À Paris, sous les lambris dorés des salons officiels, fidèles aux promesses de la France, les représentants de son gouvernement, satisfaisant les aspirations d’un nationalisme jeune et exigeant, ont reconnu la complète indépendance du Vietnam. Au même moment, dans la boue des tranchées de Dien-Bien-Phu, bourgade de la montagne tonkinoise hier inconnue, pour illustrer le désintéressement de la France, les hommes de son armée écrivaient avec leur sang une page de gloire magnifique et douloureuse. Ce contraste est trop violent pour que les moins enclins à la réflexion ne soient pas naturellement conduits à s’interroger de nouveau sur la signification de cette guerre que la France soutient depuis huit ans à 10 000 kilomètres de la métropole. Lire les premières lignes
Ce n’est évidemment que si l’on connaît bien la technique d’une arme que l’on peut en envisager les possibilités au combat et en mettre au point la tactique d’emploi. Lire les premières lignes
Les évènements diplomatiques qui ont précédé l’ouverture de la conférence de Genève se sont produits dans une telle confusion qu’il est utile d’y revenir en montrant si possible comment ils s’enchaînent et comment ils s’expliquent. L’ouverture, à Genève, le 26 avril 1954, de la conférence sur la Corée et l’Indochine a été précédée d’une intense activité diplomatique des trois occidentaux les plus directement intéressés, les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne. Lire les premières lignes
Chroniques
Le 1er mars 1954, la Commission américaine de l’énergie atomique faisait exploser dans le Pacifique une bombe H ; la première avait été expérimentée le 1er novembre 1952. Un atoll distant de 300 kilomètres était secoué ; de la cendre nucléaire était tombée sur une île à 500 kilomètres du lieu de l’explosion. Les radiations de cette bombe avaient franchi les limites prévues du périmètre d’expérience et brûlé des pêcheurs japonais et des indigènes des îles Marshall. Il semble que les résultats aient surpris les organisateurs eux-mêmes. Lire les premières lignes
Bibliographie
Cet ouvrage trace l’histoire des civilisations les plus connues depuis les origines jusqu’à nos jours et établit pour chacune d’elles un rapport entre le développement économique et l’épanouissement culturel. Stephard B. Clough, historien et économiste éminent, s’oppose fortement, dans ce livre, à la théorie du « défi et réponse » de Toynbee. Il démontre que les conditions culturelles pour répondre à un défi ne peuvent exister si elles ne sont pas soutenues par une économie hautement développée. Lire la suite
Un sport est né : des hommes masqués et palmés s’élancent vers les profondeurs pour arquebuser la faune des mers. Des records de pêche s’établissent. Mais très vite, certains de ces amateurs entrevoient d’autres perspectives. Les nouveaux défricheurs de la brousse sous-marine se proposent de révéler par la photo et le cinéma les mystères de la vie sous-marine. Lire la suite
Le général Marchand sentant bien qu’il est encore prématuré d’établir une synthèse du drame indochinois se limite à un exposé des faits, qu’il veut impartial, et il se refuse à toute critique. Du coup il estompe les couleurs de ce drame, donnant un peu l’impression – celle qu’ont trop de Français – d’une corvée ennuyeuse, coûteuse et interminable. Lire la suite
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