Décembre 1958 - n° 164

Tout le monde connaît la boutade du Maréchal Foch : « Depuis que je sais ce qu’est une coalition, j’admire beaucoup moins l’Empereur ». Lire les premières lignes

  p. 1821-1842
  p. 1843-1859
  p. 1860-1868
  p. 1869-1881
  p. 1882-1895

Dans le précédent article, nous avons examiné la première mission de la Protection Civile : la mise en état de moindre vulnérabilité du territoire sous la forme de la prévention et de la protection, ainsi que les objectifs que se sont assignés les services responsables dans cette perspective. L’ampleur d’une telle tâche est, on l’a vu, considérable ; elle concerne sans doute en premier lieu l’État — dans la totalité de ses services — mais non lui seul : collectivités locales et entreprises semi-publiques et privées ont des devoirs exprès tant vis-à-vis des personnes dont elles sont responsables, que du pays. Cependant, prévention et protection, même si elles étaient totalement organisées, adaptées et améliorées en permanence, n’assureraient pas la vie sauve à tous les Français et n’empêcheraient pas qu’un conflit éventuel fasse de nombreuses victimes par brûlures, blessures ou lésions radioactives. Il faut donc que la Protection Civile pense à l’organisation des secours et de l’assistance. Une précision s’impose dès l’abord. La Protection Civile proprement dite est seulement chargée du secours immédiat, c’est-à-dire lutte contre le feu, déblaiement des décombres de toutes sortes, dégagement des victimes, premiers soins et transport jusqu’aux plus proches installations de protection sanitaire qui sont du domaine du Ministère de la Santé publique. Lire les premières lignes

  p. 1896-1907
  p. 1908-1919
  p. 1920-1934

DE nombreuses conférences, des projections de films, des études publiées dans les diverses revues militaires, des thèmes par correspondance ont exposé aux officiers de réserve le mécanisme de la guerre subversive. Cet enseignement a aussi montré la valeur du contact à l’échelon local, pour contrebalancer l’intoxication poursuivie par l’adversaire. Lire les premières lignes

  p. 1935-1944

Le Japon représente, en 1958, une puissance fondée sur 90 millions d’habitants, dont les qualités laborieuses sont connues et qui possèdent d’autres vertus : celles que l’on range sous les vocables de l’acceptation, de l’ordre, de la discipline ; sans oublier l’ingéniosité, voire l’esprit d’invention. L’empressement des Japonais à se présenter tels qu’ils souhaitent d’être aperçus par les étrangers relève de la propagande — une forme d’expansion où ils excellent. On n’en veut pour preuve que certain Livre Bleu (nous dirions, et c’est involontaire jeu de mots, un Livre Jaune). Publié à l’automne 1957 par le Gaimuscho (ministère des Affaires étrangères), ce document diplomatique résume la politique extérieure du gouvernement de Tokyo ; il en traduit les aspirations et les revendications, dans un éclairage proprement japonais. C’est un instrument commode pour explorer la situation actuelle du Japon entre les Puissances (1)Lire les premières lignes

  p. 1945-1954
  p. 1955-1960

La conférence qui s’est tenue à Paris du 23 au 30 octobre 1958 entre les dix-sept pays membres de l’Organisation Européenne de Coopération Économique (O.E.C.E.) sur le problème de la création d’une zone de libre-échange en Europe a été fort décevante pour les promoteurs de cette nouvelle institution. Le principal d’entre eux — M. Maudling, représentant de la Grande-Bretagne — a déclaré à la presse qu’il souhaitait que l’on parvînt, avant le 1er janvier 1959, à « un accord de principe sur le principe ». Lire les premières lignes

  p. 1961-1969

La Revue américaine Foreign Affairs de juillet 1958 publie un article de MM. Richard H. Nolte et William R. Polk intitulé : « Towards a policy for the Middle East ». Les auteurs, après un exposé critique de la politique de Washington dans cette région, proposent de définir une doctrine américaine du Moyen-Orient qui tiendrait compte des intérêts fondamentaux des États-Unis.

  p. 1970-1974

Chroniques

  p. 1975-1978

L’épreuve que connut la Suisse de 1939 à 1945 et qui l’obligea à maintenir en état de mobilisation la plupart de ses concitoyens lui confirma la valeur de son système militaire : celui-ci avait, en somme, préservé le pays des affres de la guerre. De plus, notre voisine espérait qu’une longue période de paix allait s’établir pour permettre de relever les ruines mondiales, plus importantes que celles de la guerre 1914-1918. Lire la suite

  p. 1979-1981
  p. 1981-1985
  p. 1985-1990
  p. 1991-1999

Bibliographie

Charles Montirian : La paix révolutionnaire, riposte à la subversion  ; Éditions Plon, 1958 ; 210 pages - Jean Némo

« Paix révolutionnaire » deviendra-t-elle une expression aussi courante que « guerre révolutionnaire » ? Pour l’instant, ces deux mots à côté l’un de l’autre ont une apparence insolite et nécessitent une explication. C’est celle que Charles Montirian donne dans son ouvrage, en suivant un raisonnement par lequel il expose ce que devrait et pourrait être une coexistence pacifique et dynamique entre les nations actuellement séparées. Lire la suite

  p. 2000-2001

Raymond Aron : L’Algérie et la République  ; Librairie Plon, 1958 ; 146 pages - Jean Némo

À une époque où les événements vont vite, il faut replacer ce livre dans l’ambiance du moment où il a paru : juillet 1958. Ainsi pourra-t-on porter sur lui un jugement plus juste. Lire la suite

  p. 2001-2002

Maurice Rat : Dictionnaire des locutions françaises  ; Éditions Larousse, 1957 ; 448 pages

Ce dictionnaire constitue un inventaire complet des gallicismes et des mots d’auteur entrés dans la langue littéraire et dans la langue d’usage. Dans cet ouvrage on trouve le sens exact et l’origine qui n’est pas toujours simple, des locutions françaises ; des exemples de leur emploi tirés des meilleurs auteurs et, sans développements inutiles, toutes les explications nécessaires. Comme l’observe Maurice Rat, les locutions sont l’un des éléments les plus vivants de toutes les langues et singulièrement de la langue française. La plupart sont étayées sur des mots dialectaux, sur des termes de paysannerie, d’artisanat, ou tirées de la langue des soldats, des marins, des chasseurs, des ouvriers, parfois des « clercs » ou même des savoureuses richesses de l’argot. Nombreuses citations et anecdotes, deux index (par mots et par noms d’auteurs) facilitant la consultation. ♦

  p. 2002-2003

Collectif : L’année politique 1957   ; Puf, 1957 ; 619 pages - Jean Némo

Comme chaque année, L’année politique est un résumé et un bilan des faits qui se sont déroulés au cours des douze mois précédents. L’utilité d’une telle revue est incontestable ; les événements se situent à leur vraie place, tout en restant dans une perspective d’actualité ; car il ne s’agit pas de faire déjà l’histoire, mais d’apporter quelques matériaux pour l’avenir. Lire la suite

  p. 2003-2003

Jean-Jacques Berreby : La péninsule arabique  ; Éditions Payot, 1958 ; 270 pages - Jean Némo

Chargé de conférences au Centre de hautes études d’administration musulmane, Jean-Jacques Berreby a entrepris de faire le tableau géographique, politique et économique, d’une des régions-clé et pourtant parmi les plus mal connues du monde. Ce tableau est clairement exposé, suivant un ordre logique qui permet au lecteur, après une vue d’ensemble, de comprendre les problèmes relatifs à chaque État de la péninsule arabique, puis de se rendre compte de la place que celle-ci joue dans le monde moderne. On ne peut que conseiller la lecture de ce livre, d’autant qu’il est le seul en langue française qui traite de l’Arabie sous l’angle de la politique et de l’économie modernes. ♦

  p. 2003-2003

Revue Défense Nationale - Décembre 1958 - n° 164

Revue Défense Nationale - Décembre 1958 - n° 164

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

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