L’Armée de terre a toujours fait l’objet de soins attentifs de tous les Français. Elle est connue, aimée, et aussi observée avec vigilance. Ligne traditionnelle, dont le tracé passe par les milices bourgeoises de Louis le Gros et les Gardes Françaises sorties du peuple, puis s’affirme ensuite dans toutes les formes de « Nation Armée » issues des régimes modernes. Lire les premières lignes
F.O. Miksche, dans un livre qu’il a condensé dans un article paru ici même il y a un mois (Revue de Défense Nationale de mai 1959), conclut à la faillite de la stratégie atomique et plus généralement à l’erreur des tendances modernistes et de l’abus de la technique dans le domaine de la guerre. Lire les premières lignes
La chronique des années 1957 et 1958 est pour la Hongrie chargée d’enseignements. C’est l’histoire de la reprise en main par le « camp socialiste » d’un pays qui s’était cru à l’aube d’une nouvelle libération. Nation ni slave ni chrétienne orthodoxe, aux caractères ethniques exceptionnellement marqués, ayant derrière elle l’expérience de plusieurs siècles de luttes pour la sauvegarde de ses particularités, en contact direct à l’Occident avec des États qui avaient connu la présence soviétique et s’en étaient dégagés, elle semblait être la mieux placée pour tenter et réussir un décrochage. La spontanéité et la vigueur du mouvement insurrectionnel avaient témoigné de l’ardeur de ses vœux et de la fermeté de ses intentions. Lire les premières lignes
Le 7 octobre 1950, l'armée populaire de libération (APL) attaqua l'armée tibétaine livrant une bataille à Chamdo dans le Kham (est du Tibet). Cet assaut marqua le commencement de la campagne de la République populaire de Chine pour prendre le contrôle du territoire tibétain. Pour Jacques Vernant, la Chine a échoué dans la gestion de cette conquête. Lire les premières lignes
Le Times de Londres a consacré le 20 avril un article fort intéressant aux forces armées soviétiques. Il écrit notamment : « Les réductions d’effectifs auxquelles auraient procédé les Soviets depuis 1955 auraient, prises à la lettre, ramené le total des forces soviétiques de 5 à un peu moins de 3 millions d’hommes, de sorte que ces forces armées ne seraient guère supérieures aux forces armées des États-Unis : environ 2 500 000 hommes en 1958. Toutefois, il semble bien, selon certaines sources, que les déclarations soviétiques ne correspondent pas tout à fait à la réalité, encore que de notables réductions se soient produites. Lire la suite
Chroniques
Bibliographie
La vie du Grand-Amiral Raeder, qui dirigea la marine allemande de 1928 à 1943, a été tout entière consacrée à celle-ci, au cours d’une carrière de près de cinquante ans. Il connut la marine allemande à ses grandes étapes : au moment où elle se constituait pour la première fois, au moment où elle était engagée dans la Première Guerre mondiale, au moment où elle se reconstituait pendant l’entre-deux-guerres, enfin au moment où elle se trouvait à nouveau au combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Lire la suite
Il convient de signaler aux lecteurs qui veulent se documenter sur les aspects économiques des perspectives que le Marché commun ouvre à l’Europe, ce livre fait de la réunion de sept études dont le lien est renforcé par les commentaires d’un avant-propos et d’une conclusion fort clairs. Lire la suite
Préfacé par M. Cassin, ce livre est un exposé objectif des travaux auxquels a donné lieu la définition de l’agression à l’Organisation des Nations unies (ONU). On sait toute l’importance de cette définition, toute guerre n’étant justifiée qu’en cas de légitime défense, et la légitime défense supposant évidemment le préalable de l’agression. Lire la suite
L’originalité de cet ouvrage provient de ce que l’auteur n’a utilisé, pour l’écrire, que des sources japonaises. Alors que nous avons l’habitude de lire l’histoire de la guerre contre le Japon, dans des documents américains ou anglais, nous avons ici celle de la guerre du Japon contre les Alliés. Ce changement de point de vue est intéressant par lui-même ; au surplus, il est instructif. Lire la suite
Parmi les ouvrages de la collection « Que sais-je ? », celui-ci mérite une attention particulière, tant par l’intérêt de son sujet que par la façon dont il est présenté. Lire la suite
La collection « Géographie économique et sociale », publiée sous la direction d’A. Chollet, vient de s’enrichir d’un nouveau volume, second et dernier tome d’un ouvrage dont la première partie avait paru en 1956. C’est la Géographie de la population, dont l’auteur est Mme J. Beaulieu-Garnier. Cet ouvrage considérable, dont le lecteur ne s’étonne pas d’apprendre qu’il a demandé à l’auteur de longues années de travail, apporte, non des théories, mais des faits. C’est là son principal mérite. Il est en effet courant de lire des articles de revue et des livres traitant des problèmes que soulève la surpopulation, phénomène indiscutable et généralisé, mais dont la signification est très différente suivant les lieux et les moments ; la plupart de ces écrits exposent des thèses et présentent des arguments à l’appui de celles-ci. Cette argumentation manque parfois d’objectivité, ou tout au moins, est plus ou moins volontairement déformée. Lire la suite
Ce « récit », comme l’appelle l’auteur, repose sur une affabulation que le lecteur acceptera, et qui est d’ailleurs tout à fait plausible. Un jeune officier, qui a longtemps séjourné dans un offlag, s’en est évadé, a repris du service en Algérie, participé aux campagnes d’Italie et de France, est envoyé en Indochine, puis dans l’Algérie en guerre. Servant dans une unité nord-africaine au Laos, il a rencontré un de ses anciens sous-officiers, devenu officier ; c’est un Algérien. Celui-ci, devant le spectacle de la guerre d’Indochine, demande à rentrer en Algérie ; le héros du récit l’en empêche, et, quelques jours plus tard l’officier nord-africain est tué. En Algérie, l’officier retrouve le fils de son ancien subordonné ; il l’accepte dans son unité. Mais ce fils, faisant à son tour une crise de conscience, et osant dépasser son père, trahit et livre des armes aux fellaghas. Il est condamné et fusillé. L’officier ne pouvant plus supporter la double responsabilité qu’il porte, et se trouvant en désaccord avec la plupart de ses chefs et de ses camarades sur la façon dont est menée la guerre en Algérie, démissionne et rentre dans ses terres. Il rencontre à Marseille, à son retour en France, un ancien camarade d’offlag – l’auteur – et lui fait le récit de son évolution. Lire la suite
Il serait sans doute à la fois inutile et téméraire de faire une critique du nouveau volume de la monumentale Histoire de l’Armée américaine pendant la Seconde Guerre mondiale. Les lecteurs de la Revue Défense Nationale connaissent certainement les épais volumes de cette collection qui, en treize séries, a déjà publié ou va prochainement publier près de quarante ouvrages. Dans celui-ci, il est question d’événements qui touchent directement les Français, puisqu’il s’agit de la préparation du débarquement de 1942 en Afrique du Nord, de son exécution et de son exploitation en Tunisie jusqu’à ce que les forces de l’Axe y soient détruites ou en soient chassées. Lire la suite
Dans un précédent numéro nous avons rendu compte d’un autre ouvrage de Pierre Rousseau : À la conquête des étoiles. L’auteur nous exposait les différentes phases de la prospection des étoiles. Se dégageant du point de vue purement descriptif, il cherchait à mettre en lumière le mécanisme de cette conquête. C’était donc déjà un peu plus qu’une histoire de l’astronomie. Lire la suite
Il faut se faire un devoir de signaler le livre du Docteur E.C. Tremblay. Sous une forme très claire, par un raisonnement persuasif, il indique les risques mortels qu’un renouveau malthusien ferait courir à la France. On ne diffusera jamais assez les connaissances démographiques ; on n’insistera jamais assez sur les dangers que font courir à notre pays l’ignorance dans laquelle les jeunes en général, et parmi les plus âgés certains de ceux qui portent des responsabilités, se trouvent de leurs données implacables, de même qu’à l’opposé, les satisfactions vite acquises qu’une vue superficielle des choses peut laisser aux mieux intentionnés. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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