Décembre 1939 - n° 007

On ne comprendrait rien au caractère, à la manière de vivre du maréchal Joffre, si on le séparait de « l’événement ». Seul, quand il s’est trouvé sur sa route, « l’événement » a pu tirer Joffre de l’effacement où il se tenait d’habitude sans effort, sans calcul, parce qu’il obéissait à sa nature. Certes il avait en 1914 montré d’étonnantes aptitudes à faire face à « l’événement ». Il n’eût pas été choisi pour commander les armées françaises s’il n’eût déjà révélé partout où il passait un tempérament de chef à l’aise devant les responsabilités. Lire les premières lignes

  p. 230-239

L'auteur publiera prochainement chez Armand Colin, un livre intitulé Suez, Panama et les routes économiques mondiales. Voici la primeur de ce chapitre sur la Défense de Panama. Lire les premières lignes

  p. 241-249

Depuis que le Pangermanisme, furieusement incarné par Hitler qui, en son orgueilleux esprit de domination et son insatiable voracité, en a dangereusement accru la virulence, que de fois, passant place de l’Étoile, près de l’Arc de Triomphe, et allant me recueillir — chapeau bas — sur la tombe du Soldat Inconnu, me suis-je arrêté, pour une autre méditation, devant la Marseillaise, le magnifique haut-relief de Rude qui décore d’une manière si noble le pilier droit de l’Arc triomphal ! Lire les premières lignes

  p. 251-260

Il sera question ici moins de sa stratégie en matière diplomatique, qui est évidente que de sa diplomatie à fins stratégiques, dont il a toujours eu soin de dissimuler les visées à longue échéance. Lire les premières lignes

  p. 261-275
  p. 277-293

À la fin de septembre, nous traversions le territoire d’une commune de l’Oise ; dans un champ, une équipe de femmes était en train d’arracher des betteraves sucrières. Notre souvenir, très vivace, se reportait à vingt-cinq ans en arrière ; exactement dans le même champ, en septembre 1914, nous admirions des femmes qui travaillaient de même, sans sembler troublées par la bataille qui faisait rage à quelques kilomètres de là. Lire les premières lignes

  p. 295-305

Chroniques

Dès le 25 septembre, la défaite de la Pologne était consommée. L’Allemagne pouvait dès lors abandonner sa proie et retourner la masse de ses forces contre la France. Lire la suite

  p. 307-308

Sans vouloir préjuger du caractère ultérieur de la guerre actuelle on peut, dès à présent, constater une différence fondamentale entre les opérations initiales de la dernière guerre et les opérations actuelles. Deux mois et demi après la déclaration de guerre, en 1914, des combats gigantesques et presque décisifs avaient été livrés à nos frontières et sur la Marne. Les marines n’avaient été, au contraire, engagées que dans des actions secondaires, à la Baie d’Héligoland, ou à Coronel. Les Allemands avaient encore à peine esquissé la guerre sous-marine qui devait, par la suite, mettre en si grand péril la Grande-Bretagne et l’Entente, et uniquement engagé quelques petits sous-marins. La guerre terrestre prime toutes les autres. Cela fut, d’ailleurs, un des regrets les plus cuisants des historiens et stratèges allemands d’après-guerre. La face des événements eut été, selon eux, profondément changée, si une part plus large avait été concédée, dès le début, aux opérations navales, si la Hochseeflotte de Tirpitz avait été plus résolument engagée, si une liaison plus intime avait été établie entre les chefs de l’armée et de la marine. Lire les premières lignes

  p. 309-313
  p. 314-318
  p. 319-324
  p. 325-329

Dans les grandes lignes, le rationnement des denrées alimentaires et des produits industriels est resté inchangé. Notons, tout au plus, un élargissement de la ration de beurre accordée aux consommateurs allemands. Lire la suite

  p. 330-332

Revue Défense Nationale - Décembre 1939 - n° 007

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Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

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