La notion de « manœuvre » est absolument générale. Elle n’est pas seulement valable pour l’art militaire. Bien qu’elle n’ait été dégagée et formulée que pour celui-ci, elle s’étend à tout le reste de l’activité humaine, à la politique, à l’industrie, au commerce, aux affaires, et même à la vie courante et privée. Lire les premières lignes
Le 5 juillet 1943, débute l’Opération Citadelle sur le saillant de Koursk : ce sera la plus grosse bataille de chars de l’histoire et un tournant dans la Seconde Guerre mondiale, sur le front de l’Est. Les Soviétiques, bien préparés, anéantissent les espoirs allemands : l’initiative est désormais de leur côté. Dans cet article, l’auteur revient sur le matériel en présence, le déroulement des opérations et les conséquences. Lire les premières lignes
La création d’une École nationale d’Administration a constitué une innovation remarquable dans notre organisation administrative. Elle représente l’un des aspects les plus caractéristiques et peut-être la pièce maîtresse de la réforme de la fonction publique peu après la Libération. Lire les premières lignes
La Section d’Études et d’Information des troupes coloniales vient de créer, à Paris, à l’École militaire, un Musée qui sera ouvert le samedi après-midi et le dimanche matin, à partir du 15 décembre. Son but est de maintenir l’esprit de l’Armée coloniale en glorifiant ses enfants les plus illustres : les bâtisseurs de l’Empire et les gouverneurs les plus célèbres. Il importait aussi de marquer les missions des troupes coloniales, qui doivent à la fois défendre la France métropolitaine, conquérir et garder les territoires d’Outre-mer. Enfin, il fallait rassembler tout ce qui a trait à la symbolique et à l’emblématique, tant en ce qui concerne les tenues que les insignes, les fanions, les étendards et les drapeaux des marsouins. Lire la suite
Chroniques
Production industrielle et production agricole.
Bibliographie
Ce petit livre est l’œuvre d’un journaliste passionné, mais de grand talent, qui a passé une partie de sa vie à parcourir le monde et les contrées les moins connues de l’Union française. Il est donc particulièrement intéressant de lire ces reportages vécus, riches d’humour autant que de connaissances précises et sérieuses sur les pays si peu connus ici, qui s’appellent les Somalies française, anglaise, italienne, l’Érythrée, le Soudan anglo-égyptien, les rivages de l’Arabie. L’auteur ne mâche pas ses mots. Il bouscule et crie pour se faire entendre, mais la lecture de son livre ne saurait laisser indifférents aucun de ceux qui s’intéressent aux grands problèmes coloniaux et mondiaux.
Le livre du général Anders sur le massacre de Katyn évoque l’un des drames les plus horribles de la guerre. Il représente plusieurs années d’un travail ardu. Il fait état d’une documentation énorme. Bien qu’il n’apporte pas les preuves irréfutables du crime, il concentre, en un faisceau véritablement impressionnant, une série de déductions troublantes et qui ne permettent plus guère le doute sur les véritables coupables de cet horrible forfait. Il est regrettable qu’à l’automne 1946 le jugement du tribunal de Nuremberg n’ait pas pu faire mention de ce crime qui coûta la vie à plusieurs milliers d’officiers polonais, dont les corps furent retrouvés dans des tombes près de Smolensk.
Ce livre de l’auteur si réputé de la Vallée heureuse n’est pas strictement du domaine de cette revue. Il est pourtant essentiel de se rendre compte des méditations qu’inspira, à un cœur généreux et à un écrivain magnifiquement doué, le spectacle de la guerre. Lire la suite
Le nom seul de l’auteur de ce livre indique que nous avons là un ouvrage scientifique, c’est-à-dire fondé sur les connaissances les plus sûres, mais demandant aussi une lecture attentive et soutenue. Ce n’est pas un livre de vulgarisation courante, mais un guide à travers une période de notre histoire très obscure, comme aussi très importante, puisqu’elle est celle de la Naissance de la France. Elle va de Clovis à Hugues Capet, renferme environ cinq cents années de notre histoire. Sur les premiers temps, les données historiques manquent presque complètement. Peu d’archives ; pas un astre royal pour le VIe siècle ; pas de chartes privées ; comme textes législatifs, la Loi Salique et la Loi Ripuaire ; quelques actes synodaux ; l’Histoire ecclésiastique des Francs de Grégoire de Tours, qui est d’une information très indigente, abondante en anecdotes sur des faits insignifiants, ne dépassant guère l’horizon des églises et particulièrement de l’église de Tours. Lire la suite
Jean-Laurent Gheerbrandt, dont on connaît la longue et féconde action en matière coloniale, a consacré un beau livre, succinct mais dense, a l’une des plus belles figures de notre histoire coloniale. Lire la suite
Pour l’auteur le déséquilibre des échanges entre l’Europe et les États-Unis est fondamental, irrémédiable. Il faut donc, non pas chercher à le supprimer, mais à le compenser. Le système proposé est le suivant : les pays européens se délieraient de leurs dettes envers les États-Unis en exportant vers les pays arriérés qui, grâce à leur développement économique, pourraient rembourser les États-Unis. Lire la suite
M. Jean Thiry, qui a consacré une grande partie de son œuvre historique à la période napoléonienne, décrit dans ce dernier ouvrage la courte période de recueillement, de travail acharné, de préparation, au cours de laquelle le premier Consul, en possession de son juvénile et magnifique génie, façonna la France convalescente et lui imprima certains traits que le temps n’a même pas encore effacés. L’ouvrage repose sur une vaste documentation ; il tient compte des recherches les plus récentes et il a exploité abondamment des pièces d’archives inédites du ministère des Affaires étrangères et des Archives nationales. Mais son mérite n’a pas été seulement de rassembler ce matériel considérable ; il l’a dominé avec talent et fait œuvre de véritable historien.
Le livre que M. Hubac a consacré aux Barbaresques nous ouvre des horizons nouveaux sur un milieu traditionnellement, peu connu. L’auteur, qui a longtemps habité l’Afrique du Nord et la Tunisie, – à laquelle il a consacré un excellent livre dans la collection « l’Union française » – est un Méditerranéen. Il sait aussi bien dépeindre Carthage qu’Alger la Barbaresque. Il étudie des problèmes avec une totale objectivité mais non sans une sympathie à peine voilée pour ces aventuriers le plus souvent venus d’Europe, dont ils fuyaient la vie monotone. Lire la suite
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