Aéronautique et Espace

  p. 15-20
  p. 21-28
  p. 29-40
  p. 41-48
  p. 49-56
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Repères - Opinions - Débats

  p. 63-70

Le 24 décembre 1994, quatre islamistes algériens membres du Groupe islamique armé (GIA) prennent en otage les passagers du vol d'Air France reliant Alger à Paris. Deux jours plus tard, à l'aéroport de Marseille-Marignane, le GIGN donne l’assaut, écrivant l’une des pages les plus belles de son histoire. Cet article nous permet d’avoir un aperçu de l’organisation du GIGN et analyse avec précision et beaucoup d’objectivité des actions délicates auxquelles cette unité d’élite a participé.

  p. 71-84
  p. 85-92
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  p. 121-130
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Chroniques

  p. 145-148
  p. 149-162

La rénovation de l’Otan, comme nous l’évoquions dans une précédente chronique, se poursuit sur les trois thèmes classiques : réorganisation du commandement, établissement de passerelles avec l’UEO, ouverture aux pays d’Europe centrale. L’évolution interne s’est accélérée, notamment dans les institutions, au point de modifier fondamentalement la physionomie de l’Organisation. Lire la suite

  p. 163-165
  p. 166-170

C’est dans une précédente rubrique, en février 1994, que le système informatisé local de l’administration des marins (Silam), développé par le commissariat de la marine, avait été présenté aux lecteurs de la revue Défense Nationale. En phase de développement depuis le 1er octobre 1994, le procédé d’intégration Silam des unités autonomes (grands bâtiments et unités à terre) s’est achevé en octobre 1996. L’heure est donc venue non seulement de dresser les premiers bilans et de consolider les résultats obtenus, notamment grâce aux méthodes d’audit et de contrôle de gestion, mais aussi d’esquisser l’avenir. Lire la suite

  p. 171-173
  p. 174-179

Après avoir atteint un sommet au cours de l’année 1994, en frôlant la barre hautement symbolique des 4 millions de crimes et délits perpétrés (3 919 008), les statistiques de la délinquance ont connu depuis une baisse assez régulière : – 6,47 % en 1995 ; – 2,88 % en 1996, soit un niveau relativement proche de celui du début des années 90. Ainsi, ces deux dernières années, la délinquance a régressé, en France, d’environ 10 %, ce qui représente une évolution pour le moins significative (soit 359 391 crimes et délits de moins par rapport à 1994) d’un phénomène présenté jusque-là, malgré, il est vrai, une légère érosion depuis 1992 (1992 : + 2,32 % ; 1993 : + 1,33 % ; 1994 : + 0,96 %), comme invariablement et presque perpétuellement inflationniste, le nombre de crimes et délits ayant été multiplié par sept entre 1950 et 1994. Pour l’année 1996, 3 559 617 faits de délinquance ont été constatés, se répartissant comme suit : vols (65,49 %) ; infractions économiques et financières (8,73 %) ; atteintes aux personnes (5,57 %) ; autres infractions, dont stupéfiants, 20,21 %. Lire la suite

  p. 180-182

Depuis le début de cette année 1997, la France est clairement à la recherche d’une nouvelle politique africaine. À Paris, on se montre particulièrement préoccupé par les aspects politico-militaires de la présence française sur le continent. Plusieurs facteurs ont récemment amplifié cette préoccupation, et en particulier l’évolution de la crise zaïroise. La France avait préconisé, dès 1996, la mise sur pied d’une intervention multilatérale humanitaire et l’organisation sous l’égide de l’Onu d’une conférence internationale sur la paix et la stabilité dans la région des grands lacs. Elle s’est par ailleurs accrochée à l’idée que le chef de l’État zaïrois, le président Mobutu Sese Seko, apparaissait malgré tout comme le seul interlocuteur valable pour garantir l’unité du pays et qu’il restait en tout état de cause un élément central et obligatoire de tout processus de paix ou de transition. Lire la suite

  p. 183-185

Une maladresse verbale de l’ancien Premier ministre singapourien Lee Kuan Yew, révélée en mars 1997, a provoqué la fureur des Malaisiens. Cette déclaration, qui ne visait pas explicitement le gouvernement de Kuala Lumpur, a provoqué des réactions disproportionnées qui sont la manifestation de relations qui restent toujours méfiantes malgré une intégration assez poussée des deux économies. Lire la suite

  p. 186-188

Bibliographie

Georges Le Guelte : Histoire de la menace nucléaire  ; Hachette, 1997 ; 411 pages - Marcel Duval

Tous ceux qui ont eu à connaître des relations internationales dans les domaines concernant l’énergie nucléaire, apprécient hautement Georges Le Guelte, qui pendant trente-cinq ans en a été l’un des meilleurs experts français, tant au sein du Commissariat à l’énergie atomique où il fut au cours des dernières années l’adjoint au directeur des relations internationales, après avoir vécu l’expérience peu commune d’appartenir pendant cinq ans à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui est, comme on le sait, le « gendarme » de la non-prolifération des armes nucléaires. Or, c’est l’histoire des efforts entrepris dans le monde contre cette prolifération que raconte notre auteur, encore qu’il eût préféré qu’on employât le mot « dissémination » pour caractériser la menace résultant de la multiplication des États dotés d’armes nucléaires, en réservant alors celui de « prolifération » à la multiplication de ces armes dans les arsenaux de ces États nucléaires (cette distinction est explicitée parfois en parlant respectivement de « prolifération horizontale » et de « prolifération verticale »). Lire la suite

  p. 189-192

Amiral Raoul Castex : Théories stratégiques  ; (7 tomes) Économica, 1997 ; 3 148 pages - Jean-Paul Coquinot

Théories stratégiques, le monumental ouvrage de l’amiral Raoul Castex (1878-1968), vient d’être réédité, augmenté des Mélanges stratégiques (édition posthume de 1976), et de Fragments stratégiques, regroupant plusieurs textes importants. Avec ses 3 148 pages, en sept tomes, un index par tome, il appartient à la lignée des ouvrages maritimes de poids, ouverte en 1643 par les 922 pages de l’Hydrographie contenant la théorie et la pratique de toutes les parties de la navigation du père Georges Fournier de la compagnie de Jésus, dont on dit que l’ouvrage fut plus utile comme bouclier dans les duels qu’étudié pour son contenu. Il a pourtant été réédité en 1667, 1679, et enfin en 1973 par Jean-Pierre Debbane. Lire la suite

  p. 192-193

Philippe Forget et Gilles Polycarpe : Le réseau de l’infini – Essai d’anthropologie philosophique et stratégique  ; Économica, 1997 ; 178 pages - Claude Le Borgne

Le lecteur d’un livre riche et difficile est dans la situation du touriste parvenu au « point de vue » annoncé par le guide mais qu’un brouillard dérobe. Parfois, une trouée dans la brume dévoile un coin du paysage dont le voyageur devine la beauté. Pour peu que le vent se lève, et qu’ici le lecteur persiste, le spectacle entier récompensera sa patience. Lire la suite

  p. 193-194

Jean-Louis Levet : Sortir la France de l’impasse  ; Économica, 1996 ; 278 pages - Pierre Morisot

Le titre ne manque pas d’audace, non dans le constat (« l’impasse », dans la mesure où tout le monde parle de crise, notamment dans le domaine de l’emploi), mais dans l’objectif affiché. De façon classique et rationnelle, l’ouvrage solidement structuré comporte un diagnostic et l’énoncé d’une thérapie. Comme souvent, le traitement proposé, tout judicieux qu’il puisse être, laisse plus sceptique que l’identification du mal, maladie de langueur complexe où dominent « découragement… résignation… perte des repères ». Lire la suite

  p. 194-196

Jacques Baud : Encyclopédie du renseignement et des services secrets  ; Éditions Lavauzelle, 1997 ; 524 pages - Michel Klen

Pour la première fois, les éditions Lavauzelle réunissent dans un seul ouvrage l’histoire, l’organisation, les techniques et les moyens des services de renseignement des principaux pays de la planète. Cette encyclopédie constitue ainsi un document indispensable non seulement pour la communauté militaire, mais également pour tous ceux qui s’intéressent au monde complexe du renseignement. La brochure de Jacques Baud présente un double avantage : d’une part elle est rédigée dans un style clair, simple et accessible à tous, d’autre part elle démythifie les méthodes de travail de ces services spécialisés en les situant dans leur environnement stratégique. Lire la suite

  p. 196-197

Frédéric Guelton : La guerre américaine du Golfe  ; Presses universitaires de Lyon, 1996 ; 266 pages - Bruno Callies de Salies

Spécialiste de l’histoire militaire, directeur des recherches du service historique de l’armée de terre (SHAT), l’auteur publie un ouvrage sur les aspects militaires de la guerre du Golfe alors que l’Irak a encore été au cœur de l’actualité pendant l’été 1996. Cette étude est la première du genre à être publiée en France. Dans une langue simple et claire, l’auteur essaie de déterminer « comment situer la guerre du Golfe dans l’évolution de l’art de la guerre et dans celle de l’histoire des guerres ? » Il précise qu’à l’évidence ce conflit « présente un visage nouveau, (…) comme se situant au-delà d’une ligne de fracture entre des modes opératoires hérités de l’ère industrielle et ceux issus de la révolution informatique actuelle et de ses implications ». Le rôle déterminant des États-Unis, tant dans le domaine politique que militaire, amène à privilégier l’étude de l’action militaire qu’ils ont menée. Lire la suite

  p. 197-199

À l’heure de la professionnalisation et de la refonte de nos armées, il est bon de ne pas oublier les évolutions des années 70 avec, en particulier, la féminisation des forces. Lire la suite

  p. 199-199

Revue Défense Nationale - Juin 1997 - n° 588

Revue Défense Nationale - Juin 1997 - n° 588

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Juin 1997 - n° 588

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