Le développement du commerce mondial et la prospérité des nations vont de pair. Cette relation qu’illustre l’expérience des vingt dernières années, n’a pas toujours été reconnue. À partir de la fin du XIXe siècle, les pays industriels ont considéré, en effet, le protectionnisme comme une condition de leur expansion. Il leur a fallu plusieurs décennies, jalonnées de crises économiques et de « guerres des tarifs », pour admettre l’erreur de cette politique et se décider à coopérer en vue de libérer progressivement leurs échanges. Lire les premières lignes
Conférence prononcée le 17 juin 1967 à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN). Lire la suite
Le rôle des voies navigables dans l’économie des transports de l’Europe occidentale est considérable. Pour l’ensemble des six pays du Marché Commun (France, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, République fédérale d’Allemagne, Italie) et pour la Suisse, le trafic fluvial (en 1966) est de l’ordre de 400 millions de tonnes et de 90 milliards de tonnes/kilomètres. C’est un peu plus de la moitié du trafic des transports de marchandises par chemin de fer dans les mêmes pays. Lire les premières lignes
DEVENUE indépendante dès 1951 (c’est-à-dire, malgré un bien moindre degré d’évolution, cinq ans plus tôt que la Tunisie sa voisine), l’immense, désertique et pauvre Libye a fait, durant deux lustres, figure de Cendrillon dans la famille arabe. Puis, comme dans les contes de fées, un trésor caché vint tout changer : au bord du golfe inutile de la Grande Syrte, l’on découvrit de fabuleuses quantités de pétrole, exploitables dans des conditions inouïes de facilité et de bon marché. Lire les premières lignes
À partir de l'article (« Malthus, Marx and the North American Breadbasket ») d'Orville L. Freeman, ancien Gouverneur du Minnesota et ministre de l'Agriculture depuis 1961, publié dans la revue américaine Forein Affairs de juillet 1967.
Chroniques
Tandis que le Conseil atlantique et le Secrétariat international de l’Otan se préparaient à quitter définitivement Paris, la Commission des Communautés européennes précisait comment, à ses yeux, se pose le problème de la candidature britannique au Marché commun, et la session de l’Assemblée générale des Nations unies permettait aux ministres des Affaires étrangères de définir, au-delà des problèmes immédiats, leurs conceptions du rôle de cette organisation. Lire la suite
Le projet de budget militaire 1968 Lire la suite
Allocution du général Maurin à la cérémonie du cinquantenaire de la mort du capitaine Guynemer Lire la suite
Le projet de budget de la marine française pour 1968 Lire la suite
Organisation de l’Unité Africaine : la conférence annuelle des chefs d’État Lire la suite
Bibliographie
« La guerre est un fléau. Destructrice des vies et des biens, elle anéantit d’un seul coup ces insignes patrimoines, œuvre des siècles, que sont les civilisations. À quoi sert à l’homme d’accroître de jour en jour sa domination de l’Univers si ces progrès apparents tendent à précipiter sa perte autant, sinon plus, qu’à faciliter ses conditions d’existence ? Qui pourrait affirmer que la sagesse des Nations et des dirigeants soit en mesure de conjurer ces folies endémiques que sont la haine et la volonté de puissance ? Le mal est en nous. Nous oscillons entre ces deux propositions contradictoires : Homo homini deus - Homo homini lupus. Nous pouvons déplorer cette tare originelle, mais non nous la dissimuler. L’Histoire est la science des constatations. Lire la suite
Le siège d’une ville, notamment d’une grande cité, est une exception dans les guerres modernes. Celui de Leningrad présente en conséquence un intérêt particulier. En fait, la ville n’a jamais été assiégée, du moins dans le sens que ce mot évoque ; elle a été encerclée de loin, et incomplètement, puisqu’il est toujours resté avec le territoire soviétique non occupé par les Allemands une voie de communication, certes difficile et précaire, à travers le lac Ladoga, mais suffisante cependant pour empêcher l’asphyxie progressive de cette agglomération de près de quatre millions d’habitants. De plus, aucun véritable assaut n’a été donné à la ville, devant laquelle Hitler hésitait entre différentes solutions : la raser entièrement, en laisser fuir les habitants, les exterminer tous… Ce qui donne à ce siège un rythme très différent des attaques réglées d’autrefois. Lire la suite
Sous la forme habituelle de l’excellente encyclopédie « Que sais-je ? », voici un ouvrage intéressant à la fois par son contenu et la façon dont sont exposés les différents chapitres. Ceux-ci résument brièvement l’histoire de la pêche maritime, ses structures, les conditions de la production et de l’industrie qui en vit ; enfin, le statut international des pêches maritimes. Lire la suite
Une des périodes les moins connues de la Seconde Guerre mondiale est celle qui sépare les deux conflits entre la Finlande et l’URSS. On sait que les Soviets attaquèrent la Finlande le 30 novembre 1939 ; ils lui imposèrent la paix de Moscou en mars 1940, mais la guerre reprit à la fin de juin 1941, lorsque les Allemands attaquèrent la Russie. L’histoire que raconte minutieusement l’auteur est donc celle des quinze mois de paix apparente et pourtant profondément troublée. Lire la suite
La présentation très habile fait que le lecteur est pris, au fil des pages, par une attente comparable à celle que vécurent les Conventionnels au fil des heures, alors qu’ils se succédaient à la tribune pour se prononcer sur la peine à infliger au Roi, déjà reconnu coupable à la majorité. On se prend, en effet, tout instruit que l’on soit sur l’issue du procès, à suivre la progression des votes et à comparer les chiffres de ceux qui demandaient la clémence et de ceux qui exigeaient la mort immédiate. L’indécision dura jusqu’à ce que les députés du dernier département appelé se fussent enfin prononcés. La mort du Roi fut décidée à la majorité absolue, sans une voix de plus. Lire la suite
Le titre laisse aisément supposer que cet ouvrage est austère. Il est dû à la collaboration de 32 auteurs particulièrement qualifiés pour traiter des nombreuses questions qui sont présentées avec un remarquable souci de clarté et de précision. Il serait évidemment inutile de chercher à analyser une telle somme de données et de connaissances. Le résumé de la table des matières donnera aux lecteurs une suffisante idée de l’étendue du sujet. Lire la suite
Dans un style entraînant, avec un enjouement et une passion du meilleur aloi, l’auteur raconte l’histoire de la France au temps de Louis XIV, en détruisant les idées toutes faites et en présentant de nouvelles explications dont le bon sens et la plausibilité frappent. Le lecteur se trouve très loin de l’histoire traditionnelle, de ses poncifs, de ses thèses consacrées. Le ton de Pierre Goubert l’incite à croire à la véracité de ce que l’auteur expose. Lire la suite
Dans cette excellente collection d’intelligente vulgarisation, le livre de Jean Dautun est particulièrement marquant. Il explique d’une façon simple, accessible à tous, les mécanismes compliqués des échanges internationaux, le rôle de l’étalon-or, et les raisons pour lesquelles le dollar s’y est substitué, après la première guerre mondiale. Il expose aussi de quoi est faite la « maladie du dollar » et les thèses actuellement en présence pour le retour à l’étalon-or ou pour son abandon. L’or est-il destiné à redevenir « la monnaie suprême » ou, au contraire, à descendre au rang d’un vil métal ? L’auteur pense que le règne de l’or s’achèvera, mais sans doute pas sans luttes difficiles, qui verront des alternances de splendeur retrouvée et d’abandons conjurés. Lire la suite
Cet épais volume, dont le texte reste cependant très clair, est un guide fort utile pour tous ceux qui s’intéressent au Droit, d’une part, et plus particulièrement à ses applications dans la vie militaire. Le nouveau Code en la matière fond dans un texte légal unique les dispositions applicables aux personnels des trois armées et les adapte aux temps actuels et à la forme de l’armée moderne. Lire la suite
« Les reproductions de costumes, d’uniformes, d’armures et d’armes sont, dans leur ensemble, bonnes, voire remarquables pour un ouvrage de vulgarisation. Que les auteurs et l’éditeur soient complimentés. En tant que Président d’honneur de la Société des Collectionneurs de figurines historiques, je souhaite que les deux albums reçoivent le meilleur accueil du jeune public auquel ils s’adressent ». (Extrait de la préface du général d’armée Philippe Kœnig, Membre de l’Institut). Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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