Traiter de politique navale est toujours hasardeux puisque c’est, pour une bonne part, anticiper sur l’avenir ; en traiter au lendemain des premiers lancements d’engins intercontinentaux et de satellites artificiels serait outrecuidant si l’on prétendait tracer un programme précis basé sur une doctrine assurée ; notre propos est heureusement plus modeste ; après avoir défini ce que nous entendons par « politique navale » et en avoir rappelé l’évolution au cours de ces dernières années, nous nous bornerons à indiquer les tâches qui incombent aux Forces Maritimes dans le cadre de notre politique militaire générale, à évoquer les principaux problèmes que leur exécution pose à l’heure actuelle et enfin à jeter un rapide coup d’œil sur les moyens qui, « demain » et « après-demain » devraient nous permettre de résoudre ces problèmes. Lire les premières lignes
Les nations victorieuses oublient, en général, les facteurs qui ont assuré leur succès, et s’endorment dans la douce quiétude que leur inspire la conviction de la pérennité des conséquences de leur victoire. Les nations vaincues retrouvent, par contre, dans l’amertume de leur défaite et dans le désir d’en réparer les pertes, des forces nouvelles qui retrempent leur énergie. Lire les premières lignes
Une théorie stratégique dite de la « guerre nucléaire limitée » a été récemment préconisée aux États-Unis par un certain nombre d’articles de quotidiens ou de revues, ainsi que par au moins deux ouvrages importants : « Nuclear Weapons and Foreign Policy » de Henry A. Kissinger (1), et « Limited War » de Robert E. Osgood (2). Lire les premières lignes
Il n’entre pas dans mon propos de revenir sur les études anciennes datant de l’époque révolue où un empire français cohérent n’avait pas encore fait place à une Union française très amoindrie et qui se cherche encore. Lire les premières lignes
Parce que l’Armée n’attire plus comme autrefois l’élite de la Nation, parce que les Services d’Action psychologique s’essoufflent à forger un moral à l’usage des militaires, beaucoup d’« anciens » s’indignent et affirment que leurs mobiles d’action les plus sacrés n’éveillent guère d’échos chez les jeunes qui répondent : « Évolution » quand ils disent : « Tradition ». Il est de fait que la génération actuelle ne comprend plus le métier des armes comme l’envisageaient ses aînés, et que ces antagonismes entre générations, qui s’accentuent naturellement avec l’accélération de l’Histoire, peuvent être particulièrement néfastes à l’Armée. Lire les premières lignes
Dans une précédente étude (1), nous avons défini ce que pourrait être, dans son principe, l’organisation territoriale tactique de la défense nationale. Des régions, de dimensions très diverses, seraient délimitées de façon qu’elles puissent, sans apport notable de l’extérieur, vivre sur leurs propres ressources pendant un temps appréciable. C’est en respectant ce critère économique que seraient réalisées les organisations politique et militaire indispensables, dont la conception s’inspirerait étroitement du fait que la guerre est une combinaison, à l’intérieur d’un milieu social déterminé, en fonction des réactions probables de celui-ci, de trois éléments principaux : la force, la propagande et l’économie (2). Ainsi, le pays serait-il mis en situation de faire face à la mêlée générale, nouvelle forme des hostilités menées simultanément contre l’ennemi extérieur et l’adversaire intérieur ; la guerre compartimentée, « féodalisée », serait préparée dans ces compartiments autarciques de l’organisation territoriale, en même temps que le corps de bataille se tiendrait prêt à affronter, sur les frontières ou au-delà, le corps de bataille adverse. Lire les premières lignes
À propos d'un article du député Pierre André, rapporteur permanent des questions d'Afrique du Nord au sein de la Commission de Défense nationale, publié Jours de France du 4 janvier 1958. Lire les premières lignes
Chroniques
Par décrets publiés au Journal officiel du 17 janvier 1959, sont nommés : Lire la suite
Bibliographie
Le général Conquet, sous le titre modeste de L’Énigme des Blindés, a en réalité exposé les causes de notre déficience en matériel et de notre insuffisance de préparation militaire qui sont à l’origine du désastre de 1940. Lire la suite
Trois ans après leur célèbre « évasion », Vladimir et Eudokia Petrov, enfin délivrés de la peur, parlent. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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