En ce début d’année, alors que crises et conflits semblent s’apaiser dans le reste du monde, le continent africain demeure le théâtre d’affrontements violents, multiples et qui n’ont en commun que la cruauté, la haine, la barbarie et l’abomination. Un tel enchaînement de situations aussi dramatiques qui heurte nos consciences ne paraît pas avoir à court terme d’issue satisfaisante, tant il est vrai qu’elles se perpétuent depuis des décennies et que les causes, les lieux et les circonstances en sont totalement indépendants et ne se prêtent pas à une analyse globale. Lire les premières lignes
Du renseignement
Ce dossier sur le renseignement s'ouvre sur une synthèse très approfondie faite par son directeur de ce qu'est la Direction du renseignement militaire (DRM), organisme créé en 1992 pour tenter d’unifier ce volet, particulièrement important.
L’auteur, sénateur, maire de Montigny-le-Bretonneux, a déposé, à la fin d’octobre, une proposition de loi instituant le contrôle parlementaire des services de renseignement.
L'auteur, jeune chercheur du laboratoire « Redéploiement industriel et innovation » de l’Université du Littoral à Dunkerque, traite des aspects techniques du renseignement, en particulier concernant les systèmes d'information.
L’auteur, directeur de la recherche, de la technologie et de l’environnement chez Elf Aquitaine et membre du conseil d’administration du Comité d’études de défense nationale (CEDN) traite du renseignement dans l'entreprise, même celles essentiellement civiles, qu’elles soient de taille nationale, européenne ou mondiale.
Repères - Opinions - Débats
Conformément à ses habitudes depuis plusieurs années, l’amiral Duval, ancien président de notre Comité et ancien directeur de notre revue, nous présente la situation actuelle de l’armement nucléaire dans le monde, sujet sur lequel il est un éminent spécialiste. Voici donc cet « état des lieux » au 1er janvier 1998.
Le colonel Vincent Desportes commande le 501-503e régiment de chars de combat, seule unité de l’Armée de terre actuellement équipée de chars Leclerc. Il estime que cet engin révolutionnaire ne sera parfaitement utilisé que si l’on prend conscience des nouvelles possibilités de la manœuvre tactique et nous fait part de ses réflexions dans ce domaine. Lire les premières lignes
L’auteur, ingénieur en chef de l’armement, a exercé durant ces deux dernières années les fonctions d’attaché d’armement à l’ambassade de France à Londres. Il explique ici la politique d'acquisition, détaille l'industrie d'armement britannique, explique la position de la Grande-Bretagne vis-à-vis de l'Europe de l'armement et donne quelques pistes sur la future politique des Britanniques dans ce domaine.
Nous avions déjà évoqué l’Ukraine et les pays Baltes. Dans l’article qui suit, l’auteur nous présente la Biélorussie, partie de la Communauté des États indépendants issue de l’ex-URSS. Cet État occupe une position stratégique, mais sa situation politique et surtout économique n’est pas brillante ; il semble que l’explosion de Tchernobyl ait imprimé sa marque pour de nombreuses années.
L'auteur, spécialiste du Proche-Orient, continue de nous faire part de ses réflexions sur cette région et les protagonistes d’une situation dont on peut dire qu’elle est spécialement instable. Il nous donne son opinion personnelle sur l’obsession de la sécurité en Israël, État « créé dans la douleur » et l’hostilité de l’environnement.
Dans notre livraison d’octobre 1997, les relations sino-indiennes et sino-pakistanaises avaient été traitées. Ici, c’est la politique chinoise à l’égard des nations du Sud-Est asiatique et l’ASEAN qui est abordée de façon chronologique en trois grandes étapes : la politique expansionniste et la création de l’Ansea (1949-1967), de l’isolement au rétablissement du dialogue (1967-1990), la résurgence d’une « menace chinoise » (1991-1997). Lire les premières lignes
Chroniques
Après la fin de la guerre froide, l’Alliance atlantique a dû adapter son organisation militaire aux enjeux de sécurité européens. D’une part, les structures de commandement qui étaient taillées pour la défense collective devaient être allégées afin de pouvoir réagir efficacement à une crise localisée ; d’autre part, les crises contemporaines ont mis l’accent sur la modularité nécessaire des organisations chargées de prendre en main une opération de maintien de la paix. D’autres États que ceux appartenant normalement aux organisations concernées doivent pouvoir s’insérer dans le dispositif. Le caractère fermé de l’Alliance ne permettait pas ces subtils assemblages. Lire la suite
Les besoins opérationnels établis conjointement par les trois marines européennes du Royaume-Uni, de l’Italie et de la France ont convergé en 1992 vers une frégate de 6 000 tonnes, puissamment armée et dotée de moyens à la mesure des menaces prévisibles du prochain siècle (c’est-à-dire les missiles et les avions actuellement en développement) (1). Lire la suite
« Je ne veux pas manquer l’occasion vraiment exceptionnelle de dire ce que je pense de ce grand corps et des services qu’il rend à l’État. Il les rend d’abord en assurant sa sécurité, non sans mérite, non sans danger. Et puis la garde rend service à l’État par l’éclat qu’elle déploie toujours dans les grandes manifestations et autour de ces manifestations (...). Et par l’exemple qu’elle donne, l’exemple du service bien fait, l’exemple de la dignité, l’exemple… de la majesté militaire. Tout cela, c’est votre honneur, c’est l’honneur de votre corps, fidèle à son brillant passé » : ce vibrant hommage rendu, il y a près d’un quart de siècle, par le général de Gaulle (1) est parfaitement significatif du prestige indicible et inaltéré de cette formation si singulière qu’est la garde républicaine. Lire la suite
Une fois de plus, depuis les élections législatives de 1997 et le changement de majorité politique gouvernementale en France, le débat sur la réforme de la coopération française resurgit. De nouveau, une réflexion a été engagée par les ministères concernés (principalement les Affaires étrangères et la Coopération, l’Économie et les Finances, la Défense) pour élaborer un nouveau projet, dont les termes et le calendrier de mise en œuvre devraient être annoncés au début de l’année 1998. Lire la suite
Bibliographie
Nos lecteurs ont déjà eu l’occasion d’apprécier les écrits de Beatrice Heuser, puisqu’elle a publié dans cette revue plusieurs articles remarqués, et que, par ailleurs, nous leur avons présenté en 1994 un livre auquel elle avait collaboré, traitant de l’avenir des puissances nucléaires « de second rang » (c’est-à-dire, par ordre alphabétique, la France, La Grande-Bretagne et la république populaire de Chine). Aujourd’hui, dans ce nouvel ouvrage, elle entreprend de reconstituer l’histoire des stratégies nucléaires de la Grande-Bretagne, de la France et de l’Allemagne fédérale, armée de sa grande expérience des questions stratégiques, car elle enseigne depuis longtemps au War Studies Department du King’s College de Londres ; et aussi de sa perception inégalée des cultures de ces trois pays, puisqu’elle est à la fois allemande (de naissance), française (par affection : elle est mariée à un Français), et sujette de Sa Majesté britannique (par préférence : elle vient d’obtenir sa naturalisation). Lire la suite
Pierre Pascallon, professeur agrégé de faculté (sciences économiques), est maire d’Issoire, ancien député du Puy-de-Dôme et membre de la commission de la défense et des forces armées de l’Assemblée nationale. Président du club « Participation et progrès », il est l’initiateur de nombreux colloques et manifestations portant sur le renseignement, la sécurité européenne, l’avenir de la dissuasion nucléaire française ou encore la réforme du service national. Il a d’ailleurs été membre de la mission d’information commune présidée par M. Philippe Séguin. Lire la suite
Un monde sans rivage, ouvrage dont le sous-titre est : État, nation et globalisation… D’emblée son auteur Juan Archibaldo Lanus, ambassadeur d’Argentine en France, plonge au fond d’un problème majeur de notre temps qui intéresse l’ensemble du monde, du pays industriel le plus développé à celui le moins avancé. Les thèmes abordés ont leurs répercussions au cœur de tous les peuples et, chez ceux-ci, touchent toutes les couches de la population. Certes, il ne faut pas exagérer et faire remonter tous les maux dont souffrent les sociétés d’aujourd’hui au phénomène de globalisation ou de mondialisation, les deux termes étant employés de façon à peu près équivalente. Comment l’auteur organise-t-il son étude ? Il part d’un rappel historique condensé mais précis de l’évolution constatée depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et il fait ressortir les cinq éléments essentiels qui définissent la nouvelle situation internationale : révolution technologique, revalorisation de l’individu, conscience écologique, modification de la perception du rôle de l’État et « impuissance de la suprématie », limites du système de sécurité collective. Lire la suite
Jean Guitton est un monument. Le critiquer revient à « taguer » la cathédrale de Chartres ; dans la mesure où les tags sont considérés comme un des beaux-arts, on peut toujours essayer. Le livre se présente sous la forme d’une série d’entretiens. Philippe Guyard, à la manière de Bernard Pivot, cite des passages des œuvres du grand homme qui, en réponse, commente, rectifie, complète… bref, est son propre exégète ; conversation sur des thèmes, ce qui justifie le découpage en sept chapitres, mais conversation à bâtons rompus où il serait vain de chercher un plan précis ou une continuité absolue. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...