Au cours des siècles passés, la nature de la guerre a suivi une évolution rationnelle, à la mesure des progrès de l’industrie et de la participation de plus en plus grande des peuples aux hostilités. Il y a seulement quelques centaines d’années, une suite heureuse de rencontres décidait du sort des conflits. Armées peu nombreuses et colonnes de renforts tenues en haleine à proximité de la zone des combats, s’appuyaient, pour leur ravitaillement, sur un système de places fortes. Les opérations de siège mettaient à portée de canon l’essentiel de la logistique de l’adversaire. Plus tard, accroissant considérablement leurs effectifs, les Armées deviennent capables de tenir des fronts étendus. Pour faire face aux besoins des unités engagées, les dépôts de l’avant ne suffisent plus. Une manœuvre est rendue nécessaire qui permet l’accumulation en lieux et temps voulus de renforts en personnels et en matériels, provenant des arsenaux, des usines, des centres de rassemblement, largement étalés sur tout le territoire. Lire les premières lignes
Dans notre précédente livraison, l'auteur, inspecteur général et haut fonctionnaire chargé des mesures de défense au Ministère de l'Industrie, a exposé la nécessité de préparer la mobilisation de l'industrie. Aujourd'hui, il présente sa conception personnelle de la préparation et de l'exécution de cette mobilisation.
Les États-Unis, bordés par l’Atlantique et le Pacifique, ne pouvaient, après avoir surmonté la crise de « l’isolationnisme », se désintéresser des événements politiques qui se passaient de l’autre côté des deux grands océans. Ils regardèrent d’abord vers l’Europe, mais ne tardèrent pas à porter également leur attention sur les pays qui leur faisaient face, le long du Pacifique. Dès la deuxième moitié du siècle dernier, ils pénétraient au Japon, prenaient pied à Manille, et ne devaient cesser depuis lors de s’introduire de plus en plus profondément en Asie. L’attaque de Pearl Harbor, le 7 décembre 1941 et la guerre qu’ils durent mener contre les Japonais fortifièrent les Américains dans leur conviction que la sécurité de leur pays devait être assurée, à l’Ouest, par une ceinture de postes avancés atteignant même le continent chinois. Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
L’auteur raconte par le menu les événements qui ont marqué son ambassade en Turquie, de janvier 1939 à août 1940. Cette période était évidemment particulièrement délicate, en raison de l’importance qu’avaient, pour les belligérants, les détroits turcs et l’attitude de la Turquie dans la guerre. Ce pays allait devenir l’objet de sollicitations et de pressions de toute nature. Il n’était guère facile, pour le représentant de la France, d’assurer nos intérêts. Lire la suite
Le lecteur qui se découragerait à l’aspect de cet énorme volume de près de sept cents pages à la typographie serrée, aurait tort de ne pas en entreprendre la lecture. Certes, elle est sérieuse, voire austère, malgré quelques anecdotes amusantes ; mais elle est intéressante au plus haut point d’autant qu’une excellente traduction en facilite la lecture. Lire la suite
Rédigé sous la haute autorité de l’Évêque de Tarbes et de Lourdes, cette suite d’études sur la guerre révolutionnaire comprend trois parties. Dans la première, est étudiée la théorie de la guerre révolutionnaire ; dans la deuxième, sa « géo-politique » ; dans la troisième, enfin, se dégagent des « points de repère pour la conscience chrétienne ». Lire la suite
Camille Chautemps, maintes fois ministre et président du Conseil pendant la IIIe République, a fait partie du cabinet Reynaud ainsi que du tout premier cabinet Pétain pendant les heures tragiques de mai et juin 1940. Il a écrit ce livre pour apporter à son tour un témoignage sur l’époque et sur les conditions dans lesquelles l’armistice a été demandé, estimant que ce qui est de l’histoire ne doit pas être déformé ni utilisé à des fins partisanes ou personnelles. Les faits sont généralement connus, à notre époque de large information ; toutefois, leur interprétation est évidemment sujette à de nombreuses variations. Or, dit Camille Chautemps, contrairement à cette règle, les faits concernant l’armistice ne sont peut-être pas connus dans leur matérialité. Il importait donc pour lui de les rétablir d’abord dans leur ordre chronologique, tels qu’il les avait vécus directement ou par personnes interposées. Lire la suite
« Nous nous sommes efforcés d’éclairer spécialement la période, si pleine de péripéties nationales et internationales, qui a suivi la rupture entre l’Ouest et l’Est… D’autre part, nous avons insisté plus particulièrement sur les événements les plus proches de nous, sur les données qui nous semblent devoir peser demain – en essayant de faire le point au moment où se termine l’année 1962 ». C’est ainsi que Fernand L’Huillier définit, en tête de l’ouvrage, les buts que ses collaborateurs et lui se sont assignés. Lire la suite
Suivant une technique maintenant bien au point et souvent employée dans les récits de guerre, Hugh Pond, qui fit la Seconde Guerre mondiale comme officier d’active, raconte les douze journées du débarquement de Salerne, du 8 au 19 septembre 1943. La documentation a été recueillie près de très nombreux anciens combattants ou civils anglais, allemands et italiens acteurs ou spectateurs des faits. Le récit est direct, alternant les épisodes des échelons les plus humbles et des instances les plus élevées, permettant l’historique en même temps que l’anecdote. Le livre se lit aisément et apporte un témoignage de plus sur une des opérations amphibies de la dernière guerre. ♦
C’est un résumé brillant, vivement enlevé, des idées de l’auteur, qui est vice-président de la Commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale. Ces idées ont déjà fait quelque bruit et ne sont sans doute pas inconnues du lecteur. Il est bon de les trouver ainsi groupées et harmonisées suivant un raisonnement logique. Lire la suite
Cet énorme livre a été écrit en 1960-1961. En raison de la rapide évolution de la Chine, on pourrait dire qu’il « date » déjà un peu. Il n’en présente pas moins un intérêt certain. Très facile à lire – il est écrit sous la forme d’un reportage et traite des grands problèmes tout autant que des menus incidents – il retient indiscutablement le lecteur. Lire la suite
Voici la première étude d’ensemble consacrée à une guerre qui parut à beaucoup marginale parce qu’elle se déroulait au loin, mais qui dura trente mois et causa un million de victimes. Il était difficile de traiter un tel sujet ; les événements sont récents, complexes par nature, englobent des opérations militaires, des pourparlers diplomatiques, des attitudes nationales qui interfèrent. L’auteur n’a pas entièrement réussi à se dégager d’une certaine confusion dans l’exposé de facteurs aussi divers ; son travail aura besoin d’être repris, soumis à une analyse plus serrée et présenté de façon plus claire. Mais cette critique paraît inéluctable et ne porte pas sur la qualité d’une œuvre qui était nécessaire. Lire la suite
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