Je ne parlerai que du paysan que je connais par atavisme et par expérience personnelle, avec qui je vis depuis que je suis né, celui de Gascogne. Au reste tous les paysans de France se ressemblent, vont du même pas mesuré et cadencé par le sillon, comme leur esprit et leur cœur sont emplis des mêmes soucis et du même amour du sol, du patrimoine ancestral. Les différences ne sont qu’affaire d’us et de coutumes locales ou d’humeur personnelle. L’essentiel constitue partout une figure d’homme à part dans la nation, une fière et grave figure. Mais d’abord, qu’est la Gascogne ? Lire les premières lignes
Au début de 1919, la France, lasse d’un effort de guerre sans précédent et confiante dans les résultats de sa Victoire, aspire à réduire le fardeau de ses charges militaires. Si l’Allemagne reste l’adversaire principal, elle est pratiquement réduite à l’impuissance. Les forces alliées sont sur le Rhin. L’armée d’occupation, ainsi l’estime le commandement français, doit suffire : Lire les premières lignes
Pourquoi regretter un passé dont le pittoresque exotique ne cadre plus avec le temps ? L’ancien Empire ottoman a péri dans le bouleversement ou est née la jeune Turquie, déchirant les voiles, brisant les moucharabièhs, redressant les échines pliées sous la férule. Lire les premières lignes
Depuis quelques mois l’attention du public a été attirée sur les espaces lointains et silencieux du Nord de notre continent. Le grand Nord, en effet, si lointain et si silencieux, s’est rapproché de nous, en raison des événements de Finlande qui ont mis en lumière l’importance économique et stratégique des différents pays qui constituent la presqu’île Scandinave. Lire les premières lignes
Chroniques
L’approvisionnement du Reich en denrées alimentaires et en particulier en matières grasses a été passagèrement amélioré par l’occupation du Danemark et d’une partie de la Norvège. Lire les premières lignes
Bibliographie
Le présent ouvrage, écrit à la fin de 1938, a paru sous la forme d’articles dans une Revue militaire, de mars à août 1939. Depuis, la guerre a éclaté, et l’armée française a repris le chemin du front. L’intérêt que peuvent présenter ces lignes ne semble pas amoindri par les circonstances. Il ne paraît pas indifférent de mettre sous les yeux des nouveaux combattants ou futurs combattants de 1939, surtout dans la période actuelle d’attente de la grande bataille, une étude sur l’atmosphère du champ de bataille vécue par leurs anciens pendant quatre années d’une dure campagne.
M. Georges Duhamel nous dit dans sa préface : « Jean-Louis Perret a passé vingt ans de sa vie en Finlande, il est un des rares lettrés de langue française qui possède une connaissance approfondie du Finnois » (il est professeur à l’Université d’Helsinki). C’est ce qui explique que l’auteur ait pu pénétrer si profondément l’âme finlandaise, et qu’il sache nous faire partager son admiration pour ce peuple petit par le nombre, mais grand par sa haute civilisation et par son courage. Lire la suite
M. Maurice Betz nous présente ce petit poème dans une plaquette très joliment éditée, décorée de délicieuses vignettes. L’évocation de la guerre ou XVIIe siècle, – guerre à cheval – « Chevaucher, chevaucher, chevaucher le jour, la nuit, le jour » ; si différente de la guerre de matériel actuelle, semble une légende… et cependant le Cornette Christoph Rilke y trouve une mort héroïque.
Dans ce livre savant, M. Marc Bloch – professeur à la Sorbonne à qui nous devons déjà, dans la même collection, La Société féodale. La formation des liens de dépendance, – continue l’étude de l’« histoire profonde » de l’Europe féodale. Lire la suite
Dans ce livre, M. Lavoix trace une image précise et complète de la Lithuanie. Après avoir exposé les traits généraux (formation, nature, cadre) de ce petit État (56 000 km2), l’auteur étudie l’adaptation de la race lituanienne, récemment libérée de la domination étrangère, à une politique intérieure et extérieure qui s’est révélée pleine d’enseignements ; puis il dresse le bilan de vingt années d’indépendance et s’efforce de préciser les perspectives d’avenir. Lire la suite
C’est un récit tragique de son enfance que nous présente M. Pousino. L’auteur appartenant à une famille de « lichentzis », personnes que le régime soviétique privait de nombreux droits dont le moindre n’était pas celui de pouvoir s’approvisionner normalement. Lire la suite
Cet opuscule se compose de deux parties : les mobilisés d’usine ; les requis civils. Dans l’un et l’autre chapitres, après un examen historique de chaque question, M. Bloch, docteur en droit, dégage l’essentiel des multiples lois et décrets qui précisent la situation des « affectés spéciaux » et des « requis civils » (mesures générales et cas particuliers) et analyse les textes les plus importants. Lire la suite
Ce volume, fortement documenté, présente des thèses originales et qui peuvent prêter à discussion ; il ne peut laisser indifférent les amateurs d’histoire à qui nous en conseillons très vivement la lecture.
Ce très remarquable article de M. Gabriel-Louis Jaray a tout spécialement retenu notre attention. Nous ne saurions trop recommander à nos lecteurs l’étude de cet exposé d’une clarté et d’une netteté parfaites.
De cet intéressant article, nous extrayons le passage suivant : « Le passé de la ville de Pécs qui sert de cadre à la cathédrale, se perd dans la nuit des temps, mais de longues années de recherches ont établi les étapes principales de son évolution. En prenant pour point de départ l’étymologie du nom romain de la ville, Sopianae confirmée par les trouvailles archéologiques, on peut constater que parmi les tribus celtiques de la civilisation de La Tène, fondatrice de villes, ce fut la tribu des Suippes (venue des bords de la Suippes, dans la région où s’élève aujourd’hui Châlons-sur-Marne), qui vint fonder ici des colonies nommées Sopia et Suppia aux environs de la Pécs actuelle. L’une de celle-ci porte aujourd’hui encore le nom de Sopie ; c’est une localité slavonne située au delà de la Drave. L’autre est Sopianae, c’est-à-dire Pécs elle-même. De cet établissement celtique, les conquérants romains firent une ville pendant le premier siècle de l’ère chrétienne. Vers la fin du IIIe siècle, elle devint le chef-lieu de la Pannonie Valérienne. »
Ouvrages reçus
Victor Forbin : Le pétrole dans le monde ; Payot, 1940 ; 234 pages Lire la suite
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