Mars 1956 - n° 134

L’amiral Castex a publié dans la Revue de Défense Nationale de décembre 1955 un très intéressant article intitulé « Quelques aspects stratégiques de la guerre d’Indochine », dans lequel il critique sévèrement la stratégie — ce mot étant entendu au sens le plus large — pratiquée en Extrême-Orient par l’ensemble des puissances occidentales et, en Indochine, par le gouvernement français et le commandement local. Lire les premières lignes

  p. 271-279
  p. 280-284

Peut-on défendre la France contre des bombes atomiques ou thermonucléaires avec les moyens ou les procédés actuels, même améliorés ? Ou devons-nous, au contraire, face à la double révolution de la découverte de la bombe thermonucléaire et de la mise au point des engins téléguidés, réviser complètement notre système de défense aérienne ? Après la supériorité tactique de la défense aérienne, l’évolution technique nous conduit-elle à la supériorité sans conteste de l’attaque ? Dans ce cas quelles en seraient les conséquences sur la défense de notre Pays, qui, comme on le sait, doit se préparer à deux guerres essentiellement différentes : d’une part la défense de l’Europe, de l’autre la police de l’Union Française ? Dès lors comment peut-on envisager la période transitoire qui s’ouvre et qui doit nous amener d’ici quelques années à la situation que l’évolution de la technique moderne aura commandée ? Lire les premières lignes

  p. 285-305
  p. 306-320
  p. 321-331
  p. 332-336
  p. 337-350

Les Allemands n’ont pas attendu d’être entrés à l’O.T.A.N. pour s’intéresser aux questions militaires soviétiques, mais leur intégration dans le système atlantique ne pouvait qu’accentuer leur souci d’information dans ce domaine. Le sommaire des revues spécialisées, les thèmes de discussions et de conférences dans les sections de sociétés d’anciens officiers, révèlent l’accroissement de cet intérêt. Tout en mettant l’accent sur la grande difficulté d’obtenir des renseignements sérieux et étendus sur tout ce qui concerne l’Armée russe, et en abordant néanmoins par toutes ses faces cette vaste question, on s’arrête davantage sur quelques aspects de celle-ci moins fréquemment traités dans la presse de grande information. Existe-t-il, par exemple, une doctrine militaire soviétique ? Quelle est-elle et quels sont ses moyens de diffusion et d’action ? Quelle influence exerce-t-elle sur la formation militaire des Allemands de la zone orientale ? Nous devons nous limiter ici aux considérations les plus dignes de remarque. Lire les premières lignes

  p. 351-358
  p. 359-364
  p. 365-371

Chroniques

Conformément à une décision prise au sein du Conseil en novembre 1955, un haut comité pour l’étude des plans d’urgence dans le domaine civil s’est réuni pour la première fois au palais de Chaillot les 26 et 27 janvier 1956, sous la présidence de Lord Ismay, secrétaire général de l’Otan. Cet organisme, composé de hautes personnalités civiles et militaires qualifiées par leurs fonctions nationales aura pour tâche de recommander des mesures de coordination dans des matières telles que défense civile, problèmes d’approvisionnement, transports maritimes et terrestres, utilisation de la main-d’œuvre. Lire la suite

  p. 372-374
  p. 375-378
  p. 378-382
  p. 383-386

La dégradation de la situation politique en Algérie s’est poursuivie en l’absence d’un gouvernement français susceptible de définir une nouvelle orientation. Le Dr Bensalem, président du Conseil général de Constantine a donné sa démission, après avoir accepté celles de 19 conseillers (sur 37) du deuxième collège. Les élus du groupe des 61 se sont engagés à démissionner si les aspirations nationales algériennes n’étaient pas reconnues par le futur gouvernement français. C’est dans cette atmosphère peu favorable qu’a été rendu public le rapport du Gouverneur général Soustelle au Conseil des ministres ; ce rapport concluait à la possibilité et à la nécessité d’une intégration effective et lançait un appel pour que soit réalisée « l’égalité des droits et des devoirs » entre Européens et Musulmans d’Algérie. Lire la suite

  p. 387-389

Bibliographie

Terence Robertson : Le Loup de l’Atlantique  ; (traduit de l’anglais par Jean Gravand) Éditions Amiot-Dumont ; 1955 ; 202 pages

Il n’est pas un homme de nos générations pour qui les mots : « Bataille de l’Atlantique » n’évoquent aussitôt les heures tragiques des premières années de la Seconde Guerre mondiale : images de ces immenses convois que les Alliés lançaient à travers l’océan, images aussi des sous-marins allemands qui, par meutes entières, sortaient de leurs repaires bétonnés des côtes d’Europe pour attaquer les armadas porteuses d’hommes et de matériel. Lire la suite

  p. 390-390

R.-J. Boutard : L’Agriculture en Allemagne orientale. Dix ans de politique agraire soviétique 1945-1955  ; Nouvelles éditions latines, 1955 ; 128 pages - R. G.

Cet ouvrage intéressant est une contribution de grande valeur à l’étude du problème de l’Allemagne après la guerre de 1939-1945. Lire la suite

  p. 390-391

Général-feldmaréchal Erich von Mainstein : Verlorene Siege  ; Éditions Athenäum, 1955 ; 668 pages - R.-J. B.

Dans ce livre qui couvre la période allant de septembre 1939 à mars 1941, le maréchal von Manstein présente ses souvenirs. Lire la suite

  p. 391-391

Revue Défense Nationale - Mars 1956 - n° 134

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Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.

Revue Défense Nationale - Mars 1956 - n° 134

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