Juillet 1939 - n° 003

La paix sociale, c’est-à-dire l’union des citoyens d’un même pays, apparaît à tout esprit réfléchi comme une nécessité vitale, surtout en période de tension diplomatique, pouvant comporter des risques graves. Lire les premières lignes

  p. 341-360

Nous, qui voudrions inspirer à la France une conscience plus vive de ses devoirs et de ses vertus ; qui voudrions, dans cette Revue, nous rendre un compte plus exact des énergies qui contribuent à la défendre : gardons-nous d’oublier les valeurs de l’esprit. Demandons-nous d’abord dans quelle mesure le rayonnement intellectuel d’un pays contribue à l’affirmation de son être ; en second lieu, examinons l’état du nôtre à cet égard ; et cherchons à voir, enfin, les conditions qu’il doit remplir pour se montrer digne d’un passé qui fut sans égal. Lire les premières lignes

  p. 361-375

Dans le discours qu’il prononçait en février dernier, lors de l’ouverture des cours militaires à l’École libre des Sciences politiques (1), M. le maréchal Pétain disait, avec toute l’autorité qui s’attache à sa parole : « Trop souvent, j’ai eu l’occasion de constater le peu de compétence sur ces sujets vitaux (questions de défense nationale) de certains hommes politiques ou hauts fonctionnaires. » Lire les premières lignes

  p. 377-395
  p. 397-412
  p. 413-428
  p. 429-441
  p. 443-454

Chroniques

À propos du Pacte d'acier, ou pacte germano-italien, signé le 22 mai 1939 à Berlin par les ministres des Affaires étrangères allemand (Ribbentrop) et italien (Ciano), qui scelle officiellement l'union des forces de l'Axe. Lire les premières lignes

  p. 455-460

La marine italienne se composait au début de l’année 1939 de : Lire les premières lignes

  p. 461-464

Comme les autres États, l’Angleterre, a estimé qu’il était indispensable d’organiser la protection contre le danger aérien ; c’est le ministre de l’Intérieur qui a primitivement reçu mission de préparer la défense passive ; mais, depuis septembre 1938, cette tâche a été confiée à un ministère spécial : le ministère de la Défense civile (dont le titulaire est Sir John Anderson). Lire la suite

  p. 465-466

On ne peut observer sans inquiétude la lenteur avec laquelle se poursuivent, à Moscou, des négociations dont nous avions espéré qu’elles aboutiraient rapidement à un résultat satisfaisant. Ce qui nous préoccupe, c’est moins encore la différence des points de vue, très explicable et relativement facile à éliminer par un compromis, que l’état d’esprit des dirigeants russes, tel que les révèlent les déclarations officielles et les commentaires de la presse officieuse. Aux explications loyales et conciliantes apportées le 24 mai à la Chambre des Communes par M. Neville Chamberlain, M. Molotov a répondu le 30 du même mois par un discours que ni Londres ni Paris ne pouvaient trouver particulièrement encourageant. Le commissaire du peuple aux Affaires étrangères y critiquait vivement l’erreur commise à Munich par les démocraties d’Occident : en quoi l’on ne saurait lui donner tort. Mais il adressait à la politique actuelle de ces mêmes puissances certains reproches amers qu’elle ne mérite point. Où M. Molotov voit-il que la Grande-Bretagne et la France jouent double jeu et invitent l’Union des Soviets à trier pour elles les marrons du feu ? Londres et Paris n’ont qu’un but : arrêter les progrès d’une politique d’expansion et d’agression qui menace la Russie aussi directement que les États de l’Europe occidentale. Lire les premières lignes

  p. 467-471

Bibliographie

Louis Houllevigue : « Givre et dégivrage à bord des avions modernes »  ; in Science et la Vie, mai 1939

De récentes catastrophes ont à nouveau attiré l’attention sur le danger que constitue le givrage des avions, danger que rend encore plus redoutable le développement de la navigation aérienne dont la saison froide ralentit à peine l’activité. Lire la suite

  p. 472-472

Revue Défense Nationale - Juillet 1939 - n° 003

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Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

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