Lorsque l’armée allemande envahissant la Pologne déclencha la deuxième guerre mondiale, le devoir de la Belgique, dans le domaine militaire, se présentait clairement. Ce devoir était formulé dans la Déclaration de 1937 où l’Allemagne, — aussi bien que l’Angleterre et la France, — avait pris acte de la détermination du Gouvernement belge : Lire les premières lignes
L’organisation actuelle de la Défense Nationale est l’objet de nombreuses critiques, venues de tous les points de l’horizon politique du pays et appuyées par d’éminents techniciens. Que des réformes s’imposent, on ne peut le contester sérieusement, mais l’espèce de fureur de changement à tout prix qui sévit dans tant de milieux est réellement préoccupante. Lire les premières lignes
Il a paru intéressant à la Direction de la Revue de Défense nationale d’élucider l’important problème historique du rapport des forces aériennes allemandes et alliées pendant la campagne de l’Ouest en mai-juin 1940, problème qui fait encore et souvent l’objet de brûlantes contestations. Nous publions ici les conclusions auxquelles ont abouti, après une enquête approfondie effectuée aux meilleures sources, trois officiers supérieurs particulièrement qualifiés des armées de l’air et de terre. Lire les premières lignes
La singulière destinée de Niccolo Macehiavelli, que l’on appelle tout simplement en français Machiavel, homme au génie complexe et varié, a condamné ce passionné de guerre et de politique à n’exercer jamais, dans ces deux activités, que des fonctions subalternes. Alors qu’il possédait un extraordinaire talent pour la diplomatie, alors qu’il adorait la stratégie, le commandement des troupes et les manœuvres militaires, la seigneurie florentine, qu’il servait en qualité de secrétaire de chancellerie, l’a cantonné toujours dans des besognes de bureau où ses dons exceptionnels ne pouvaient pas s’épanouir librement. Mais comme il faut que le génie s’exprime tout de même dans quelque condition où le sort l’ait placé, cet homme, auquel il n’a pas été donné d’être un grand chef de guerre ou un grand homme d’État, a renfermé dans ses livres toute cette science et toute cette expérience que l’on n’avait pas su employer sur le plan pratique. Lire les premières lignes
Chroniques
Les pourparlers se poursuivent toujours, dans un secret relatif, en Indochine. En effet, si les personnalités officielles sont très discrètes sur la nature même des négociations en cours, les déclarations optimistes quant à leur résultat ne font pas défaut. Voici un aperçu de leur déroulement pendant le mois qui vient de s’écouler ; nos lecteurs constateront que rien ne permet d’affirmer que lu situation se soit améliorée ou au contraire aggravée. Lire les premières lignes
Bibliographie
On ne trouvera dans ce petit livre ni une histoire exhaustive des opérations conduites par la flotte britannique contre la marine italienne, ni même la majorité des documents nécessaires à la composition de cette histoire. À l’époque déjà lointaine où en a paru l’édition originale anglaise (1945), trop de faits étaient encore ignorés (notamment la doctrine de guerre de la Super-marina de Rome), d’autres continuaient d’être tenus secrets (tel le rôle joué par les radars anglais dans la bataille du Cap Matapan le 28 mars 1941). Le commandant Stitt ne consacre, d’autre part, que quelques pages aux événements de 1942 et 1943, pour raconter presque exclusivement, avec d’ailleurs autant de verve allègre et d’humour que de minutie dans les détails, le raid de Tarente, Matapan, l’héroïque évacuation sous les bombes des troupes de Grèce et de Crète par les navires anglais, le ravitaillement de Tobrouk en 1941 par l’« Inshore Squadron » de l’amiral Cunningham. Lire la suite
Allen W. Dulles fut le chef du service secret américain à Berne de février 1942 à octobre 1945. Il dirigea un réseau d’information politique qui s’étendait sur presque toute l’Europe. Son livre nous dit les conspirations qui ont été organisées contre le régime nazi. Le simple exposé des intrigues dont W. Dulles eut connaissance est singulièrement vivant et dramatique. Lire la suite
Le titre même de l’ouvrage et le pseudonyme adopté par son auteur donnent au lecteur l’espoir que cette étude – traduite de l’anglais – lui permettra de dégager les principes stratégiques qui ont dominé la dernière guerre durant les années 1942-1943 : en réalité, si ces grands principes existent en germe dans les chapitres consacrés au récit des événements sur les différents fronts de Russie, de l’Afrique du Nord et du Pacifique, ils échappent souvent dans le détail tactique des opérations. Ce détail, toujours intéressant bien que parfois un peu confus, surtout en ce qui concerne les opérations de Russie et du Pacifique, gagnerait, d’ailleurs, en clarté s’il était allégé et si sa lecture était facilitée par des croquis schématiques. Lire la suite
Dans un style sobre, le général de division Keller fait l’historique de la 42e Division, qu’il a commandée pendant la bataille de France. Lire la suite
Après la part décisive qu’elle a prise à la défaite de l’Allemagne hitlérienne, l’URSS ne manquera pas d’avoir voix au chapitre dans l’élaboration du traité de paix ; c’est elle qui le dictera de concert avec les États-Unis et la Grande-Bretagne, pour édifier un ordre nouveau sur les ruines de L’Ancien, qui est mort et enterré et que nul ne ressuscitera. Forte de ses pertes en hommes, qui dépassent de loin celles de ses alliées, elle entendra jeter dans la balance le poids décisif. Aussi importe-t-il de savoir ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut pas. M. Joachim Joesten, Allemand de Cologne, ancien collaborateur de la Weltbühne, naturalisé citoyen américain après avoir dû fuir son pays à travers le Danemark, la Suède, et la Russie, et qui lit ou parle une douzaine de langues, entreprend de nous l’exposer dans ces pages, qui datent de trois ans. Lire la suite
L’étude de MM. le lieutenant-colonel Paquier et Claude Postel débute par un exposé des forces en présence, de leur organisation et de leur évolution au cours de la guerre ; puis viennent les diverses méthodes employées : bombardement de nuit sur zone par la Royal Air Force, bombardement de précision par les Américains. L’organisation allemande (SR, tactique de chasse – défense) est clairement exposée ; les matériels en présence sont indiqués avec leurs principales caractéristiques. Lire la suite
Le général de Cugnac expose dans son petit livre Les quarante jours, les grandes lignes de la bataille de France et explique les causes de notre défaite. Lire la suite
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