Février 1940 - n° 009

La guerre vient de renouer la tradition d’héroïsme militaire à laquelle est lié notre Grand Ordre National. Cette tragique conjoncture ramène l’esprit aux origines de l’Institution et le porte à en évoquer les fastes glorieux. Bien qu’elle ait été créée pour récompenser aussi bien les vertus civiles que les services militaires, la Légion d’honneur, sous le premier Empire, fut surtout l’apanage des officiers et des soldats. C’est qu’alors la vie la plus intense résidait aux armées. Il en est de même aujourd’hui. Lire les premières lignes

  p. 137-152

Certains seront, j’imagine, un peu surpris, peut-être même choqués, de trouver un article sur la langue française dans une revue intitulée Revue des Questions de Défense Nationale. Il ne manque pas, en effet, de gens à qui leurs études sommaires n’ont laissé que des rancunes contre l’intelligence, et qui refusent hautement de compter les questions de langage parmi celles qui intéressent l’existence même, partant la défense de la nation. Lire les premières lignes

  p. 153-160

Il y a trois ans, nous soutenions que fatalement l’Europe serait dans peu d’années en présence de deux groupes : l’un résolu à la défense de la civilisation occidentale, l’autre dirigé par l’instinct révolutionnaire qui dominait les Maîtres de la Russie et s’emparait de plus en plus de l’esprit des nazis allemands. Cette thèse fut critiquée avec vigueur. Elle paraissait contraire à l’observation, même superficielle, des faits qui intéressaient la vie internationale. Hitler n’excitait-il pas les passions allemandes contre Staline. Le Néo-Socialisme serait l’ennemi mortel du Communisme. Notre imagination paraissait enfanter des périls qui ne verraient jamais le jour. Lire les premières lignes

  p. 161-175

Les opérations offensives des armées allemandes en Pologne ont provoqué, par leur extrême rapidité et par leur brutale puissance une impression générale d’étonnement et de crainte : en moins de trois semaines, en effet, une armée de 1 million d’hommes a été détruite et de vastes territoires, peuplés de 35 millions d’habitants, ont été conquis. Des résultats aussi importants n’avaient jamais encore été obtenus dans un aussi court délai. Lire les premières lignes

  p. 177-205

Août-décembre 1914. Le formidable tumulte du front de France couvre tout autre bruit et peu de gens comprennent qu’une terrible partie se joue silencieusement à des milliers de lieues des champs de bataille terrestres. Lire les premières lignes

  p. 207-226
  p. 227-247

La Yougoslavie est le type des États sortis de la grande guerre et fondés sur l’ethnographie ou, plus exactement, sur le principe démocratique du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à s’unir selon leurs affinités nationales. Nul souci de ce que l’on appelait, dans la vieille politique, les « frontières naturelles ». Les fragments divers d’un même groupe de peuples, ou, si l’on veut, les divers rameaux d’une même famille ethnique, depuis longtemps séparés, se sont réunis et ont cherché à ne laisser en dehors de leur unité aucun fragment important de leur nationalité consciente. Lire les premières lignes

  p. 249-265

Quelle fut la raison dominante qui, à la fin du XIe siècle, provoqua le formidable mouvement de la première Croisade de Terre Sainte ? Un mouvement tel qu’on n’en avait encore vu de semblable dans l’Histoire du monde, au cours duquel toutes les routes de France retentirent du pas des hommes d’armes ! C’est en France qu’il naquit et se développa avant de déborder ses frontières. Fut-ce une guerre de conquête, comme on l’a dit, menée par des aventuriers à la recherche de nouveaux territoires et qui prirent un prétexte religieux pour entraîner à leur suite des troupes armées de croyants ? Non, assurément. On a dit aussi que la royauté capétienne encore mal affermie avait trouvé dans ce projet un excellent prétexte pour expédier au loin une féodalité dangereuse et turbulente en exaltant son mysticisme. Peut-être. Mais le roi de France ne joua là qu’un rôle secondaire et c’est le pape Urbain II qui conçut l’entreprise de la Croisade et la fit réussir. Or, ce Pape était Français : Odon de Lagery était né à Châtillon-sur-Marne et avait été prieur de Cluny. Lire les premières lignes

  p. 266-284

Chroniques

  p. 285-289

L’industrie aéronautique américaine, puissamment développée à la fin de 1918 (environ 300 usines et 300 000 ouvriers) dut se réduire brusquement après l’armistice et connut quelques années difficiles, mais elle souffrit moins que celles des autres pays, car les États-Unis surent alors développer leur aviation commerciale et leurs exportations d’appareils civils et militaires. Lire les premières lignes

  p. 290-293

La Revue des Questions de défense nationale a, dans son dernier numéro, sous la plume autorisée du vice-amiral Richard, souligné et commenté l’importance de la rencontre du cuirassé de poche Admiral Graf Spee, devant le Rio de la Plata, le 13 décembre 1939, avec trois croiseurs légers britanniques, suivie, le 17 à 19 heures, du sabordage du navire allemand par son propre commandant, et, trois jours après, par le suicide spectaculaire de ce dernier, le capitaine de vaisseau Langsdorff. Lire les premières lignes

  p. 294-297
  p. 298-303
  p. 304-308

Voici quelles ont été les rations mensuelles pour les principales denrées : Lire les premières lignes

  p. 309-312

Revue Défense Nationale - Février 1940 - n° 009

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Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

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