On trouvera dans ces pages le récit d'un moment capital dans le passage de l’état précaire de la paix européenne à la phase du réarmement de l’Allemagne (avril 1934). À cette époque, Hitler, mécontent de n'avoir pas obtenu satisfaction dans sa revendication de « l'égalité des droits », avait déjà rompu avec la Conférence du désarmement et était sorti de la Société des Nations. Lire les premières lignes
Le 4 janvier 1944 débute la bataille du Monte Cassino, bataille majeure de la Campagne d’Italie, campagne au cours de laquelle le Corps expéditionnaire français commandé par le général Alphonse Juin se couvre de gloire ; retour sur ces faits d’armes français trop souvent méconnus. Lire les premières lignes
La bombe atomique a éclaté, dans le ciel nippon, — et aussi dans l’histoire même de la guerre, — comme un engin entièrement nouveau. Quelques remarques préliminaires s’imposent cependant à son sujet. Lire les premières lignes
L’article du capitaine de vaisseau Lepotier et le suivant, du colonel Chassin, mettent chacun en lumière deux aspects de la guerre navale moderne : le premier conçoit la lutte sur mer sous sa forme « classique », le second envisage surtout l’aspect aéronaval de la guerre. Les problèmes posés par la création de la bombe atomique ont été réservés. Lire les premières lignes
L’article du capitaine de vaisseau Lepotier et le suivant, du colonel Chassin, mettent chacun en lumière deux aspects de la guerre navale moderne : le premier conçoit la lutte sur mer sous sa forme « classique », le second envisage surtout l’aspect aéronaval de la guerre. Les problèmes posés par la création de la bombe atomique ont été réservés. Lire les premières lignes
Chroniques
Le retour à Paris, le 31 octobre 1945, du général Mordant, chef de la Résistance en Indochine, a révélé le détail de certains épisodes de la lutte contre l’agresseur japonais. Lire les premières lignes
La capitulation, signée le 2 septembre 1945 à bord du cuirassé Missouri, n’a pas fait disparaître tout l’intérêt que la lutte la plus gigantesque de l’histoire maritime avait donné au théâtre du Pacifique. Certes, les redditions japonaises se sont exécutées presque partout conformément aux plans prévus ; à peine convient-il de mentionner, pour nous en tenir aux bases navales, qu’après avoir pris possession de l’arsenal de Yokosuka dès le 30 août, les Américains ont occupé sans incidents Kagoshima le 4 septembre, Ominato dans l’île de Hokkaido le 8 et Sasébo le 22. La reddition officielle de l’île de Truk a été signée, d’autre part, le 2 septembre ; celle des îles Bonin et Palau le 3, celle de Wake le 5, celle de Rabaul le 6, celle des îles Riou-Kiou, encore entre les mains de l’ennemi, le 8. La flotte britannique des Indes orientales est entrée à Singapour le 3, cependant que des fusiliers-marins débarquaient à Penang et à Sabang. Mais, si les opérations de guerre ont cessé dans le Pacifique, l’histoire à son tour s’en empare : il n’est pas d’une mince utilité pour elle que les belligérants, se départant de la discrétion à laquelle les hostilités les avaient contraints, aient commencé de publier des documents jusqu’ici tenus secrets, et qu’en particulier l’état complet des pertes effroyables subies par la marine japonaise puisse dès à présent être établi. Lire les premières lignes
Le 26 janvier 1940, le colonel de Gaulle adressait aux généraux Gamelin, Weygand et Georges, ainsi qu’à MM. Daladier et Reynaud, un mémorandum, où il traitait, avec sa lucidité et sa hauteur de vue habituelles, l’ensemble de la situation stratégique du pays. Lire les premières lignes
Bibliographie
L’auteur, ancien officier, nous fait part de ses réflexions en captivité et brosse un tableau de l’armée nouvelle telle qu’il la conçoit. Le Gouvernement devra avoir, selon lui, en tout temps un conseiller militaire. Le ministre de la Défense nationale aura comme collaborateurs trois sous-secrétaires d’État, à la Guerre, à l’Air et à la Marine. Lire la suite
M. René La Bruyère, de l’Académie de Marine, n’est pas seulement un spécialiste apprécié des questions navales contemporaines, il aime également à fouiller les archives du temps passé ; nous lui devons un très joli livre sur Henri IV, Charlotte de la Trémoille et son page. Lire la suite
M. Jacques Chastenet qui, au cours même de la guerre a publié deux remarquables livres, l’un consacré à William Pitt, l’autre à Godoy, prince de la paix, a, cette fois, voué son talent à une biographie du grand Anglais Wellington. De même que le livre de William Pitt évoquait des comparaisons avec la période actuelle et les moments les plus héroïques de l’histoire d’Angleterre, de même Wellington nous apparaît comme un exemple magnifique des vertus militaires de notre alliée. Lire la suite
Ce petit ouvrage, très suggestif, est l’œuvre d’un jeune journaliste américain né en Écosse qui, après avoir fait de brillantes études dans le Wisconsin, a parcouru toute l’Europe et collaboré comme correspondant diplomatique aux grands périodiques Time, Life, Fortune et Reader’s Digest. L’étude et l’expérience approfondies de la situation aérienne et de l’arme aéronautique dans le monde lui ont inspiré l’ouvrage actuel. L’idée fondamentale qu’il y développe est très simple. L’aviation est, dit-il, le glaive que nous devons forger et mettre dans les mains de la justice : arme puissante des Nations unies, pour défendre la cause de la loi et de l’ordre international. Lire la suite
M. Roger Céré, professeur d’histoire diplomatique, maître de conférences à l’École libre des Sciences politiques, et M. Charles Rousseau, professeur à la Faculté de Droit de Rennes, chargé de cours à la Faculté de Droit de Paris, viennent de publier le premier tome d’une chronologie du conflit mondial ; il s’étend de 1919 à 1944 inclus. C’est une œuvre considérable qui ne comporte pas moins de 605 pages, plus les cartes. Cette chronologie ne se contente pas de narrer sèchement les principaux faits qui se sont passés dans cette période si importante de l’histoire mondiale. Lire la suite
M. Joseph Calmette, de l’Institut, a condensé – en un livre qui avait été, d’ailleurs, précédé en 1941 par un ouvrage remarquable sur L’effondrement d’un Empire et la naissance d’une Europe – ses recherches médiévales, en une œuvre de haute vulgarisation, sur l’illustre Empereur, sa vie et son œuvre. Il a étudié, en citant loyalement toutes ses sources, à la fin de chaque chapitre, cette vie prodigieusement active, cette œuvre d’une incomparable fécondité où, pour la première et seule fois, a pu être réalisé après l’unification du monde civilisé, sous l’Empire romain, le concept d’une unification de la chrétienté occidentale : ce fut comme la nébuleuse d’où sortit l’Europe, avec sa multiplicité de nations et sa complexité d’intérêts. Lire la suite
Ces deux volumes dont l’un compte 507 pages et l’autre 235, plus les annexes, ont trait au rôle qu’a joué la Belgique dans la crise européenne de 1914 à 1945. Lire la suite
Le livre si suggestif dans lequel M. Ernest Pezet, vice-président de la Commission des Affaires étrangères de la Chambre, étudiait le problème autrichien et danubien à la veille même de la guerre, vient d’être opportunément réédité. La préface de M. Edouard Herriot à la première édition n’a rien perdu de son actualité ; celui-ci avait été, il l’avoue, obsédé par « l’hydrocéphalie de ce peuple qui, autour d’une capitale immense, ne groupait que des organes fragiles et réduits », et il avait préconisé Vienne comme siège de la Société des Nations. Lire la suite
Le Centre d’études de Politique étrangère, fondé, au mois de février 1935, avec le concours de grandes institutions scientifiques dont, au premier rang, l’Université de Paris, avait, sous l’impulsion du regretté recteur Charléty, rendu avant la guerre d’éminents services. Ses beaux locaux du 54, rue de Varenne, furent mis sous scellés, réquisitionnés par la Gestapo, la bibliothèque et les fichiers de documentation dispersés, les archives, en partie détruites. Lire la suite
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