Outre-atlantique, certains esprits, et non des moindres, posent ce dilemme : défense de l’Europe ou défense périphérique. L’une ou l’autre disent-ils, chaque fois que des difficultés surgissent entre nos deux pays. Lire les premières lignes
L’auteur revient sur le déroulement des opérations de l’Afrika Korps en Afrique du Nord de 1941 à 1942. Il se concentre sur son chef, Erwin Rommel dont des extraits de sa correspondance avec sa femme Lucie permettent de donner son état d’esprit au cours des différentes phases de la campagne. Excellent meneur d’hommes qu’il galvanise en étant toujours au plus prêt des combats, il s’illustre brillamment ce qui lui vaut le surnom de « Renard du Désert ». Ses qualités de stratège et tacticien sont mises à rude épreuve dans ces combats où le ravitaillement, le matériel et des renforts lui font cruellement défaut : les Anglais utilisant la base de Malte pour couler les convois à destination de la Tunisie ou de la Lybie. Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
Cet ouvrage reproduit le texte des conférences faites en 1951 à Paris sous les auspices du Comité d’action et d’expansion économique. Le premier exposé, celui de M. Lacour-Gayet, démontre que nous n’avons plus de monnaie : la dépréciation continue de celle-ci, malgré les politiques dirigistes, ne lui permet plus de remplir ses fonctions de mesure de valeurs et d’instrument d’épargne. Le seul remède à cela est le retour à la monnaie convertible en or. Même opinion chez M. Rist qui trace un parallèle entre la situation au moment du redressement Poincaré et à l’heure actuelle : la cause unique de la crise est, dans les deux cas, écrit M. Rist, le déficit budgétaire, ce qui semble être une vue un peu limitée des choses pour le temps présent. Reconnaissant les difficultés d’un retour immédiat à la convertibilité, M. Pose demande qu’on revienne au moins, dans un premier stade, à la libre circulation du métal et à la libre fixation des prix en or. Étudiant les rapports entre la monnaie et le commerce international, M. Giscard d’Estaing conclut que la seule organisation n’entravant pas le commerce est une monnaie internationale, « échappant aux gouvernements et circulant par-delà les frontières ». Enfin, M. Rueff se demande si le franc or est pour demain et le souhaite : la convertibilité est en effet pour lui le seul moyen d’éviter une création additionnelle de monnaie, donc de maintenir intacte la valeur de l’instrument monétaire. Lire la suite
Sous ce titre sont publiés le discours d’investiture prononcé par l’auteur à la tribune de l’Assemblée nationale, le 3 juin 1953, et sa réponse aux interpellateurs. Il s’agit d’un programme de Gouvernement complet, homogène, cohérent. L’orateur s’adresse particulièrement à la jeunesse dont il estime que le sort avec celui de la France, est en jeu. Il se défend de tout marchandage et se refuse à subir toute exigence et toute exclusive. Il offre, dit-il, à l’Assemblée « un contrat dont les termes forment un bloc, un tout indivisible ». ♦
Ce troisième volume, qui s’est fait attendre, vient heureusement compléter une très importante publication dont il a déjà été rendu compte dans la Revue de Défense Nationale. Il traite de questions qui ont été rarement présentées avec autant de précision et de documentation : l’Échange et le Commerce dans les Archipels du Pacifique et en Afrique tropicale, par Henri Labouret ; l’Amérique précolombienne, par Jean Canu ; les Indes jusqu’à l’arrivée d’Albuquerque, par Jean Fournier ; le Commerce de la Chine et le Commerce du Japon, par Georges Bonmarchand. Lire la suite
C’est un tour d’horizon singulièrement pénétrant et actuel de tous les problèmes relatifs à l’Union française. Animé d’un sens aigu de l’intérêt national, repoussant tout conformisme traditionnel et toute solution inspirée de considérations contingentes, l’auteur cherche à ces problèmes des solutions adroites, souvent audacieuses et qu’il sait vêtir d’un habit raisonnable. Sans doute ses solutions sont-elles loin d’être celles que l’opinion, dans son ensemble, fait siennes. Le Parlement lui-même n’est-il pas profondément divisé à ce sujet ? Il n’en reste pas moins qu’un esprit clairvoyant, réaliste, possédant à fond les éléments de ces questions, trouve dans cet ouvrage matière à éclairer bon nombre de pensées incertaines et inquiètes. ♦
Le diplomate que Moscou a récemment récusé est un de ceux qui ont le plus passionnément étudié le problème soviétique et la politique mondiale. M. George F. Kennan s’est rendu rapidement compte de l’insuffisance des méthodes diplomatiques américaines, restées patriarcales jusqu’au début de ce siècle. Il a senti intensément la nécessité d’y substituer un système fondé à la fois sur la connaissance objective des problèmes mondiaux et sur un idéalisme sincère. Lire la suite
Ce livre ferme la première partie d’un Traité d’Économie politique qui doit comprendre trois volumes. Le présent volume s’ouvre sur des notions fondamentales d’Économie politique ; puis il présente historiquement la naissance, le développement, l’évolution des doctrines économiques. Une place très grande est faite au libéralisme dont si longtemps s’inspirèrent commerçants et industriels. La montée du socialisme, avant et après le Manifeste communiste, est étudiée en détail ; son rôle est marqué dans la période contemporaine et sous sa forme ancienne, et sous sa forme nouvelle, celle du communisme. Lire la suite
Passionnant, et passionné, cet ouvrage fait la synthèse vivante de la Chine d’hier, d’aujourd’hui, et – pense l’auteur – de demain. Usant d’une méthode de présentation dans laquelle l’érudition s’entremêle et se lie à des croquis de reportage pris sur le vif, Claude Roy expose comment la Chine de Confucius est devenue la Chine de Mao Tsé Toung. C’est comme une fresque grandiose par ses développements dans le temps et dans l’espace, mais une fresque où s’inséreraient des films documentaires saisissants de vérité. Lire la suite
C’est bien la « Geste des Captifs » que nous avons dans ce bel ouvrage et combien qui ont subi le même sort retrouveront leurs impressions en lisant ces pages faites de cauchemars, de rêves, d’observations, de hautes pensées et surtout de réalité, le tout présenté en une langue très nuancée, à la fois colorée, simple et familière. La dislocation de nos armées en 1940, le recul de nos unités dispersées au milieu des convois des populations éperdues, les fragments épars d’un bataillon qui se cherchent vainement, sont encerclés et forcés de se rendre à l’ennemi, la marche lente et douloureuse vers l’exil, le « havre de la servitude », toute la tristesse de 1940 est dans ce volume d’une lecture extrêmement attachante. ♦
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Novembre 2024
n° 874
Le retour de la mobilité stratégique
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