La France manque de Chefs. C’est une plainte qui se fait entendre dans les salons comme dans la rue, un regret qu’expriment journaux et revues. Il est évident que la plupart des institutions valent surtout par la qualité des hommes qui en assurent le fonctionnement. Cela est vrai du petit au grand, qu’il s’agisse d’un chef de famille, d’entreprise ou d’un homme qui prend part au gouvernement de son pays ; qu’il s’agisse du chef de section ou du général. À leur échelon, tous ont à faire œuvre de chefs. Lire les premières lignes
Dans cet article, l'auteur revient chronologiquement sur les évènements qui secouent l'Afrique du Nord et des moyens mis en œuvre pour pacifier la région, qu'ils soient militaires, policiers, judiciaires, administratifs ou politiques. Lire les premières lignes
La rébellion algérienne ne serait pas ce qu’elle est, dans ses objectifs et dans ses formes, sans l’action de surexcitation passionnelle menée par Nasser sur les masses musulmanes, et sans l’action matérielle des « services spéciaux » du gouvernement égyptien, dirigés par les commandants Fathi El Dib et Ezzat Soleïman. Il est donc normal que tout ce qui se passe en Égypte ait des retentissements directs en Algérie (dans le cadre général du Moghreb, sensibilisé quasi-pathologiquement au panarabisme, et dans celui, plus particulier, de la révolte des fellagha). À ce titre, l’intervention militaire franco-britannique tiendra un rôle majeur dans le règlement qui sera apporté à ce drame. Mais elle ne déterminera pas un règlement — car si l’on ne peut expliquer la rébellion algérienne sans tenir compte de l’action égyptienne, on ne peut davantage l’expliquer par cette action seule. Lire les premières lignes
Réussissant à contrôler de plus en plus étroitement les effets destructeurs des armes nucléaires, les techniciens de l’atome créent une situation nouvelle. Progressivement, serait rejeté dans le passé le dilemme maintes fois évoqué au cours de ces dernières années : ou la guerre généralisée avec usage indiscriminé de quantités considérables de projectiles nucléaires, ou la concession, voire la capitulation. Sans recourir, comme en Corée, à d’importants effectifs, il serait maintenant possible de proportionner l’ampleur des moyens de combat à la nature des conflits. Il serait fait plein usage du nouvel explosif — désormais contrôlé dans ses effets — pour réduire le nombre des combattants tout en disposant d’un pouvoir de destruction à la mesure de la lutte. Lire les premières lignes
L’expression « guerre révolutionnaire » appartient désormais au domaine commun et d’excellentes études ont été consacrées aux nouvelles formes de lutte qu’elle désigne. Pourtant, jusqu’ici, aucune définition précise n’en a été donnée et il semble qu’elle soit employée dans des sens divers ou remplacée indifféremment par d’autres termes (1). Il est urgent que l’opinion se familiarise avec tout ce qu’impliquent ces mots « guerre révolutionnaire » et se persuade qu’un prétendu « sens de l’Histoire » n’est pour rien dans les réussites provisoires de nos ennemis, mais que le succès est à notre portée et qu’il est sûr, bien que difficile. Lire les premières lignes
Ce n’est pas seulement en France, à l’occasion des événements d’Afrique du Nord, que se posent les problèmes d’une reconversion de l’armée. Les discussions au sein de l’Organisation Atlantique à propos de l’efficacité du système de défense existant en sont un suffisant exemple. Dans le cas de la nouvelle armée allemande, la question prend un aspect particulier parce qu’elle s’applique à une armée qui vient à peine de renaître, pour laquelle un calendrier de reconstitution a été minutieusement établi et dont les responsables voient chaque jour, à propos des projets adoptés et déjà mis en application, s’élever des objections dont ils ne contestent pas le bien-fondé. Les puissances occidentales peuvent difficilement se désintéresser d’un état critique qui affecte l’un des partenaires de la coalition atlantique. Lire les premières lignes
Chroniques
Les événements survenus au cours du mois d’octobre en Afrique du Nord font de plus en plus apparaître la liaison étroite qui existe entre les problèmes intéressant les trois pays. Lire la suite
Bibliographie
Aucun ouvrage de Camille Rougeron ne peut laisser indifférent. Tous portent la marque de ses vastes connaissances ; beaucoup ouvrent de larges aperçus sur l’avenir ; c’est particulièrement le cas de celui-ci. D’aucuns, sans doute, chercheront les points faibles de ses anticipations. Certaines de ses idées, cependant, feront leur chemin. D’autres serviront d’utiles tremplins aux esprits constructifs. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
Aucune contribution n'a encore été apportée.
Colloques, manifestations, expositions...
Institutions, ministères, médias...