Quand le bailli de Suffren s’attaquait avec tant de succès aux escadres anglaises dans l’océan Indien, l’enjeu de cette rivalité franco-britannique dont il était le champion dépassait de beaucoup, non seulement l’objectif purement militaire mais même le but politique immédiat : suprématie et liberté d’action sur le continent hindou. Lire les premières lignes
Au cours du débat sur l’Euratom à l’Assemblée nationale, M. Francis Perrin, Commissaire du Gouvernement, a déclaré à la tribune : Lire les premières lignes
Le haut barrage de Sadd El Ali est plus connu comme le barrage d'Assouan. Lire les premières lignes
Tout le monde parle de l’Islam avec une objectivité et une compétence inégales, évoque, sans les avoir clairement définis, le panarabisme et le panislamisme. Comment traiter raisonnablement de l’Islam, avant de s’être mis d’accord sur sa signification religieuse, politique, sociale, économique et militaire ? Lire les premières lignes
Chroniques
Les principaux contacts diplomatiques pris au cours du mois de septembre ont eu pour objet le règlement de la crise de Suez. Lire la suite
À peine libérée, l’Autriche a songé à se reconstituer une armée. Lire la suite
Les mesures prises en France dès l’ouverture de la crise de Suez pour concentrer l’activité des arsenaux sur les travaux neufs ont continué de porter leurs fruits au mois de septembre : l’escorteur d’escadre Dupetit Thouars et l’escorteur rapide Le Picard ont été admis au service actif et ont rallié Toulon le 13. Bien qu’il soit prématuré d’établir des prévisions fermes trois mois avant le terme de l’année, il semble à peu près assuré que 3 autres escorteurs d’escadre (Vauquelin, Chevalier Paul, Maillé Brézé) et 3 escorteurs rapides (Le Normand, Le Lorrain, Le Gascon) seront incorporés d’ici janvier prochain à nos forces navales de Méditerranée. Avec le croiseur De Grasse, avec 16 escorteurs neufs, partagés par moitié entre les Surcouf de 2 750 tonnes et les Corse de 1 250, l’escadre commencera à représenter une force moderne, homogène et d’une capacité offensive déjà remarquable. La construction des bâtiments légers de combat, qui comprennent, comme on sait, 18 escorteurs d’escadre et autant d’escorteurs rapides (inscrits au programme ou ex-offshore), sera achevée à près de cinquante pour cent, une dizaine d’unités de ces deux classes poursuivant d’autre part des essais souvent fort avancés. Lire les premières lignes
Les attentats terroristes se sont multipliés au cours du mois de septembre 1956 sur toute l’étendue de l’Algérie, frappant aussi bien les musulmans que les Européens. Le 5, le colonel Bigeard, commandant le 3e Régiment de parachutistes, était grièvement blessé à Bône ; le 30, deux attentats à la bombe, en plein centre d’Alger, faisaient 63 blessés. Peu de jours se passent sans que des victimes soient à déplorer dans la population civile, et il devient de plus en plus évident que les rebelles développent systématiquement leur action terroriste, en raison des échecs qu’ils subissent sur le plan militaire. Nos troupes en effet continuent à avoir l’avantage dans les opérations et infligent aux bandes rebelles des pertes très sévères : le 27 septembre 1956, les forces françaises ont ainsi abattu 105 rebelles au sud de Butna. La situation étant donc bien en mains sur le plan militaire, le gouvernement a décidé de procéder à la libération des rappelés et maintenus, à partir du 20 octobre 1956 ; ils seront remplacés à chiffre égal par les appelés. Lire la suite
Bibliographie
La « bête noire ». En rappelant, en français dans le texte, cette épithète qu’Hindenburg appliquait au successeur de Ludendorff pour le plaindre de l’impopularité qu’il allait endosser, et dont lui-même se déchargeait allègrement, Mme Dorothea Grœner-Geyer apporte dans le livre qu’elle consacre à la mémoire de son père d’intéressants documents. Lire la suite
Le sous-titre Roman de la Paléontologie, risque d’induire en erreur. Le mot « roman » implique en effet une action de l’imagination. Or, ceci est un ouvrage de vulgarisation scientifique. S’il s’apparente, d’une certaine manière, à un roman, c’est par sa forme : l’auteur raconte plus qu’il expose. Aussi est-il de lecture agréable et facile. Cependant, ce récit, traitant des principaux problèmes de paléontologie et de préhistoire, est, en fait, l’histoire de la Terre et celle de la Vie. Le plan même du livre souligne l’intention de capter d’abord l’intérêt du lecteur non spécialiste, puis de l’entraîner dans la voie des recherches, en guidant sa curiosité, vers les dernières conclusions et hypothèses de la science. Lire la suite
Spécialiste des questions sociales et sociologiques africaines, sœur Marie-André du Sacré-Cœur poursuit ici son enquête pénétrante et généreuse en Uganda [Ouganda], dans le Ruandi-Urundi [Rwanda-Burundi] et au Congo belge. Son attention – on pourrait dire son inquiétude – porte surtout sur l’évolution des civilisations primitives au contact et sous la pression de notre civilisation occidentale. Les sorts de la femme et de la famille font l’objet, de sa part, d’études attentives et scrupuleusement documentées ; éminente juriste, aucun aspect du problème ne lui échappe. La détermination des fluctuations morales et religieuses requiert aussi, naturellement, son examen. Lire la suite
Il ne s’agit nullement de « mémoires déguisés », dit l’auteur. La pudeur et la modestie d’André Moynet s’opposaient à bien des confidences. C’est surtout à l’aide de documents et témoignages que Charles Leconte s’est efforcé de reconstituer « la vie d’homme d’action, d’as de guerre, de grand sportif, de pilote d’essais » de l’ancien secrétaire d’État à la Jeunesse – vie réconfortante et exemplaire s’il en fut. Il insiste enfin sur cette tendance constante de Moynet, passionné d’action et de risque, d’être en outre attiré par la sublimité singulière dont chacun de nous est animé, parfois sans le savoir. Aussi ne cesse-t-il « de guetter sur le visage des hommes, ses frères, ce qu’il y a de meilleur en eux pour le brancher » en prise directe « sur ce qu’il y a de meilleur en lui ». ♦
Un officier anglais nous conte la vie d’un petit détachement d’infanterie en Malaisie. Ces soldats se battent contre des francs-tireurs insaisissables, mais aussi et surtout contre la forêt, contre les montagnes, contre le « cafard ». Un accent de scrupuleuse vérité rend cet ouvrage vivant et attachant. Il y a mieux : par sa précision, il élève le simple récit d’aventures souvent insignifiantes à la hauteur d’une précieuse étude sur la guerre des maquis coloniaux. ♦
Dans notre numéro de juin 1956, nous avons présenté les deux premiers volumes des Mémoires de l’ancien président de la République des États-Unis. Les deux présents ouvrages en sont la suite. Ils apportent des précisions du plus haut intérêt sur deux questions : l’Alliance Atlantique, l’affaire de Corée. ♦
L’aventure montre ici quelques-unes de ses formes où le sourire et l’apparente facilité voilent le courage le plus authentique. Quatre jeunes Français, ayant réalisé leurs biens et acheté un voilier de douze mètres, le Moana, entreprennent et accomplissent le tour du monde. L’objet principal de leurs activités, la chasse sous-marine, est leur seul moyen de subsistance. Aussi leurs luttes et leurs victoires contre les difficultés matérielles ne sont-elles pas un des traits les moins passionnants de leurs aventures. Il y a aussi, naturellement, le récit de certaines de ces chasses, dans la promiscuité, la familiarité souvent, des requins et autres barracudas… L’esprit d’entreprise, les valeurs humaines et un certain courage plein d’aisance, sont encore bien vivants en France !.. ♦
De l’un des merveilleux films de Walt Disney, voici tiré un ouvrage largement illustré de photos en couleur de la plus grande qualité. Le Sud marocain, celui des grands nomades, vit intensément dans ces pages dont les commentaires, parfaitement informés, ajoutent à la joie et à l’intérêt des images qui sont toujours des documents. ♦
« Mon ambition, dans ce volume, dit l’auteur… est de proposer un aperçu des notions qu’englobe l’aérodynamique à ceux des lecteurs qui, tout en étant familiers avec les aspects concrets de l’aviation, ne sont pas spécialement versés dans les théories qui en sont à la base ; d’autre part, de rappeler à ceux qui se vouent à l’étude de l’aérodynamique ou aux applications de cette science, combien considérable ont été les efforts qu’il a fallu déployer pour aboutir à cette connaissance des phénomènes fondamentaux… » Lire la suite
Il n’existe, en français, aucune étude sur l’évolution de la langue classique arabe. Cette traduction de l’allemand comble donc une importante lacune. Établie par Claude Denizeau du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), elle a été révisée et complétée par Jean Cantineau, professeur à l’École des Langues orientales, en plein accord avec l’auteur. C’est un ouvrage indispensable aux étudiants préparant la licence ou l’agrégation d’arabe. ♦
Voici un vieux sujet, mais repris avec un esprit neuf par un Belge, administrateur colonial au Congo. Le problème est donc étudié objectivement, dans ses divers éléments, qui s’intègrent en trois postes : le Sahara sans chemin de fer, le chemin de fer au Sahara, les perspectives d’avenir. Lire la suite
Toute l’histoire des relations diplomatiques entre la France et le Maroc ressort de cette magistrale étude. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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