Parler, dans un pays comme la France d’aujourd’hui, de Défense Nationale, conduit à s’exposer à une certaine incompréhension. Ce scepticisme n’est pas seulement, on peut le craindre, celui de la grande masse des citoyens, mais de ceux même que leur formation, ou même leur vocation, amène à s’y intéresser naturellement. Aussi bien n’est-il pas inutile d’inaugurer ce débat par un certain nombre de considérations générales, ne serait-ce que pour écarter ces motifs de doute, et rendre aux problèmes de Défense, tels qu’ils se présentent dans un pays comme le nôtre, leur signification d’actualité. Lire les premières lignes
L’auteur revient sur les motivations allemandes, plus précisément du général von Falkenhayn, pour l’offensive sur Verdun, durant la Première Guerre mondiale. Alors à la tête de l’état-major général sur le front Ouest et concepteur du plan, quel était son objectif : saigner à blanc l’armée française ou percer le front pour obtenir la décision ? Lire les premières lignes
DANS la querelle entre l’U.R.S.S. et la Chine, les dirigeants soviétiques ont justifié leur politique de coexistence pacifique par les dangers qu’une guerre nucléaire ferait courir à l’humanité. L’argument est bon, puisqu’il isole les Chinois, seuls dans le monde à être assez cyniques pour affecter de croire le contraire. Lire les premières lignes
Extrait de la conférence prononcée à l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) le 8 janvier 1966. Lire la suite
L'auteur, représentant accrédité, à Paris, d'un groupe de journaux allemands, nous a adressé cet article dans lequel il expose l'opinion du peuple allemand sur les graves problèmes de l'heure.
Le 4 octobre 1957, la radio de Moscou interrompait soudain ses émissions pour donner lecture d’un communiqué qui fit sensation : une fusée russe venait de projeter dans l’espace une capsule scientifique gravitant autour de la Terre. Le lancement de Spoutnik I marque le début d’une ère qui verra sans doute l’homme accomplir un rêve qui relevait jadis de l’utopie : échapper à la Terre et rendre visite à d’autres planètes. Lire les premières lignes
En politique comme en toute matière, comprendre signifie d’abord situer exactement les données du problème dans l’ensemble plus vaste qui leur donne leur sens. Cela revient à dire qu’en politique comme en toute matière, il faut commencer par le commencement. Faute de procéder ainsi, on se condamne à ne pas comprendre. Et faute de comprendre, il est bien difficile de juger. Lire les premières lignes
Le Japon et la Chine ont tant de traits communs et tant de traits différents qu’il est bien difficile de déterminer la mesure dans laquelle ils se complètent ou s’opposent. Lire les premières lignes
Chroniques
À la fin du mois dernier, le général Martin, Chef d’état-major de l'Armée de l'air, a présidé une conférence d'information au cours de laquelle ont été traitées devant les journalistes de la presse spécialisée diverses questions d'actualité. En particulier, le colonel Gueguen, chef du 3e bureau de l’État-major, a dressé le bilan de l'activité de l'Armée de l'air ainsi que celui de la sécurité des vols pour l'année 1965. Les éléments essentiels de ces deux exposés sont reproduits ci-après, ainsi que le texte intégral de la conférence du colonel Glavany, chef du bureau des programmes de matériel, traitant des matériels futurs de l'Armée de l'air.
Bibliographie
Synthèse vivante et originale d’un enseignement dispersé dans de multiples ouvrages, Le Cheval, Équitation et Sports hippiques, publié par Étienne Saurel, vient de paraître dans la collection « Vie active », Larousse. Lire la suite
La guerre visant directement, volontairement, les populations civiles, afin de saper leur moral par l’étendue des pertes humaines et des destructions matérielles qu’elle cause, est puissamment illustrée par l’exemple des bombardements alliés, notamment britanniques, contre les villes allemandes, au cours du dernier conflit mondial. Ces bombardements, qui provoquèrent la mort de plus d’un demi-million de personnes, répondaient aux attaques allemandes sur les villes anglaises, à la guerre sous-marine menée sans souci humanitaire, à l’expansion du Reich sur la presque totalité de l’Europe, à un moment où l’Angleterre était seule à supporter le poids de la guerre. Plus tard, ils eurent des buts stratégiques et logistiques. Lire la suite
Il y a longtemps que le poète a dit : « Vous m’avez fait, Seigneur, puissant et solitaire… ». C’est la même idée qu’exprime l’auteur en parlant des États-Unis, dans cet essai à peine plus long qu’un article de revue, essai brillant qui fait naître chez le lecteur des sentiments contradictoires : étonnement, intérêt, réprobation, approbation. Lire la suite
Après les deux premiers tomes, qui traitaient respectivement de la préparation du débarquement allié de 1944 et de la bataille de Normandie, voici le troisième et dernier volume de cette histoire de la dernière guerre en Europe et sur le front occidental, qui fait autorité et est déjà en quelque sorte un classique. Lire la suite
La France a effectué un redressement économique et social remarquable depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, qui l’avait laissée exsangue. Aussi à l’étranger, parle-t-on du « miracle français ». L’auteur écrit : « Le miracle serait là : que nous soyons demeurés dans le peloton de tête, malgré nos faibles ressources en hommes ; malgré aussi, nos crises politiques ». Puis il ajoute : « Mais cette vue est trompeuse : non que les faits sur lesquels elle s’appuie soient inexacts, mais parce qu’ils faussent la perspective. L’histoire que nous avons vécue, que nous avons faite, est plus complexe, mais ne présente, en définitive, aucun mystère impénétrable ». Lire la suite
Dans ce court volume, l’auteur raconte par le détail les combats qui se sont déroulés au cours des deux premières années de la première guerre, dans la région des villages de Mesnil-les-Hurlus et de Perthes-les-Hurlus, en Champagne, à une trentaine de kilomètres au Nord de Châlons-sur-Marne. Le titre dit suffisamment l’esprit du livre. Il est devenu courant de se montrer sévère pour le Haut-commandement qui, en concevant ces attaques pour la conquête de quelques hectares, engagea des hommes dont le sacrifice ne paraît pas après coup avoir été utile. Lire la suite
Le sous-titre, mieux que le titre, donne une juste idée de ce qu’est ce livre, recueil d’anecdotes sur les dix premières années de la IVe République. C’est une méthode d’écrire l’histoire qui a l’avantage d’être plaisante pour le lecteur qu’elle intéresse et amuse ; rien n’empêche, d’ailleurs que, derrière ces récits alertes, se dessine une histoire véritable, ou tout au moins une esquisse poussée, car il est encore bien tôt pour pouvoir reconstituer réellement les faits d’une période si récente et dont nombre d’acteurs sont toujours en vie. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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