Depuis la dernière guerre mondiale, la presse quotidienne et les périodiques publient fréquemment sur l’Arctique des articles, dans lesquels la recherche d’une surenchère au sensationnel peut masquer les réalités stratégiques raisonnables découlant des données géographiques, politiques et techniques actuelles. C’est à un examen positif de ces données que nous nous proposons de procéder, en commençant, selon une méthode qui nous paraît fructueuse, par un « survol » rapide de cette région du monde, dont l’homme n’est parvenu que tout récemment à pénétrer les secrets. Lire les premières lignes
Une plume autorisée a analysé ici, il y a peu de mois (1), les sautes de l’humeur américaine relatives à la partie ouest du Pacifique. Nous voudrions aujourd’hui montrer un autre aspect du tableau, la façon dont réagissent 450 ou 500 millions de Chinois pris entre l’enclume et le marteau. Pour le faire utilement, il est nécessaire de jeter d’abord un coup d’œil sur le passé. Lire les premières lignes
Le 9 septembre 1943, des représentants autorisés du gouvernement hongrois signaient à Constantinople, en présence de sir Knatchbull-Hugessen, ambassadeur de Grande-Bretagne en Turquie, l’acte de reddition sans conditions de la Hongrie. En février 1945, les troupes hongroises luttaient encore avec acharnement, rue par rue, dans Budapest en ruines. Ce paradoxe, qui n’est pas l’un des moindres de la dernière guerre, peut servir à caractériser le drame des États satellites et l’intérêt que peut présenter, pour tous les belligérants, une étroite coordination de la conduite militaire et de la conduite diplomatique de la guerre. Lire les premières lignes
Au moment où la guerre froide prend l’aspect d’une guerre de mouvement il devient plus nécessaire de resserrer les liens entre les dirigeants du monde libre et de coordonner leur politique. Et quelles que soient l’activité des chancelleries et l’efficacité du travail diplomatique quotidien, les contacts personnels entre chefs d’État offrent des occasions exceptionnelles de confronter leurs points de vue et d’en exposer les raisons. À cette nécessité répond la conférence qui s’est tenue aux Bermudes du 4 au 8 décembre à l’initiative de M. Churchill (1), entre le président Eisenhower et son secrétaire d’État, M. Dulles, M. Winston Churchill et M. Eden, le Président Laniel et M. Bidault. Lire les premières lignes
Chroniques
Une stratégie défensive ; Forces terrestres ; Forces aériennes ; Les faits nouveaux ; Le problème de la mobilité et de la dispersion ; La structure des unités et l'instruction du personnel
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