  p. 1142-1142

Richard H. Rovere et Arthur Schlesinger Jr : L’Affaire MacArthur  ; Éditions France-Empire, 1966 ; 313 pages - Jean Némo

En 1951, les auteurs publièrent une première édition de ce livre, très peu de temps, ; quelques semaines ; après que le président Truman se fût décidé à rappeler le général MacArthur de son haut commandement en Extrême-Orient, alors que la guerre de Corée durait encore. La présente traduction est celle d’une nouvelle édition, parue en 1965, avec quelques modifications mineures au texte initial, malgré le recul du temps. Lire la suite

  p. 1142-1143

Gilbert Étienne : L’agriculture indienne et l’art du possible  ; Puf, 1966 ; 364 pages - Jean Némo

Gilbert Étienne, professeur d’économie du développement à l’Institut universitaire des hautes études internationales à Genève, a étudié plusieurs « cas concrets » de l’agriculture indienne, dans les villages où il a passé le temps nécessaire pour les bien connaître et en bien juger. De la base, il est remonté progressivement au sommet. Enfin, au terme d’une longue étude fort détaillée, il livre ses conclusions sur une question dont on sait l’acuité. Lire la suite

  p. 1143-1143

Ernst Cassirer : La philosophie des lumières  ; Éditions Fayard, 1966 ; 351 pages - Jean Némo

Philosophe allemand qui enseigna à Berlin et à Hambourg jusqu’en 1933, puis s’exila de l’Allemagne nazie, Ernst Cassirer présente dans ce livre une somme de réflexions sur le mouvement des idées au XVIIIe siècle. Il le montre sur l’ensemble de l’Europe, et non seulement concentré dans l’école française, comme le font trop souvent nos manuels scolaires. Ainsi se trouve expliquée, dans une perspective très large, une maturation des esprits qui devait préparer la révolution industrielle du XIXe siècle et, sans doute également, la révolution sociale du XXe. L’époque des lumières « se sent saisie et portée par un mouvement puissant, et loin de s’abandonner à ce mouvement, elle tient à en comprendre l’origine et la destination. La connaissance de ses propres actes, la conscience de soi et la prévision intellectuelle, tel lui semble être le sens véritable de la pensée en général, telle est la tâche essentielle que l’histoire lui impose ». Lire la suite

  p. 1143-1144

Revue Défense Nationale - Juin 1967 - n° 258

Revue Défense Nationale - Juin 1967 - n° 258

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Juin 1967 - n° 258

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