À propos du voyage du président de Gaulle en Amérique du Sud du 21 septembre au 16 octobre 1964. Lire les premières lignes
L’atmosphère de l’OTAN est empoisonnée depuis plusieurs années par le débat nucléaire. Les thèses s’affrontent et se contredisent. Comme toujours dans de pareils cas, l’opinion s’ordonne selon des données plus sentimentales que raisonnables, essentiellement pour ou contre les Américains, alors que, comme on va le voir, le problème est d’un tout autre ordre et requiert, pour être clarifié, de revenir aux concepts fondamentaux sur le rôle des armes nucléaires. C’est ce que j’ai tenté en détail dans mon dernier livre (« Dissuasion et Stratégie », Paris, Armand Colin) et je voudrais seulement ici en indiquer les arguments essentiels. Lire les premières lignes
La dissémination des armes nouvelles va-t-elle étendre à un nombre de plus en plus grand de pays les bénéfices scientifiques et industriels qui résultent de l’effort d’armement correspond[ant] ? Et, autre paradoxe de l’ère nucléaire qui en abonde, ne va-t-on pas assister à la stagnation, donc au sous-développement, des Puissances protégées par l’un ou par l’autre des deux « Grands » tandis que les neutres ou que les « non-alignés », libres d’exploiter leurs ressources comme bon leur semble et soucieux d’assurer une sécurité que personne ne garantit, se donneront avec les armes de demain, l’infrastructure scientifique et industrielle de l’avenir ? Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
Trois auteurs ont écrit, ensemble ou séparément, les différents chapitres de cette étude. Raoul Girardet a pris la plus grosse part, en rédigeant l’introduction, en traitant des problèmes idéologiques et moraux, et en apportant une conclusion, sous forme d’un « essai d’interprétation ». Il a collaboré de plus à l’étude des problèmes de recrutement, avec Jean-Pierre Thomas, lequel s’est penché aussi sur les problèmes de structure et de mode de vie, avec Paul M. Boujou. En fait, on pourrait distinguer deux études distinctes et successives : la première, portant sur des données généralement mesurables, a pour objet l’état de l’officier dans l’Armée de terre ; la seconde est une analyse et une explication du comportement de l’ensemble du corps des officiers de cette même armée au cours des années qui ont suivi la guerre, plus particulièrement au cours du conflit algérien. Lire la suite
Dans cette étude sociologique, l’auteur n’a pas dissimulé les incertitudes et les aléas de son enquête. Il écrit, dans son avant-propos, qu’elle n’est qu’une introduction au sujet qu’il a voulu traiter, en se rendant compte des imperfections des sources dont il disposait et du caractère fluide, parfois déconcertant, des faits qu’il soumettait à son analyse. Ce n’est pas fausse modestie. Tout au long de l’ouvrage, il souligne les points sur lesquels ses déductions sont incertaines. Lire la suite
Depuis quinze ans, Mao Tsé-Toung est à la tête d’un peuple qui, numériquement, représente le quart de l’humanité. Sa pensée a largement débordé au-delà des frontières de la Chine et les peuples sous-développés d’Asie, d’Amérique latine et d’Afrique se tournent de plus en plus vers l’exemple chinois et sont de plus en plus tentés de suivre « la voie chinoise ». Lire la suite
Le général Eremenko – qui devait être promu maréchal en 1955 – a commandé, à partir des premiers jours d’août 1942, d’abord le « Front Sud-Est », puis l’ensemble des deux fronts « Sud-Est » et « Stalingrad ». Près de lui se trouvait Nikita Khrouchtchev, en qualité de « membre du soviet » des deux fronts. Les souvenirs du commandant des forces russes qui eurent à faire face à l’attaque allemande, puis à riposter et à en assurer l’encerclement, portent sur la période de cinq mois du 1er août au 31 décembre 1942. Lire la suite
L’originalité de cet ouvrage repose d’abord sur le fait que son auteur est né d’un père indien et d’une mère espagnole, qu’il est prêtre et qu’il tente de concilier l’Orient et l’Occident. Mais elle provient aussi de ce que, contrairement à ce qui s’écrit généralement sur le Tiers-Monde et ses problèmes, Raymond Panikkar insiste sur le fait que l’Inde a sa civilisation propre, que les biens qu’attendent les Indiens sont autant et davantage spirituels que matériels, et que l’aide occidentale se tromperait lourdement si elle visait à leur donner seulement un confort matériel égal ou comparable à celui des pays développés. L’Occident doit donner à l’Inde – et il faut lire, par extension, à tous les pays du Tiers-Monde, bien qu’il en soit peu qui possèdent une civilisation comparable à la riche civilisation hindoue – les possibilités matérielles de développer sa recherche vers la perfection spirituelle. Alors, l’Inde apportera au monde un message qui, s’unissant à ceux qui ont déjà été reçus – et en tout premier lieu au message chrétien – permettra d’améliorer l’homme et de le faire vivre dans des conditions plus heureuses. Lire la suite
Une étude historique vivement enlevée sur une des principales offensives de la guerre 1914-1918, dans laquelle l’auteur ne ménage pas ses critiques au commandement britannique comme au commandement français, en montrant l’inanité de semblables opérations qui, au prix de centaines de milliers de morts et de blessés, n’obtiennent qu’un résultat dérisoire. Il y a longtemps qu’une telle critique a été faite. Présentée avec le recul du temps, est-elle plus pertinente ? Lire la suite
Démystifier le nationalisme, en dénoncer les fondements erronés, prouver ou tout au moins avancer qu’il n’aura qu’un temps, tel est le but de cet ouvrage assez touffu et trop long. L’auteur, ancien professeur d’une université américaine, actuellement secrétaire de l’American Historical Association, ne cache pas son impatience de voir combien les esprits des temps modernes et contemporains se sont engoués des théories nationalistes, sous quelque forme qu’elles aient apparu, et ses conclusions sont sans appel : « Si les hommes ne sont pas des frères, écrit-il, ce n’est pas par des différences inhérentes. C’est le sentiment d’unité partielle et d’exclusivité que nous avons définie sous le vocable de nationalisme qui les maintient les uns à part des autres. Ce nationalisme cependant ne signifie pas que les hommes ne pourraient pas vivre comme des frères, en paix. Il n’y a en effet aucun fondement historique, biologique, psychologique qui puisse faire croire que le nationalisme doive être permanent. Sous la surface de leurs particularités nationales, les hommes sont, pour autant que nous le sachions, beaucoup plus semblables que différents ». Lire la suite
Dans cet épais volume, à la typographie serrée, se trouvent cinq études et une conclusion. Quatre de ces études sont dues à des auteurs américains et portent sur les « Paradoxes de la communauté politique française » « la renaissance de l’économie française après la guerre », « la transformation et la permanence de la structure sociale française », « la continuité et le changement au sein de la France bourgeoise ». Des auteurs français ont traité des « changements dans la politique extérieure de la France depuis 1945 » et tenté de donner une conclusion d’ensemble à ces études. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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