Octobre 1951 - n° 085

Les divisions blindées constituent l’épine dorsale de la stratégie terrestre à notre époque. Elles percent le front de l’adversaire et s’enfoncent profondément sur ses arrières. Mais peuvent-elles dominer le champ de bataille pendant longtemps ou seulement d’une manière passagère ? Il faut qu’elles soient rapidement suivies par l’infanterie qui consolide les succès initiaux et défendent les gains réalisés. L’étroite collaboration entre les blindés et l’infanterie constitue donc une des conditions essentielles de la victoire. Lire les premières lignes

  p. 251-271
  p. 272-281
  p. 282-288
  p. 289-300
  p. 301-308

Le 11 novembre 1951, la statue du maréchal Foch sera solennellement inaugurée à Paris, place du Trocadéro. Il a paru intéressant de donner ici une synthèse de son œuvre. Lire les premières lignes

  p. 309-319
  p. 320-327

Chroniques

  p. 328-333
  p. 333-337
  p. 337-341
  p. 342-345
  p. 346-350

Les salaires et les prix ; les résultats du plan Monnet.

  p. 351-354

Bibliographie

Cet ouvrage de Maurice Baumont qui fut publié en 1945 reparaît en troisième édition. Nous ne sommes pas surpris de l’accueil qui lui a été fait. C’est le tableau d’ensemble le plus complet des événements de 1918 à 1939. Très fortement documenté, il présente d’une façon claire et vivante vingt années d’une histoire singulièrement compliquée et troublante. Cette histoire est la préface du drame que nous avons vécu entre 1939 et 1945 ; elle annonce les problèmes qui sont à résoudre aujourd’hui. Aussi ne faut-il pas s’étonner que M. Baumont, utilisant les renseignements qui ont afflué depuis 1945, ait eu à cœur de refondre et d’augmenter son ouvrage. Il paraît aujourd’hui en deux volumes intitulés : De Rethondes à Stresa (1918-1935) et de l’Affaire éthiopienne à la guerre (1936-1939)Lire la suite

  p. 355-356

Marcel Marantz : Le plan Marshall, succès ou faillite ?  ; (préface de Pierre-Olivier Lapie) Éditions Marcel Rivière et Cie, 1950 ; 273 pages - P. C.

L’ouvrage de M. Marantz est consacré aux conditions d’apparition et d’application du plan Marshall, et à la recherche de son avenir. Il se signale par une information très vaste et très sûre du point de vue événementiel. M. Marantz expose minutieusement toutes les « causes » du plan Marshall, mais en restant trop, nous semble-t-il, « à l’extérieur » du phénomène. Il ne met pas au jour le déséquilibre structurel caractéristique de la situation mondiale depuis la guerre, et il néglige ce fait – fondamental – que le plan Marshall n’est que la continuation du financement par les États-Unis de leur propre excédent extérieur, et n’apparaît pas tellement, avec un certain recul, comme un « événement sensationnel », suivant la remarque de M. le professeur Weiller. Lire la suite

  p. 356-356

Gerhard Boldt : La fin de Hitler  ; Éditions Corrêa, 1949 ; 172 pages - Edmond Delage

Parmi les témoignages qui commencent à être publiés chez les Allemands eux-mêmes sur l’écroulement du régime national-socialiste, le petit livre de Gerhard Boldt, intitulé en allemand Les derniers jours de la Chancellerie du Reich, et traduit par René Jouan, est particulièrement intéressant. Lire la suite

  p. 356-357

Joseph Chappey : Le communisme n’est pas seul responsable  ; Puf, 1951 ; 210 pages - Edmond Delage

Ce livre, malgré son titre, n’est pas un pamphlet, mais un essai d’ensemble sur les grands problèmes de notre temps. Il a été inspiré à l’auteur par les mêmes préoccupations qui l’ont amené à écrire son Histoire générale de la Civilisation d’Occident. Celui-ci s’efforce d’y démontrer, qu’aussi bien en politique qu’en économie, les grandes questions d’aujourd’hui ne sont pas des questions de programme, mais de doctrine. Il s’attache à ce propos à ce qu’il considère comme le grand événement caractéristique de la première moitié du XXe siècle : la hausse ininterrompue et sans cesse aggravée des prix. Avant de s’appliquer à combattre cette hausse de cinquante ans, il faut d’abord en découvrir l’origine. L’auteur montre que, quoi qu’en pensent les économistes, une telle recherche se situe hors du cercle de leurs explications. Joseph Chappey préconise, en conclusion, la création d’un humanisme nouveau, fondé sur la science des sociétés humaines.

  p. 357-357

Louis Germain : Mémoires d’un incendiaire  ; Éditions Julliard, 1951 ; 251 pages - P. G.

Souvenirs d’un jeune officier français des groupes lourds engagés en Angleterre dans le Bomber Command. L’auteur décrit d’une façon pittoresque sa vie à la fameuse base aérienne d’Elvington, ses camarades, ses vols, ses missions sur l’Allemagne avec les angoisses des départs et les joies des retours. Lire la suite

  p. 357-357

Pièces secrètes trouvées au ministère des Affaires étrangères de Berlin, mises en ordre et présentées par une commission interalliée, ayant par conséquent une valeur historique toute particulière. Mais elles ont aussi pour le commun des lecteurs un très grand intérêt. Le conflit Konrad Henloin–Bénès, c’est-à-dire la lutte des Allemands sudètes contre les Tchèques qui forme la trame de ce second volume ne semble avoir pour objet qu’un point minuscule du globe terrestre. En fait, ce conflit inquiète le monde entier. Il est suivi jour par jour par tous les diplomates. Car sous ces remous de la Bohême se cachent des intrigues compliquées et d’inquiétantes ambitions. C’est l’annexion de la Bohême par le nationalisme pangermanique qui se prépare. Lire la suite

  p. 357-358

Revue Défense Nationale - Octobre 1951 - n° 085

Revue Défense Nationale - Octobre 1951 - n° 085

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Octobre 1951 - n° 085

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