Cet texte est une conférence donnée au SHAPE, le 15 novembre 1957, par l'auteur, commandant le corps d’armée d’Alger qui, à cette occasion, tint d’abord à situer le problème algérien dans le cadre mondial, avant d’exposer les origines de la rébellion, la lutte menée par l’armée depuis 1954 et les résultats obtenus à ce jour. Ce témoignage d’un acteur placé à l’un des échelons les plus élevés du commandement militaire n’était destiné, ni à la presse, ni au grand public ; de ce fait, il prend une valeur exceptionnelle. La RDN remercie l'auteur de lui avoir confié le soin de faire connaître la situation exacte en Algérie, trop souvent déformée par intérêt, par passion ou simplement par manque d’information. Lire les premières lignes
Qu’est-ce donc que cette affaire d'Ifni qui, en ces derniers jours de novembre, a soudain défrayé la grande information ? Et comment la question se pose-t-elle sur les plans historique, diplomatique et politique ? Il s'agit d'une enclave espagnole sur la côte atlantique du Maroc méridional, entre les bassins du Sous et du Drâ. Sa superficie est d'environ 1 700 kilomètres carrés, sa population d'environ 50 000 habitants, dont 4 000 à 5 000 Européens. Les Espagnols l'ont occupée en avril 1934, aussitôt que venaient de s'achever nos opérations de pacification de l'Anti-Atlas. Mais les origines diplomatiques de la question sont beaucoup plus anciennes. Elles remontent à deux séries de traités : les traités hispano-marocains de Marrakech (28 mai 1767) et de Tétouan (26 avril 1860), puis les traités franco-espagnols de Paris (3 octobre 1904) et de Madrid (27 novembre 1912) relatifs au Maroc. Lire les premières lignes
Ainsi donc, il faut à l’Eurafrique des institutions politiques et une nouvelle doctrine de guerre (1). Mais il lui faut aussi une nouvelle stratégie et, quand nous l’aurons définie, une nouvelle organisation et une nouvelle tactique de ses Armées. L’Europe, vue de Washington, avons-nous écrit, apparaît comme une simple tête de pont. Quoi de plus naturel, quoi de plus raisonnable pour un stratège du Pentagone ? Cette vision particulière demeurerait sans mauvaise conséquence s’il existait pour lui faire équilibre, au sein de l’Alliance Atlantique, une véritable pensée politique européenne, maîtresse elle aussi de sa stratégie. Lire les premières lignes
Qu’entre la conception et l’expression de la pensée et leur traduction dans les faits, il s’écoule souvent de longs délais, c’est chose normale et parfois souhaitable. Il est cependant des domaines où le temps qui passe joue contre ceux qui attendent. Tel est le cas pour l’organisation de la Défense Nationale. Lire les premières lignes
Depuis plusieurs années, l’opinion française toute entière et une grande partie de l’opinion mondiale, s’intéressent au Sahara ; les découvertes récentes d’hydrocarbures sont venues accroître cet intérêt et donner raison à ceux qui, les premiers, ont dit que le Sahara « illuminait l’avenir de la France », qu’il était « sa chance ». Cette « terre de demain » apparaît bien comme « l’atout maître » de la politique française. Lire les premières lignes
Il est dans l’histoire des peuples et des continents des dates et des années-clés qui sont comme autant de repères dans la confusion des chronologies. Dans le monde des pays sous-développés, il est deux années qui ont profondément marqué leur évolution et resteront gravées dans leur histoire : 1954 et la pénétration de l’U.R.S.S. en Orient, puis 1956 et la pénétration de la Chine en Asie. Le sort de l’Asie est en effet bien troublant en présence des deux grandes puissances communistes dont on peut se demander quels seront les rapports sur ce champ d’expansion infini. Y a-t-il en Asie rivalité entre la Chine et l’U.R.S.S. ? Partage en sphères d’influences ? Ou encore collaboration tactique ? Lire les premières lignes
Selon les États, les modifications apportées au régime d’occupation soviétique, à la suite des révélations de Krouchtchev au cours du XXe Congrès du Parti à Moscou (février 1956) et des informations concernant l’insurrection hongroise, ont présenté un certain nombre de variantes. Lire les premières lignes
Le 9 novembre 1957, l’Inde et l’Union Soviétique signaient un accord aux termes duquel Moscou devait fournir à New-Delhi un crédit de 500 millions de roubles — soit environ 58 milliards de francs — pour permettre la construction des installations industrielles suivantes : une usine de construction de machines lourdes, une usine de fabrication de matériel d’équipement pour les mines de houille, une usine de verres optiques et une station thermique. Le prêt portera un intérêt de 2,5 % et devra être remboursé en 12 annuités, commençant un an après la fourniture des machines et de l’équipement nécessaires à chaque entreprise. L’accord prévoit également l’envoi en stage de formation en URSS de personnel technique indien. Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
C’est un livre qu’il faut lire. Lire la suite
Faut-il s’arrêter à ce livre, dont l’auteur se défend d’avoir voulu faire un livre de combat, et qui pourtant est un réquisitoire sans pitié contre la colonisation ? Ou bien faut-il l’écarter, comme une œuvre partisane et passionnée, à laquelle la véhémence de la thèse ôterait tout intérêt véritable ? Lire la suite
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