L’emploi des Forces aériennes est prévu actuellement dans les documents réglementaires sous forme d’opérations indépendantes et d’opérations mixtes ou combinées. Dans la première catégorie sont rangées les actions ayant pour but la lutte contre les forces aériennes adverses et l’attaque du potentiel de guerre ennemi. À la deuxième appartiennent les interventions aériennes menées en liaison avec les Forces de surface, interventions que l’on désigne habituellement par l’expression d’« appui aérien ». Il semble que cette classification, ainsi que la terminologie utilisée, aurait avantage à être modifiée. Toutes deux sont, en effet, à la racine de la plupart des malentendus qui s’élèvent trop souvent entre le commandement aérien et le commandement de surface, discussions qui reposent la plupart du temps sur une incompréhension mutuelle, due au fait qu’aviateurs et terriens ne parlent pas le même langage. Lire les premières lignes
C’est à Paris que naquit, le 30 octobre 1895, un des plus grands écrivains militaires des temps modernes, le capitaine B. H. Liddell Hart. Mais c’est en Angleterre qu’il fit ses études, d’abord à « Saint-Paul’s School », puis au collège « Corpus Christi » de Cambridge où, dès 1914, il commençait à étudier l’histoire. Versé dès le début des hostilités dans l’Infanterie Royale du Yorkshire, il débarqua en France en 1915 et participa aux combats d’Ypres et de la Somme, où il assura un moment le commandement d’un bataillon. Blessé en automne 1916, il mit à profit sa convalescence pour composer un ouvrage sur la dernière offensive. Tenu secret un certain temps pour des raisons de sécurité, ce livre attira cependant l’attention de différentes personnalités au G. Q. G. anglais et le jeune Liddell Hart fut invité à faire partie d’une Section historique qu’on se proposait d’y créer. Mais ce projet fit long feu par suite du retour en Angleterre de son protagoniste, John Buchan. Lire les premières lignes
La plupart des historiens de Paris ne se posent pas le problème de l’élévation de Paris au rang de capitale. Il semble que, pour eux, Paris était prédestiné de toute éternité à devenir capitale de la France et qu’en le devenant il réalisait simplement une destinée qu’il portait en son germe dès son origine. Quand un empereur romain, un roi mérovingien ou capétien choisissent Paris pour résidence, on dirait qu’ils lui rendent seulement l’honneur qui lui est dû. Lire les premières lignes
Chroniques
Nous recevons de la Direction centrale des Services de Santé des armées la lettre suivante : Lire la suite
Bibliographie
Les carnets de René Mouchotte ont été commencés le 17 juin 1940 et ils se terminent le 27 août 1943. Ils embrassent donc une des périodes les plus intéressantes de la guerre. Ils n’ont point été rédigés pour les besoins d’une cause ni en vue d’effets spectaculaires : ce sont des notes prises au jour le jour, sans doute, surtout, pour être lues par sa mère, par un des plus purs héros de l’air, qui s’apparente aux Guynemer et aux Saint-Exupéry par la pureté de sa pensée et l’audace de ses combats. Lire la suite
Poursuivant imperturbablement son œuvre colossale et brûlant, semble-t-il, même les étapes, l’infatigable Louis Madelin donne aujourd’hui le treizième tome de son histoire du Consulat et de l’Empire. Il y décrit l’écroulement du système napoléonien. La méthode est la même que dans tous les tomes précédents. L’auteur, dans ses notes et références extrêmement copieuses (p. 372 à 403), ne fait état d’aucune source inédite ou d’archives. Lire la suite
Parmi les livres très nombreux consacrés à l’Amérique, celui-ci offre un intérêt particulier. Il est en effet l’œuvre non point, comme c’est souvent le cas, d’un littérateur ou d’un écrivain de métier, mais celle d’un homme d’action, fils de ses œuvres, créateur et directeur d’une industrie. Celui-ci a parcouru les États-Unis sans la moindre idée préconçue et, en des touches très rapides, et en un style parfaitement dépouillé, il analyse les prétendus secrets de l’efficacité industrielle des États-Unis. Il y aurait, pour des patrons à l’esprit moderne de chez nous et pour des directeurs de grandes usines d’armement ou autres, grand profit à tirer de ces observations, marquées à la fois au coin du bon sens et de la compétence.
Ce livre est l’œuvre d’un Strasbourgeois, fils de Strasbourgeois ; il est consacré à l’enfant d’une race puissante doté des vertus propres aux grands soldats à la tête desquels brilla un Kléber. M. Heim ne dissimule pas les faiblesses du duc de Valmy, mais il montre bien que ce Kellermann qui vainquit à cinquante-sept ans était un véritable homme de guerre et un entraîneur d’hommes. Si Valmy ne fut pas une bataille sanglante, elle fut, toutefois, remportée grâce au grand talent tactique et à l’audace de Kellermann et son importance dans l’histoire moderne fut décisive.
Ce livre sur le prophète socialiste vient à son heure car il éclaire, à l’usage du grand public, la figure d’un des hommes qui jouent, aujourd’hui, un des rôles les plus considérables de notre histoire politique. Lire la suite
Le VIIIe tome de la collection des Cahiers de la Fondation nationale des sciences politiques est encore plus intéressant, semble-t-il, que ses prédécesseurs. Il est consacré presque entièrement à la politique extérieure des États-Unis. Lire la suite
Dans la collection du « Tour du Monde », Henri Queffélec donne un ouvrage aussi instructif que poétique sur un pays trop mal connu en France mais que la facilité des liaisons aériennes ouvrira bientôt de plus en plus à nos touristes : la Suède, territoire presque aussi grand que le nôtre, peuplé à peine de 7 millions d’habitants, mais habitants d’une civilisation libre et raffinée qui, par bien des côtés, nous donne des exemples d’organisation et d’esprit civique. Lire la suite
Le titre de Vent debout que M. de Massimi a donné à son très intéressant ouvrage affirme sous une forme imagée l’effort constant, la lutte de chaque heure qu’a exigé la création de la première ligne aérienne française à grande distance. L’auteur met en lumière non seulement les multiples difficultés techniques et financières qu’il fallut résoudre, mais aussi les complications d’ordre politique et diplomatique qui, trop souvent, paralysèrent les animateurs de la grande entreprise. En particulier il nous apporte, de ce fait, en ce qui concerne les relations de la France et de l’Espagne entre 1919 et 1928, une documentation précieuse sur les causes en général, peu ou mal connues, qui empêchèrent entre les deux pays une entente confiante, si nécessaire pour leurs communs intérêts. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...