La Méditerranée, enjeu stratégique

  p. 5-13
  p. 14-29
  p. 30-45
  p. 46-52
  p. 53-66

Repères - Opinions - Débats

  p. 67-75
  p. 76-88
  p. 89-97
  p. 98-104
  p. 105-111
  p. 112-123
  p. 124-135
  p. 136-149

« Je dois tout à M. Ledentu ». Ainsi aurait pu commencer, à la façon des biographies exemplaires du siècle passé, la confession que Gérard Chaliand a arrachée à Lucien Poirier (1). Grand est le mérite du confesseur, lui-même expert en stratégie, et grande son habileté : la pertinence, voire l’impertinence, de ses questions nous livre, tel qu’en lui-même, Lucien Poirier. Comme l’on sait, cet homme est un auteur difficile. Comme l’on sait moins, c’est un auteur vertueux ; il se refuse à séduire, poursuit tenacement son approche de la vérité et le suive qui voudra. On disait athlètes de Dieu les Pères du désert toujours en quête de mortifications extrêmes ; Lucien Poirier est athlète de la stratégie, intransigeant sur la rigueur de sa propre pensée. Lire les premières lignes

  p. 150-154

Chroniques

  p. 155-159
  p. 160-174
  p. 175-181
  p. 182-185

Depuis sa création par la loi du 22 juillet 1921 sous la forme de « pelotons mobiles de gendarmerie » regroupés en 1926 au sein de la garde républicaine mobile, la gendarmerie mobile a connu un mouvement ininterrompu de spécialisation et de professionnalisation. Avec la mise en œuvre du plan « Armées 2000 » (décrets du 14 juillet 1991), cette subdivision de la gendarmerie a amorcé une profonde réorganisation qui, s’inscrivant dans le sens d’un renforcement de son autonomie, s’est traduite par la création de 9 légions de gendarmerie mobile (8 nouvellement créées dans les circonscriptions de gendarmerie et la légion de gendarmerie mobile d’Île-de-France) réunissant les 26 groupements (chaque groupement de gendarmerie mobile étant désormais constitué de quatre à six escadrons), ce qui représente, à l’heure actuelle, environ 17 000 officiers et sous-officiers répartis dans 128 escadrons. Lire la suite

  p. 186-188

À l’issue d’une visite au Gabon, au Tchad et en Centrafrique, le ministre français de la Défense Alain Richard a confirmé officiellement le 4 août 1997 le réajustement de la présence militaire française en Afrique (relevant de sa compétence, c’est-à-dire hors de la coopération militaire bilatérale conduite par la mission militaire du secrétariat d’État à la Coopération). Ce réajustement avait déjà été préparé dans ses grandes lignes par son prédécesseur Charles Millon et examiné lors d’un Conseil de défense début avril 1997. Résultant du processus en cours de réorganisation des armées françaises, ce réajustement doit permettre d’alléger ce dispositif africain sans remettre en cause ses fonctions essentielles, et réduire ses coûts. « La mobilité et la disponibilité accrues de nos unités, jointes au renforcement de nos moyens aériens permettront d’atteindre la même capacité d’action avec moins d’hommes » a déclaré Alain Richard, qui précise : « Nous prévoyons de nous concentrer sur quatre bases très fonctionnelles en Afrique de l’Ouest et du Centre : Dakar (Sénégal), Libreville (Gabon), N’Djamena (Tchad), et Abidjan (Côte d’Ivoire), plus celle de Djibouti. L’effectif total passera de 8 100 militaires à moins de 6 000 ». Lire la suite

  p. 189-191
  p. 192-195

Bibliographie

Jean-Christophe Romer : La pensée stratégique russe au XXe siècle  ; Économica, 1997 ; 124 pages - Marcel Duval

Nos lecteurs connaissent certainement l’œuvre de Jean-Christophe Romer, professeur à l’Institut des hautes études européennes de Strasbourg, car il est l’un de nos meilleurs experts dans le décryptement du « mystère russe », que son cadre politique soit impérial, soviétique ou, comme actuellement, fédéral. Il nous présente aujourd’hui, dans la collection « Hautes études stratégiques » dirigée par Hervé Coutau-Bégarie, une intéressante étude puisqu’elle nous permet de mieux comprendre l’évolution de la pensée stratégique russe au cours du siècle qui s’achève. L’éclairage qu’il nous apporte ainsi est d’autant mieux venu que Boris Elstine vient de décider de réformer profondément l’appareil militaire de la Fédération de Russie, délabré mais encore gigantesque, pour le reconstituer en une force beaucoup plus ramassée et capable ainsi d’agir immédiatement. Lire la suite

  p. 196-197

Pierre Paulian : 800 jours dans l’Ouarsenis  ; Jacques Grancher, 1995 ; 166 pages - Pierre Morisot

Il faut découvrir un livre comme celui-là pour se rendre compte que peu d’ouvrages ont décrit de façon simple et directe l’existence que menèrent les centaines de milliers d’appelés affectés « en secteur » outre-Méditerranée entre 1954 et 1962. Pour étrange que ce soit, peut-être est-on mieux renseigné, grâce à quelques bons récits plus ou moins romancés, sur la vie de poste en Indochine où ne servirent pourtant que des effectifs limités de Français de France. Pour l’Algérie, le choix se limite en gros à des œuvres polémiques (souvent favorables à l’adversaire, comme il est d’usage dans notre cher pays) ou à des sagas parachutistes, légionnaires (ou les deux), où il se passe toujours quelque chose, comme dans tel grand magasin. Or, dans les villages et les douars, autour des SAS et des gares de chemin de fer, près des dépôts et des réservoirs, il ne se passait habituellement rien ou presque… tout comme les jours ordinaires dans les tranchées de 1914. Lire la suite

  p. 198-198

Joseph Katz : « Une destine unique ». Mémoires 1907-1996  ; L’Harmattan, 1997 ; 325 pages - Thierry Godechot

De l’Assistance publique de Paris à général d’armée, telle a été la destinée unique du général Joseph Katz. Au moment où l’armée de conscription est appelée à disparaître, il n’est pas inutile de rappeler le rôle qu’elle a joué dans la promotion sociale d’un très grand nombre de Français. Lire la suite

  p. 199-199

Revue Défense Nationale - Octobre 1997 - n° 591

Revue Défense Nationale - Octobre 1997 - n° 591

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Octobre 1997 - n° 591

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