Allocution du ministre de la Défense à l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN), le 16 décembre 1996 Lire la suite
Les auteurs présentent leurs réflexions sur l’évolution nécessaire du Service de santé des armées (SSA) conformément à la Loi de programmation militaire (LPM) 1997-2002 Lire les premières lignes
Réfléchissant aux bouleversements géostratégiques et aux décisions prises concernant notre défense, L’auteur se demande quelle doit être l’attitude de la France envers les nombreux conflits qui surgissent dans le monde.
L'auteur est le présentateur et le défenseur de l’aéromobilité, c’est-à-dire l’emploi de l’hélicoptère dans les opérations quelles qu’elles soient. Après avoir défini les capacités nécessaires à l’hélicoptère d’attaque, il nous décrit plus spécialement le Tigre, appareil franco-allemand, dont il faudrait s’équiper au plus vite. Lire les premières lignes
L'auteur analyse les rapports existant entre les services de renseignement et le pouvoir parlementaire : ce qu’ils sont en France et dans d’autres pays, ce qu’ils devraient être en particulier chez nous.
En avril 1995, l'auteur nous avait livré une étude sur la société internationale à l’aube du XXIe siècle. Depuis cette date, des événements se sont produits, des avis ont été exprimés, des prévisions et des présages ont été émis. C’est pourquoi l'auteur procède à une sorte de mise à jour.
L’auteur avait déjà traité des questions énergétiques dans notre revue, en février et mai 1994. Cette fois-ci, à partir de la notion générale de « produit stratégique », il montre l’importance du pétrole, en particulier pour un pays comme la France, quatrième puissance économique mondiale. Lire les premières lignes
Ainsi que le précise l’auteur, les îles Aland ne constituent pas une grande préoccupation pour les pays d’Europe, même de Scandinavie ; pourtant, stratégiquement, elles ont leur importance en mer Baltique. Cet article nous apprend beaucoup sur ce « paradis nordique ».
En décembre 1993 paraissait dans ces colonnes un article intitulé « Israël-OLP : raison garder ». C’était à la suite de la signature par Yitzhak Rabin et Yasser Arafat de l’accord d’Oslo, cérémonie on ne peut plus solennelle qui avait eu lieu à Washington le 13 septembre. Texte, discours et protocole excitaient la verve enthousiaste des commentateurs. La suite des événements a pourtant montré combien il fallait, au contraire, garder le sens de la mesure. Lire les premières lignes
Nous évoquons souvent, par des articles et des chroniques, les opérations de maintien ou de rétablissement de la paix décidées par les Nations unies. Les premières ont permis au gouvernement japonais d’apporter une justification à l’envoi des forces d’autodéfense à l’étranger ainsi qu’à une politique de réarmement loin d’être négligeable. En outre, le Japon retrouve ainsi un rôle stratégique certain sur la scène internationale. L'auteure nous explique les subtilités de cette attitude.
Voici le troisième volet de l’étude que l'auteure a effectuée sur l’Asie et l’Espace : après le Japon et la Chine, voici quelques États dont les « dragons ».
Après plus d’une décennie de marasme économique et de drames humanitaires consécutifs à des massacres interethniques à grande échelle, l’Ouganda a réussi à sortir d’une spirale infernale de violence et à devenir un État viable. Cette exceptionnelle métamorphose est analysée par l'auteur, qui nous propose une étude historique, politique, humaine et économique de l’ancienne colonie britannique. Cet article présente un intérêt certain en raison du rôle régional qu’est appelé à jouer l’Ouganda dans la zone des grands lacs. Lire les premières lignes
« En quelque soir, par exemple, que se trouve le touriste naïf,
retiré de nos horreurs économiques,
la main d’un maître anime le clavecin des prés ».
Arthur Rimbaud, Soir historique. Lire les premières lignes
Chroniques
Les opérations extérieures de ces dernières années ont amené l’armée de terre à engager des détachements de guerre électronique dans des conditions toujours différentes de celles pour lesquelles ils ont été conçus à l’origine. Ainsi, le principe du maréchal Foch selon lequel aucune guerre ne ressemble à la précédente s’applique également à la résolution des crises. Lire les premières lignes
Si d’aucuns peuvent être portés à constater un certain développement des recherches sur la gendarmerie, ce phénomène, il est vrai encore largement embryonnaire, participe de la conjonction de diverses initiatives, dont la plus significative est, sans conteste, la politique d’ouverture entreprise par cette institution depuis le début des années 90. Grandement favorisée par l’électrochoc qu’ont pu représenter la fronde épistolière des gendarmes et le malaise de l’été 1989, cette ouverture s’est traduite, tout d’abord, par le souci qu’a pu avoir la direction générale de la gendarmerie de permettre aux chercheurs et aux universitaires d’accéder, presque sans réserve, à l’ensemble des informations nécessaires à leurs travaux, notamment dans le dessein de tirer parti d’un autre regard sur la réalité de l’institution : un regard souvent critique et même dérangeant, mais de nature à apporter cet éclairage extérieur dont la nécessité n’est plus à souligner bien qu’il fasse le plus souvent défaut aux décideurs et acteurs institutionnels. Dans le même ordre d’idées, l’ouverture des colonnes de cet ouvrage de connaissances et de débats qu’est devenue la Revue d’études et d’information de la gendarmerie à des chercheurs et à des personnalités extérieures participe d’une logique analogue, que l’on retrouve d’ailleurs dans la création du « prix littéraire de la gendarmerie » — dans le prolongement du « prix Moncey » attribué de 1976 à 1987 — destiné à récompenser, chaque année, des œuvres de fiction, mais aussi des essais et des travaux de recherche portant, à des degrés divers, sur la gendarmerie. Lire la suite
Le 19e sommet franco-africain s’est tenu à Ouagadougou, au Burkina Faso, du 4 au 6 décembre 1996. C’est la première fois que ce pays d’Afrique de l’Ouest a l’occasion d’accueillir une réunion de chefs d’État d’une telle ampleur. Jamais, en effet, un sommet franco-africain, ou de la francophonie, ou de l’OUA, n’avait choisi de se tenir dans la capitale du « pays des hommes intègres ». Lire la suite
Les autorités de Pékin ont désigné, en décembre 1996, le chef de l’exécutif de la future région administrative spéciale de Hong Kong qui succédera à l’actuel gouverneur britannique, puis nommé ce qui servira d’organe législatif à compter du 1er juillet 1997. Ce que sera Hong Kong après cette date est maintenant clair. Les quelques mois qui restent ne devraient pas voir de bouleversements importants. Le bras de fer entre le dernier gouverneur et les autorités de Pékin, qui avait animé la vie politique de la colonie depuis 1992, se termine par une victoire complète du gouvernement chinois. Lire les premières lignes
Bibliographie
Il est inutile de présenter à nos lecteurs François Thual, puisque ses ouvrages ont souvent été cités dans cette revue, en particulier ceux qui ont traité de la géopolitique de l’orthodoxie et de celle du chiisme, ou plus encore celui qui a analysé les spécificités, si actuelles, des « conflits identitaires ». Récemment, il nous avait fait part des méthodes qu’il préconisait pour déchiffrer l’actualité des relations internationales, car « du point de vue de la géopolitique, tout obéit à une logique, tout est rationalité ». Nous n’avons pas besoin non plus de rappeler que la géopolitique, telle qu’il l’entend, est celle des « refondateurs français » animés par Yves Lacoste, dont l’apport le plus important est, pour lui, le concept « d’intentionnalité » à partir de la « binarité » des ambitions et des menaces ; mais qui prétend aussi mettre en perspective sur une longue durée les intentions et les comportements des peuples, sans négliger pour autant l’inscription territoriale des ambitions des États. C’est ainsi que, pour lui toujours, elle peut « aboutir à une sorte de syntaxe des événements, syntaxe où se conjuguent les héritages de l’histoire avec les fatalités de la géographie ». Lire la suite
Aborder une discipline par le récit de ses échecs, c’est, dira-t-on, une drôle d’idée. L’auteur, professeur à l’université de Toulouse I, s’en explique en commençant : la « ritournelle » l’énerve, qui sans cesse se gausse des échecs de la communauté des nations et du droit international. Il est vrai que ce droit-là n’est pas ordinaire, que ce sont les États qui le disent... et l’observent si cela les arrange. Cependant Pierre-Marie Martin ne baisse pas les bras. À la question « le droit international est-il voué à être le cancre de la classe juridique ? », il apporte une réponse d’un optimisme mesuré. Lire la suite
Les dons naturels remarquables, les premiers exploits, la rapide ascension de ce fascinant personnage font penser à l’Empereur : « adolescent impétueux », il dirige les jeux de ses camarades d’école, comme Buonaparte à Brienne ; il a sa campagne d’Italie et son pont d’Arcole ; le jeune régent de Transoxiane évoque le Premier consul ; mais il est sans doute plus beau, plus agile, plus fort physiquement que notre Corse. Joueur d’échecs, il possède « des qualités intellectuelles indiscutables servies par une parfaite absence de scrupules ». Au pouvoir à 24 ans, estropié à 27 (d’où le nom persan qui lui restera : Timur-i-leng, le boiteux), maître de sa chère Samarkand, il a une « baraka » insensée, il émane de lui « un rayonnement et une force de persuasion quasi hypnotiques ». Certes, face à une fantastique diversité ethnique, sa légitimité est mise en doute, « à peine a-t-il remporté une victoire qu’il est obligé de courir en un autre point de son empire où son autorité est contestée », les soumissions sont plus tactiques que sincères… il surnage. Volonté délibérée de l’auteur ou non, Tamerlan apparaît jusqu’à la quarantaine, vers 1380, comme un aventurier brutal et ambitieux, mais aussi comme un combattant héroïque et un diplomate cultivé, bref quelqu’un d’admirable à défaut d’être tout à fait sympathique. Lire la suite
Cet ouvrage important est conçu comme une encyclopédie des conflits internes contemporains et de la violence politique dans le monde. Chaque conflit, présenté d’une façon très structurée, est décrit en deux grands volets : d’une part, la partie consacrée au conflit même avec un historique et une analyse des données fondamentales (explications géographiques, humaines, sociales et économiques), d’autre part, celle relative aux acteurs qui fournit une véritable fiche d’identité des mouvements de luttes armées (date de création, principaux leaders, idéologie, financement, soutiens intérieurs et extérieurs). Tous ces événements perturbateurs sont exposés quant aux pays qu’ils affectent. Lire la suite
Entre l’armée réunie par le général de Gaulle à la Libération et celle qui est intervenue en Bosnie, de nombreuses mutations se sont accomplies au sein de l’institution militaire. Cette évolution est analysée en détail dans le dernier ouvrage de l’historien Pierre Miquel. Dans la première partie, qui traite de la « renaissance de 1945 », l’auteur souligne la triple origine de l’armée française au lendemain de la Seconde Guerre mondiale : les Forces françaises libres, les unités constituées en Afrique après la libération de 1942 et les formations qui ont pour origine la Résistance. Ces troupes se sont couvertes de gloire aussi bien sur l’Atlantique que pendant le dur hiver de 1944-1945 en Alsace et dans les Vosges. L’armée française a franchi le Rhin et s’est portée courageusement en avant pendant la campagne du printemps en Allemagne du Sud, jusqu’aux vallées alpines d’Autriche. Lire la suite
Le président Clinton doit probablement sa réélection aux succès économiques des États-Unis et en particulier à la très forte baisse du chômage au cours des quatre dernières années. Malgré cette réussite due au dynamisme de ses chefs d’entreprise, la société américaine s’interroge cependant sur son avenir. Conscient des nombreuses préoccupations de ses concitoyens, le président américain expose dans cet ouvrage ses objectifs pour aborder dans les meilleures conditions le prochain millénaire. Pour convaincre le lecteur (le livre a été écrit pendant la campagne électorale), l’auteur développe une stratégie qui s’articule en trois parties : garantir à tous les citoyens américains des chances égales de tirer le meilleur parti de leur vie ; attendre de chacun d’entre eux qu’il prenne ses responsabilités ; travailler ensemble en tant que communauté pour saisir toutes les occasions s’offrant à la nation américaine. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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Octobre 2025
n° 883
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