La recherche française a gravement souffert des deux guerres, qui ont entraîné d’une part une ponction sur les élites et des destructions que n’ont connues aucun autre pays, d’autre part, l’isolement de nos chercheurs pendant cinq ans, et bien souvent la dislocation des équipes existantes. Tel a été le cas notamment de notre recherche atomique. Lire les premières lignes
Cet article en 3 parties constitue l'avant-propos d'un ouvrage de l'auteur sur Le royaume d'Arabie saoudite face à l'Islam révolutionnaire, 1953-1964. De ce fait, l'histoire y est réduite à ses plus étroites dimensions et le texte dépouillé de toutes données statistiques. Lire les premières lignes
Dans sa conférence de presse du 4 février 1965, le président de Gaulle a traité deux sujets qui touchent aux relations politiques internationales : l'ONU et les problèmes connexes de l'Allemagne et de l'Europe.
S’il est banal de constater que le monde se transforme rapidement sous nos yeux, il l’est tout autant de prévoir que le Brésil sera bientôt appelé à jouer un rôle important dans les relations internationales. À l’inverse des anciennes possessions espagnoles d’Amérique du Sud, que les mouvements d’indépendance du début du XIXe siècle ont fait éclater en un grand nombre d’États, les territoires autrefois portugais sont demeurés groupés dans un même ensemble politique et administratif ; ils sont passé du statut colonial à l’indépendance sans traverser de crise violente ; dans un monde où s’affrontaient les théories et les prétentions raciales, ils ont réussi à éviter les graves difficultés qui auraient pu naître de la vie commune de populations que tout séparait à l’origine : colons venus des divers pays européens, Noirs importés d’Afrique, Indiens autochtones. Lire les premières lignes
Chroniques
Bibliographie
Pluvinel, La Guérinière et les Écuyers de l’École de Versailles avaient rendu l’équitation française illustre à travers l’Europe, lorsque le Corps royal des Carabiniers arrive à Saumur en 1703. Cette date deux fois séculaire, marque les débuts de la grande École de Cavalerie, célèbre par son fameux « Cadre Noir », célèbre par tant de ses anciens élèves : Charles de Foucauld, Henri de Bournazel, Philippe Leclerc de Hautecloque, Jean de Lattre de Tassigny, noms prestigieux d’une arme qui fut celle du grand Lyautey. Lire la suite
S’il est inutile de présenter à nos lecteurs l’ancien Chef d’état-major de l’Armée de l’air (1960-1963), il ne l’est peut-être pas de préciser qu’une grande partie de sa carrière s’est déroulée au 2e Bureau, à l’Ambassade de France à Berlin et dans des activités de renseignement, au cours de missions diverses et difficiles. Lire la suite
William Brink et Louis Harris ont dirigé une longue enquête sur les aspirations des Noirs des États-Unis, dans un esprit a priori favorable à leurs revendications. Ils ont interrogé des milliers de personnes, blanches et noires. Leur conclusion est en somme optimiste. La révolution noire qui a commencé continuera et aboutira à un succès ; elle se fera sans violences exagérées, sans nouvelle guerre de Sécession, sans crise grave, mais devra surmonter de nombreuses difficultés. Lire la suite
Le nom de Jean Moulin est maintenant connu comme celui d’un des principaux résistants, bien que pendant de longues années, son rôle ait été relativement ignoré du grand public. Henri Michel a rédigé un livre assez court, mais dans lequel la silhouette de celui qui fut le délégué du général de Gaulle dans la France occupée est nettement campée. Jean Moulin, « homme de gauche », haut fonctionnaire, jouissant de la confiance du chef de la France combattante et montrant envers lui une discipline sans reproche, eut pour rôle principal de lutter contre les divergences qui se manifestaient entre les mouvements de résistance. Il réussit à coordonner leur action et à créer, au-dessus de toutes les organisations spontanées et de toutes les tendances politiques, une autorité qui assura la liaison avec Londres, puis Alger, et permit d’obtenir un rendement véritable de tant de bonnes volontés disparates. Lire la suite
L’auteur, acteur et témoin de la bataille de Dien Bien Phu du premier au dernier jour, n’a pas cherché à faire autre chose que de raconter ses souvenirs de combattant. Son récit est direct et donne des combats une description qui ne dissimule pas plus les actes blâmables que les actions d’éclat. Le récit commence par l’attaque vietminh du 18 mars 1954 et se poursuit jusqu’au 7 mai, date à laquelle la garnison est submergée par les flots des ennemis. Un dernier chapitre est consacré aux causes de notre défaite, que l’auteur estime devoir être recherchées dans l’efficacité des feux de l’artillerie adverse, dans l’insuffisance de nos organisations défensives, dans le mauvais emploi des réserves et dans les conditions défavorables de l’appui aérien. Lire la suite
L’auteur distingue deux aspects dans la prise de conscience, par les individus, des conditions globales de la vie politique intérieure et extérieure du pays. Il les définit par les termes : conscience partisane et conscience nationale. Pour déterminer la mesure dans laquelle ces deux formes de conscience politiques jouent dans chacun des Français, il s’appuie sur de très nombreuses statistiques résultant d’enquêtes et de sondages d’opinion. Il est ainsi amené à constater le rapport entre la conscience partisane et la conscience nationale, la force de l’une par rapport à l’autre. Lire la suite
Aussi avait-il largement les matériaux pour écrire un livre sur le Président. Il a choisi de le faire sous la forme d’un reportage, conscient de pouvoir restituer une ambiance que n’aurait pu évoquer, avec une telle intensité, une grave étude sur les actes et le comportement de l’homme sur les épaules duquel reposait la paix du monde. Lire la suite
La destruction de Dresde par les aviations britannique et américaine, les 13 et 14 février 1945, est une des actions de guerre les plus contestables du dernier conflit. La ville ne présentait qu’un intérêt militaire médiocre. Elle était surpeuplée du fait de l’arrivée de nombreux réfugiés fuyant l’avance des forces soviétiques. Le succès des Alliés était déjà pratiquement assuré. Aucune raison sérieuse ne justifiait un bombardement qui devait faire plus de 100 000 morts (l’auteur donne le chiffre de 130 000 comme le plus probable) et détruire les deux tiers des maisons et des bâtiments publics, sans distinction d’objectifs militaires. Lire la suite
Non pas un roman, mais simplement la vie, toute d’action et de loyauté, d’un officier qui revêtit l’uniforme dès l’âge de 18 ans.
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Avril 2024
n° 869
Les armées françaises et les crises du Moyen-Orient, 1973-2003
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