On a pu lire récemment dans un grand quotidien, sous la signature d’un officier général de rang élevé, que l’armée française était à la recherche d’une doctrine. Lire les premières lignes
En 1945, le général Arnold, chef de l’aviation américaine pendant la seconde guerre mondiale et son véritable créateur, a ainsi défini, d’une façon tout à fait schématique, le rôle de l’aviation à la fin du dernier conflit : Lire les premières lignes
La campagne de 1812 diffère des autres campagnes de l’Empire par l’ampleur et la durée de sa préparation. L’équipement des arrières est commencé dès octobre 1810 et la mise sur pied des services précédera la concentration des unités combattantes. Dix-huit mois durant, d’immenses approvisionnements sont poussés vers les magasins des places de l’Oder et de la Vistule et l’ensemble des mesures prises prouve bien que l’Empereur n’a pas méconnu ce problème de ravitaillement et a tout fait pour le résoudre. Lire les premières lignes
Note préliminaire : il a paru intéressant de demander à un ancien collaborateur du maréchal de Lattre de Tassigny cette esquisse de sa formation de chef. Lire la suite
Chroniques
Bibliographie
Signalons la nouvelle édition, complètement revue, de la Sécurité maritime. Son texte primitif a été expurgé par ses deux auteurs et une large place a été réservée par eux à la Convention de Londres du 10 juin 1948 qui va, espérons-le, être consacrée par les législations de tous les États qui furent partie à cet accord. Certaines découvertes récentes, comme le radar, expérimenté au cours du dernier conflit, ont fait, dans le livre nouveau, l’objet d’exposés détaillés. Sous sa forme actuelle, cet ouvrage sera non seulement utile aux candidats officiers de la marine marchande, mais à tous les marins qui ont la responsabilité du commandement de navires de commerce, ainsi qu’à tous ceux qui en dirigent ou assurent l’armement. ♦
La librairie Hachette continue la publication de ses livraisons magnifiquement illustrées. L’une est consacrée à la France géographique. On y trouve reliée, par un texte vivant et précis, une série d’images extrêmement variées de tous les aspects de notre pays, aussi bien artistiques qu’industriels. La même remarque s’applique à l’étude sur l’aviation : avions, hydravions, hélicoptères y sont méthodiquement et pittoresquement commentés et présentés. ♦
C’est un très joli livre que Jules Bertaut vient, dans la manière qui lui est propre, de consacrer à « Napoléon ignoré ». Plusieurs des aspects peu connus de la carrière impériale ont fait l’objet d’articles de revues ou de journaux et ont été ici recueillis. L’auteur a puisé la plupart de ces renseignements dans les ouvrages spéciaux consacrés à la petite histoire impériale ; mais il les a groupés avec beaucoup de curiosité et de goût. C’est ainsi que l’on connaîtra mieux, grâce à lui, ce que fut la santé, le travail, le plaisir de l’Empereur. Bien suggestives sont, par exemple, les pages consacrées à son séjour à Sainte-Hélène et à la vie presque misérable qu’il y mena par la faute d’un ravitaillement déficient. ♦
Dans la collection de la Bibliothèque des Merveilles, deux spécialistes de renom nous donnent une excellente synthèse de tout ce que nous devrions savoir sur cet important sujet encore inexploré. Le fond de la mer est, en effet, une source de découvertes précieuses pour les biologistes, les physiologistes et les géologues ; c’est aussi un réservoir de matières vivantes considérable qui possède un intérêt économique puissant, car la pêche et la chasse marine y jouent et devraient y jouer un rôle essentiel dans l’approvisionnement des populations humaines, notamment en temps de guerre. L’œuvre fourmille de données précises et d’aperçus ingénieux qui intéresseront aussi bien les profanes que les responsables de l’entretien de la Nation en cas de conflit. ♦
L’apparente dissociation entre l’armée allemande et le pouvoir politique, engendrée par l’instauration de la dictature hitlérienne, soulève après la guerre des controverses justifiées. Depuis la naissance de la Prusse et jusqu’à la défaite allemande de 1918, ces deux piliers de la grandeur germanique n’avaient pas eu de questions de prééminence à débattre. Le rôle politique de l’armée allait de soi ; la guerre ou la paix se décidait sur les avis des chefs militaires. Lire la suite
Il a paru déjà beaucoup d’ouvrages sur Ferdinand de Lesseps, mais la difficulté de son œuvre avait besoin d’être éclairée et personne ne pouvait mieux le faire que le directeur général honoraire de la Compagnie du Canal de Suez. Il a paru largement puiser dans les archives de la Compagnie et dans des collections de documents privés. Ce qu’il nous apporte c’est un livre bien informé et vivant, où apparaissent tous les obstacles que de Lesseps eut à surmonter. D’où le très grand intérêt de cet ouvrage. Qu’y a-t-il de plus passionnant que de voir un puissant esprit attaché à une grande œuvre, de suivre ses efforts et d’assister à son succès ? De Lesseps consacre toute son activité à la solution d’un problème de géographie humaine posé depuis des millénaires. Il lui faut unir la prudence du diplomate à l’énergie audacieuse de l’homme d’action, concilier les intérêts les plus opposés, gagner des appuis au Caire, à Constantinople, à Vienne non moins qu’à Paris, lutter contre le gouvernement de Londres. Lire la suite
M. Amon d’Aby, chargé des Archives du Gouvernement de la Côte d’Ivoire, a consacré à ce territoire un ouvrage excellent qui nous apporte sur cette partie importante de la Fédération de l’Afrique occidentale française (AOF) tous les renseignements souhaitables sur son passé, sur sa population, ses productions, ses voies de communication et l’état actuel de son évolution. Il ressort de cette étude, fondée sur les documents les plus précis et les plus récents, que la Côte d’Ivoire présente pour l’Union française une exceptionnelle importance, soit grâce à sa puissante forêt primaire, riche en essences forestières de toute nature, soit, aussi, grâce à sa haute-côte où pullulent toutes les variétés de gibier et où prospèrent des cultures riches telles que le coton, les arachides et le sisal. Ce livre vient particulièrement à point au moment où la récente percée de la lagune d’Abidjan ouvre à ce territoire les plus vastes perspectives économiques. ♦
Dans la collection de l’Histoire de Hachette, M. Jules Mazé, bien connu par ses nombreuses recherches, a donné un charmant livre sur la petite histoire du XVIIIe siècle. Nous y voyons défiler Stanislas Leczinski, beau-père de Louis XV, en sa cour de Nancy ; Madame Elisabeth, sœur de Louis XVI ; Claude Bosquet, maître tailleur des enfants de France, qui habilla le Dauphin jusqu’à la prison du Temple ; le chevalier d’Eon, que d’énigmatiques missions conduisirent à tant de travestis ; Mme de Custine, une des nombreuses amies de Chateaubriand. La petite histoire n’est pas inutile pour comprendre la grande.
Livre de vulgarisation fort intéressant et surtout magnifiquement illustré. L’histoire, depuis leur naissance, des porte-avions, des sous-marins et des escorteurs et de leur rôle pendant la dernière guerre [NDLR : la Seconde Guerre mondiale] est contée d’une façon vivante, qui met la Marine à la portée de tous. On regrette, pourtant, que l’auteur n’ait pas suffisamment montré que la guerre contre les sous-marins a été avant tout une guerre des ondes, ce qui explique, pour une très large part, les succès des sous-marins anglais et surtout américains et les échecs des sous-marins de l’Axe. Ceci est, d’ailleurs, extrêmement important pour l’avenir. En ce qui concerne cet avenir, je crois que le porte-avions d’escorte – et peut-être le porte-avions de chasse – prendront encore une importance capitale dans la protection des convois. Lire la suite
Présenter en un seul volume une histoire de l’Allemagne est une entreprise difficile. M. Maxime Mourin l’a menée à bonne fin. Les ouvrages précédents, Histoire des Grandes Puissances, Les Complots contre Hitler, Les tentatives de paix dans la Seconde Guerre mondiale, unissaient à une solide érudition une grande clarté d’exposition. On rencontre les mêmes qualités dans l’Histoire de l’Allemagne. Elle démêle ce croisement des peuples qui forment peu à peu l’Europe centrale ; elle expose la formation de cet énorme Empire romain germanique qui fit la grandeur et le malheur de l’Allemagne. La querelle des Investitures, Barberousse, Frédéric II de Hohenstaufen ont des pages du plus haut intérêt. Puis voici la dynastie des Habsbourg, celle des Hohonzollern, Charles-Quint, la Réforme, la guerre de Trente ans et le traité de Westphalie. Une république de princes et de villes libres se crée en Allemagne, que Napoléon viendra transformer. La Prusse grandit, triomphe de l’Autriche ; la lutte entre la France et l’Allemagne se poursuit, plus violente que jamais, pour aboutir présentement à cette république fédérale que préside Adenauer. L’Allemagne d’aujourd’hui est expliquée par les siècles passés. Lire la suite
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