Devant les renseignements parvenus de Berlin et les indices relevés à la frontière le 9 mai au soir, le G. Q. G. belge décrète l’alerte qui est communiquée aux unités peu après minuit. L’on passe immédiatement partout à l’exécution des dispositions prévues ; les troupes occupent leurs positions et procèdent notamment à l’amorçage des destructions. Nos hommes sont pourtant plus ou moins insouciants. Ils n’en sont plus à la première alerte. De plus, pour comble de malchance, un exercice d’alerte a été annoncé le 9 mai au soir à la division. Lire les premières lignes
L'auteur revient sur l'importance de la géographie à la guerre. Il prend comme exemple la préparation gréographique du Corps expéditionnaire français en Italie lors de la Seconde Guerre mondiale, plus particulièrement pour la bataille du Garigliano : l'étude poussée a permis de trouver des itinéraires de pénétration ainsi que des points de ravitaillement en eau, vitaux vu la date (mai 1944). Lire les premières lignes
Depuis qu’elle se pose, la question d’Extrême-Orient a changé d’aspect. Jusqu’alors on recouvrait sous ce terme les problèmes politiques et économiques que posait la prééminence japonaise en Asie orientale et dans le Pacifique du Sud-Ouest : l’élimination successive de la Russie, en 1905, des pays européens à la faveur de la première guerre mondiale, puis, lors de la seconde, l’éviction provisoire des États-Unis et de la Grande-Bretagne avaient consacré, dès 1942, l’exclusive prépondérance du Japon. Sa capitulation sans conditions du 2 septembre 1945 a bouleversé cet état de fait : une immense succession est ouverte ; la compétition à laquelle l’héritage du Japon donne et donnera lieu à l’avenir davantage encore est l’aspect essentiel du problème présent et futur de l’Extrême-Orient. Lire les premières lignes
Chroniques
Dans la nuit du 10 au 11 mai 1948, une émission de Radio-Moscou faisait connaître qu’un important échange de notes avait eu lieu entre le département d’État [américain] et le gouvernement soviétique et rendait public le texte des deux documents. Le procédé était contraire aux usages diplomatiques, mais le désir était si vif, dans le monde entier, de voir enfin se détendre les relations russo-américaines qu’on excusa volontiers l’irrégularité de la forme pour ne retenir que l’espoir d’une entente prochaine entre les deux colosses dont le désaccord risquait à chaque instant de déchaîner un nouveau conflit mondial. Une mise au point de Washington devait bientôt couper court aux interprétations trop optimistes, en révélant le caractère et la portée véritable des notes échangées. Lire les premières lignes
Parmi les pays amis où la Revue de Défense nationale est le plus répandue, le Brésil figure en toute première place et y compte des lecteurs aussi nombreux que distingués. Au cours d’un voyage récent, le capitaine de réserve Henri de Boissel, président de l’Association amicale de la 2e Division blindée (DB), a eu l’occasion de faire à Rio et à Sao-Paulo deux conférences sur le général Leclerc qui ont eu le plus vif succès. Celle de Rio a été présidée par M. Hubert Guérin, ambassadeur de France, assisté de M. Herbert Mosès, président de l’ABI (Association de la Presse brésilienne), et, à Sao-Paulo, par M. Valen, consul général de France. Lire la suite
Bibliographie
Ce livre remarquable, dont nos lecteurs auront eu la primeur des chapitres sur la « guérilla » et « la guerre biologique », apporte un grand nombre de données nouvelles sur l’ensemble des problèmes techniques de la prochaine guerre et la conduite de ses opérations. Lire la suite
Dans l’avant-propos du livre qu’il vient de publier sur Leclerc, notre rédacteur en chef, Edmond Delage, souligne combien il est, dès aujourd’hui, difficile d’écrire l’histoire complète de la carrière du général, étant donné que les sources originales où l’on pourrait puiser – archives familiales ou archives d’État-Major – ne sont pas encore classées et accessibles. Lire la suite
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