Les relations franco-britanniques

  p. 3-11
  p. 13-25

Repères - Opinions - Débats

  p. 27-40
  p. 41-49
  p. 51-62
  p. 63-76
  p. 77-87
  p. 89-96
  p. 97-103
  p. 105-114
  p. 115-121
  p. 123-135
  p. 137-150

Chroniques

  p. 151-163
  p. 164-167

De tout temps, les localités ont joué un rôle considérable dans les opérations militaires : valeurs de symbole, Strasbourg, Berlin, Stalingrad, ou valeurs de gage, Sébastopol, elles représentent des intérêts politiques ou économiques qui leur confèrent un rôle prépondérant dans les opérations militaires. Pour cette raison, les hypothèses d’engagement retenues dans le Livre blanc sur la Défense en font un milieu préférentiel d’action selon les scénarios retenus : conquête de vive force, défense, ou encore investissement puis contrôle dans la durée. Lire la suite

  p. 168-169

L’espace a été retenu comme l’un des domaines d’excellence pour la défense française dans le Livre blanc de 1994. Ce choix a été confirmé par les nouvelles orientations prises cette année par le président de la République. L’un des deux volets de l’utilisation militaire française actuelle de l’espace, avec l’observation spatiale, est constitué par le système de télécommunications spatiales Syracuse (système de radiocommunications utilisant un satellite). Lire les premières lignes

  p. 170-173
  p. 174-179

996 ; c’est le nombre d’officiers et de sous-officiers de gendarmerie qui servent actuellement hors de nos frontières, pour l’accomplissement de quatre principales missions : la protection des ambassades et représentations diplomatiques françaises ; l’assistance militaire technique ; la coopération policière multilatérale et bilatérale ; les opérations de maintien de la paix (1). Ces activités internationales ont connu, ces dernières années, une croissance importante, compte tenu des bouleversements introduits, dans le domaine de la défense comme dans celui de la sécurité intérieure, par l’évolution du contexte international (notamment avec la dislocation du bloc communiste, la nouvelle donne géopolitique dans l’Europe de l’Est et les conflits dans l’ex-Yougoslavie) et la construction européenne. Aussi, depuis le 1er octobre 1992, une division des relations internationales (DRI) a été mise en place au sein de la direction générale de la gendarmerie (2), avec pour tâches d’organiser les actions de coopération policière internationale, d’assurer les liaisons avec les organismes nationaux et internationaux et d’orienter l’activité des personnels en poste à l’étranger. Lire les premières lignes

  p. 180-183

Fin février 1997, six mois après les premiers accrochages entre l’armée zaïroise et les opposants armés Banyamulenge, des Tutsis d’origine rwandaise installés au Zaïre, toutes les informations et témoignages concordaient sur l’incapacité des forces armées zaïroises (FAZ) à stopper l’avance de leurs adversaires. Ces derniers, regroupés au sein de l’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Zaïre, coordonnée par Laurent-Désiré Kabila, occupaient alors, selon les observateurs, environ 20 % de l’immense territoire et s’approchaient de Kisangani (ex-Stanleyville). Lire la suite

  p. 184-186
  p. 187-190

Bibliographie

Marc Bonnefous : Le Sud et le Nord ; Au-delà de la modernité  ; Économica, 1997 ; 228 pages - Michel Klen

L’ambassadeur de France Marc Bonnefous est bien connu des lecteurs de notre revue qui apprécient beaucoup la pertinence de ses analyses géopolitiques. Il nous présente un complément intéressant de sa chronique diplomatique poursuivie depuis six ans. Dans les thèmes abordés, la priorité est donnée aux remarques personnelles et aux enseignements tirés de sa longue expérience dans la diplomatie internationale. Le premier sujet concerne « Le monde en trompe-l’œil » où les déficiences de la modernité sont mises en évidence. Parmi les dysfonctionnements du monde contemporain figure le conservatisme dans la sélection des élites. Presque à leur insu, les responsables en place choisissent à leur image des successeurs qui continuent sur la lancée, en éludant de gênantes mais utiles remises à jour. Par ailleurs, la formation de ces cadres supérieurs, trop abstraite et à l’écart de la logique du vivant, est pour eux comme un prisme déformant. Lire la suite

  p. 191-193

Philippe Karam / Assem Akram : Le retour de l’islam dans l’ex-Empire russe Histoire de la guerre d’Afghanistan  ; L’Harmattan, 1996 ; 256 pages / Balland, 1996 ; 630 pages - Marcel Duval

Voici donc deux livres, parus à peu près simultanément, qui traitent de la situation géopolitique en Asie centrale, là où passèrent jadis la route de la soie, puis, en sens inverse, les hordes de Gengis Khan et de Tamerlan, et où, plus récemment, s’affrontèrent longuement les Empires russe et britannique, et qui est donc géographiquement une région chaude de notre planète. Or, il se trouve que tous les États de cette région sont maintenant en crise à la suite de l’effondrement de l’empire soviétique, et ce sont les données de ces crises qu’analysent très en détail nos auteurs, à savoir, respectivement, Patrick Karam, docteur en science politique et auteur de nombreux articles sur le monde post-soviétique, et Assem Akram, d’origine afghane et docteur en histoire contemporaine ; le livre de ce dernier est préfacé par Jean-François Deniau, dont on connaît l’engagement en Afghanistan depuis son invasion en 1979 par les troupes soviétiques. Lire la suite

  p. 194-196

Jean-Pierre Maury : La construction européenne : la sécurité et la défense  ; Puf, 1996 ; 329 pages - Pierre Morisot

Dans la solide collection « Politique d’aujourd’hui », cet ouvrage, austère comme le sujet traité, revêt pour le lecteur toujours pressé et ingrat les défauts de ses qualités. Lire la suite

  p. 196-197

George Soros : Le défi de l’argent  ; Éditions Plon, 1996 ; 206 pages - Michel Klen

Depuis qu’il a réalisé plus d’un milliard de dollars de bénéfice en spéculant sur la livre sterling en 1992, George Soros est devenu le symbole de la spéculation internationale. Quand il achète des mines d’or, le métal jaune monte ; et il baisse si l’on apprend qu’il en a vendu. Ce « gourou » des places financières apparaît aujourd’hui comme le concepteur de la fameuse théorie du boom-bust, ou « modèle en dents de scie », qui applique aux valeurs bancaires et boursières les phases successives de croissance rapide et de brusque dépression des marchés monétaires. Selon l’auteur, l’instabilité financière en cette fin de siècle est en partie la conséquence de l’effondrement du bloc soviétique. La chute du mur de Berlin en novembre 1989 et la réunification des deux Allemagnes en octobre 1990 ont provoqué une « dynamique de déséquilibre au sein du SME ». George Soros estime que tous les régimes de changes présentent des faiblesses. Pour le SME, la faille, à savoir le double rôle contradictoire joué par la Bundesbank dans le Système monétaire européen, est devenue évidente après la restauration de l’unité allemande : la Bundesbank représentait à la fois le point d’ancrage du SME et le défenseur constitutionnel de la stabilité du Mark. Pendant la période d’équilibre, la Banque centrale allemande avait pu remplir ces deux tâches sans problème, mais la réunification, qui s’est accompagnée d’un taux de change excessif de la monnaie de la RDA, a engendré un conflit d’intérêts. Lire la suite

  p. 197-198

Revue Défense Nationale - Avril 1997 - n° 586

Revue Défense Nationale - Avril 1997 - n° 586

Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Avril 1997 - n° 586

La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.

Aucune contribution n'a encore été apportée.