Débat - À la veille de l'an 2000, le concept de défense français (I)
Il s’agit, par une série d’exposés, de traiter les données géopolitiques ou nationales qui conditionnent la définition des objectifs et l’établissement des priorités, ce qui inclut les contraintes financières. Lire la suite
En adoptant récemment la réforme du service national, et en appelant tous les jeunes de notre pays à participer à un rendez-vous citoyen, nous avons placé la citoyenneté au cœur des questions de défense nationale. Lire la suite
Repères - Opinions - Débats
Le centre de relations humaines (CRH) est un des bureaux de la division « organisation ressources humaines » de l’état-major de l’Armée de terre. Organisme d’études sociologiques spécifique, il se compose d’un petit nombre d’officiers, experts dans leur domaine. Il conduit, pour le commandement, des enquêtes relatives aux opinions, attentes, satisfactions et préoccupations des personnels de cette armée.
Après nous avoir présenté la situation de la Moldova dans notre livraison d’avril dernier, l'auteur décrit les épreuves qu’a connues la Tchétchénie et l’avenir qui semble s’ouvrir à elle.
Chroniques
Cette opération de maintien de la paix a commencé au Tadjikistan en décembre 1994. En effet, conséquence de la désintégration de l’URSS, à l’exemple du conflit géorgien, cette nouvelle république a été confrontée à une lutte pour le pouvoir entre une opposition rassemblée autour des islamistes et les néocommunistes soutenus en particulier par la Russie. Celle-ci a appliqué sa conception des opérations de maintien de la paix, loin de toute neutralité. L’objectif est de servir ses intérêts, en l’occurrence garder le Tadjikistan dans sa zone d’influence. Néanmoins, la participation de l’Onu a été demandée pour légitimer cette intervention. Lire la suite
Fini le Zaïre de Mobutu Sese Seko, balayé en huit mois à peine par une rébellion inattendue après trente-deux ans de règne sans partage, porté par la dynamique de la guerre froide, s’appuyant sur une Afrique centrale et australe marquée par l’apartheid et un environnement de grande instabilité politico-militaire. C’est désormais avec la République démocratique du Congo et son chef Laurent-Désiré Kabila, installé au pouvoir fin mai avec un gouvernement de fidèles et un régime présidentiel instauré par décret qui lui permet de concentrer entre ses mains tous les pouvoirs, qu’il faut compter ; un nouveau régime qui a pris le pouvoir au pas de charge, les armes à la main, réticent au dialogue et à l’ouverture, cherchant à bâtir sa légitimité sur les décombres de l’héritage catastrophique du « mobutisme ». Lire la suite
Bibliographie
L’auteur de ce livre est un jeune docteur en histoire contemporaine, qui a acquis par ailleurs une solide expérience des problèmes dont il traite car il a été l’historiographe d’un ministre de la Défense, précédemment administrateur général du Commissariat à l’énergie atomique, et qu’il appartient actuellement à l’état-major du Centre des hautes études de l’armement. Son livre, qui est un condensé et une mise à jour de sa thèse soutenue en Sorbonne, aurait pu s’intituler : « La bombe atomique française avant de Gaulle », puisqu’il arrête son récit à l’année 1958. C’est cette antériorité qui en fait l’originalité, car il démontre de façon indiscutable que la conception, au sens médical du terme, de la bombe française était déjà très avancée lorsque le général de Gaulle revint au pouvoir. Ce qui n’enlève rien, disons-le tout de suite, au rôle déterminant à ce sujet de l’Homme du 18 juin, puisque c’est lui qui, lorsqu’il créa deux mois seulement après Hiroshima le Commissariat à l’énergie atomique, avait voulu qu’il soit également compétent dans les domaines de recherche concernant la défense nationale. Il n’est pas besoin de rappeler aux lecteurs de cette revue que, dès son retour au pouvoir, le général de Gaulle appliquera sa volonté politique la plus tenace à la réalisation, en « priorité absolue », de ce qu’on appelait alors la « force de frappe ». Lire la suite
Le phénomène Forrester et le succès de son Horreur économique — dont le titre est devenu, comme nous le craignions (1), un slogan de militants gauchistes — nous incitent à signaler le livre de Jeremy Rifkin. Si l’ouvrage de Viviane Forrester a séduit le grand public, il fait… horreur aux spécialistes, qui reprochent à l’auteur de n’être pas des leurs. Celui de Jeremy Rifkin, économiste patenté, sera mieux reçu de ses pairs. Jeremy ne nous dit pourtant rien d’autre que ce que dit Viviane, mais des chiffres incontestables et des références innombrables tiennent ici la place des outrances politiciennes de sa devancière. Les deux livres, enfin, ont en commun confusion et redondance, défauts qu’un Français jugera américains. Lire la suite
Cet ouvrage a été réalisé sous la direction des pharmaciens en chef, professeurs agrégés du Val-de-Grâce, Ivan Ricordel et Claude Renaudeau, avec la collaboration du pharmacien en chef F.-M. Priller, professeur au Val-de-Grâce, du médecin général Noto, ex-médecin-chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris, et du colonel J.-M. Blanchet, spécialiste nucléaire, bactériologique et chimique à la brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Lire la suite
Une publication du général Bigeard constitue toujours un événement. Dans son dernier ouvrage, l’officier le plus décoré de l’armée française aborde les grands sujets d’actualité qui lui tiennent à cœur, sans préjugés ni conformisme, mais avec le franc-parler qui le caractérise. Dans ce document dédié à la jeunesse, « celle qui nous réveillera dans les années à venir, car elle aura vécu l’incertain, l’inquiétude du lendemain et la nostalgie d’une France de lumière », l’auteur lance un cri d’alarme contre la perte des valeurs. Le livre est présenté sous la forme d’une série de lettres : au feu président Mitterrand ; au président Chirac, le plus prestigieux des parachutistes français lance un appel au sursaut ; à Valéry Giscard d’Estaing, il envoie « un coup de cœur » pour remercier l’ancien président de la République de l’avoir nommé secrétaire d’État à la Défense et adresse un message sur la fidélité en politique ; à Mobutu, il lance « un coup de gueule » pour l’Afrique en dénonçant la terrible responsabilité de beaucoup de dirigeants dans la faillite de ce continent et rend un hommage appuyé au président sénégalais Senghor (« S’il y avait eu, en Afrique, plus de Senghor que de Mobutu, nous n’en serions pas là, avec ce continent qui part à la dérive ») ; dans une « lettre au dernier appelé du contingent », il analyse enfin la nouvelle loi d’orientation militaire et exprime son inquiétude face à la disparition du service national. Lire la suite
Fin 1973, la parution de la première édition de Quand la Chine s’éveillera mettait en évidence l’extraordinaire potentiel du pays de Confucius qui était alors secoué par les convulsions de la révolution culturelle entamée dans la controverse en 1966. En 1989, L’Empire immobile faisait revivre, d’après des sources anglaises et chinoises, un autre choc culturel, survenu deux siècles plus tôt, entre la mission Macartney, envoyée par la nation alors à la pointe de la révolution industrielle, et l’une des plus anciennes civilisations, toujours prisonnière de son immobilisme ; ce document original faisait ressortir, par des comparaisons avec la Chine de la seconde moitié du XXe siècle, la permanence des mentalités et des comportements collectifs. En 1990, la tragédie chinoise analysait en détail les causes et les répercussions de la répression brutale du « printemps de Pékin » en juin 1989. Tous ces ouvrages ont connu un succès planétaire. Devenu l’un des grands spécialistes de la Chine, Alain Peyrefitte nous propose aujourd’hui un document intéressant qui entre dans le prolongement de ses précédents livres et qui décrit le réveil et la fin de l’isolement de la nation la plus peuplée du globe. Lire la suite
Français d’origine allemande, pédagogue d’une Europe pacifiée et réconciliée, Alfred Grosser appartient au cercle restreint de ces grands penseurs qui ont toujours privilégié la rigueur de la vérité à l’illusion de l’idéologie. Lire la suite
Cet ouvrage d’abord modeste, mais diablement intelligent, remet en cause bien des notions solidement ancrées. Un style imagé teinté d’humour grinçant, un vocabulaire foisonnant, un réjouissant sens de la formule, montrent qu’on peut traiter d’économie sans être obscur ni ennuyeux. Cela ne signifie pas que cette critique martelée peut être survolée en tant qu’heureuse vulgarisation. La densité du texte implique une lecture attentive. Lire la suite
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