Extraits d'une conférence fait par l'ambassadeur Georges Picot à l'Institut des Hautes études de défense nationale (IHEDN) le 20 février 1964, à la suite de sa mission en Chine (septembre-octobre 1963) à la tête d'une délégation du Conseil national du patronat français. Lire la suite
La doctrine stratégique américaine a subi depuis quelques années, pour une large part en raison de l’évolution des armements, une profonde transformation. Les États-Unis ont abandonné le concept de représailles massives qui n’était adapté qu’à des situations extrêmes et qui, en raison du caractère exorbitant de la menace qu’il faisait peser, était dans de nombreux cas difficilement utilisable comme système de dissuasion. Ils lui ont substitué une doctrine plus souple qui met en œuvre des moyens plus diversifiés et qui peut répondre à des exigences très différentes. Lire les premières lignes
À force de répéter que Le Caire est la capitale du monde arabe, dont l’Égypte serait le foyer, on oublie trop que l’Égypte, c’est le Nil ; que le Nil c’est un fleuve africain, qui prend sa source au plus profond du continent noir, à la fois dans les montagnes éthiopiennes et dans la brousse ougandaise qui cerne le lac Victoria. Lire les premières lignes
Dans l’histoire militaire du Royaume-Uni, 1914-1918 est quelque chose de bien plus singulier que 1939-1945. Le plus récent des conflits mondiaux a, en effet, retrouvé de nombreux traits du passé insulaire et maritime de la métropole britannique et de son empire. En les observant, on est tenté d’évoquer la guerre de Sept Ans de 1756-1763, avec ses théâtres d’opérations (Minorque, Canada, Antilles, Indes) séparés par les océans, et les batailles livrées sur le continent européen par les armées de coalitions parmi lesquelles les habits rouges comptaient peu. En dépit de nos habitudes de langage, c’est à cet affrontement-là qu’il faudrait réserver l’appellation de Première Guerre mondiale. Elle lui conviendrait mieux qu’à celui que l’historiographie officielle britannique nomme « Great War » et l’historiographie française « Grande Guerre ». Lire les premières lignes
À propos des ouvrages de Gaston Bouthoul (Le phénomène guerre ; Éditions Payot, 1962 ; 283 pages), Raymond Aron (Paix et guerre entre les nations ; Éditions Calmann-Lévy, 1961 ; 704 pages), du major général britannique J.F.C. Fuller (La conduite de la guerre ; Éditions Payot, 1968 ; 321 pages), du général belge E. Wanty (La pensée militaire des origines à 1914 ; Éditions Brepols, Bruxelles, 1962 ; 480 pages), de Jean Perré (La guerre et ses mutations des origines à 1792 et Les mutations de la guerre moderne aux Éditions Payot, respectivement 1961, 374 pages et 1962, 419 pages). Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
La méthode qui consiste à choisir dans de nombreux écrits ceux qui, mis les uns après les autres, reconstituent l’histoire d’un événement ou celle d’une époque est à la fois dangereuse et difficile. Dangereuse, parce qu’elle semble facile à appliquer et peut conduire à une simple juxtaposition de documents disparates, qui se complètent vaille que vaille ; difficile, parce que sa réussite suppose chez l’auteur une connaissance très approfondie de son sujet et de toute la bibliographie qui s’y rapporte, une sûreté de jugement dans le choix des extraits à retenir parmi les œuvres et les auteurs, un goût enfin suffisant pour donner à cet ensemble hétérogène une véritable unité. Lire la suite
Il ne faut évidemment pas s’attendre à trouver, sous la plume de l’épouse de Gœring, un portrait de celui-ci semblable à ceux que brossent les ouvrages historiques. C’est d’ailleurs ce qui fait l’intérêt de ce livre, écrit de façon très simple, par une femme qui n’entre pas dans les considérations de haute politique, et qui tente de justifier son mari et d’éclairer sa mémoire par le récit de leur vie commune. Un tel témoignage est loin d’être inutile car il présente un homme sur lequel pèsent tant de graves responsabilités sous l’aspect quotidien d’un mari et d’un père. Lire la suite
L’idée d’étudier la forme actuelle des conflits de générations est née en 1959 au Centre international de Prospective. Un groupe restreint commença par définir le sujet, et une enquête fut largement entreprise pour le traiter. C’est le résultat de ce travail collectif qu’apporte aujourd’hui cet ouvrage, dont il convient de souligner tout de suite le considérable intérêt pour tous les cadres du pays. Lire la suite
Le sujet choisi par Michel Sénéchal est de ceux qui doivent intéresser au premier chef tous les officiers d’active et de réserve. Il ne semble pas qu’il ait été récemment traité dans son ensemble, et l’ouvrage constitue d’abord un recueil précieux dans lequel les intéressés pourront trouver des renseignements qu’ils ne connaissent peut-être pas toujours sur leur statut considéré du point de vue de leurs droits politiques et de leur liberté d’expression, qu’il s’agisse des données actuelles ou de leur évolution dans le passé. Lire la suite
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