L'auteur nous livre ses réflexions sur la Méditerranée, mer intérieure, berceau de nos civilisations et dont les foyers de crises ne semblent pas sur le point de disparaître. Pour rechercher la paix et la stabilité en Méditerranée, il propose de multiples actions de coopération.
Repères - Opinions - Débats
L'auteur nous livre une courte étude sur cette « nouveauté stratégique » qu'est la guerre « zéro mort », principe lancé par les médias américains avec l'adhésion totale de l'opinion publique, qui ne s'est pas encore libérée du « syndrome vietnamien ». Dans le monde perturbé qui se dessine actuellement, un tel concept a-t-il vraiment sa place ? Est-il seulement réaliste ?
L'auteur, spécialiste du Proche-Orient, nous livre ses réflexions sur l'opération contre l'Irak baptisée « Renard du désert » : il fait le point sur l'action elle-même, ses conséquences proches et ses perspectives possibles.
Bien des évènements se sont produits depuis l'élaboration et la mise en place de l'ordonnance de 1959 sur l'organisation de la défense : la situation stratégique a changé, mais aussi la société, l'économie ; des mesures ont été prises, comme la professionnalisation des armées ; la coopération européenne a fait quelques pas, etc. Le texte de 1959 est-il donc toujours adapté ? L'auteur semble pencher pour une indispensable actualisation plutôt qu'une remise en cause. Lire les premières lignes
L'auteur, ancien ambassadeur de France au Kazakhstan, nous livre ses réflexions sur le rôle du chef de mission diplomatique, en poste dans un pays étranger, dans la recherche et l'exploitation du renseignement. Il décrit également les méthodes, les atouts et les difficultés, la question parfois délicate des relations avec la maison-mère. Lire les premières lignes
Dans cette étude, l'auteur traite de l'élargissement de l'Otan et de l'Union européenne aux pays d'Europe centrale, compte tenu de la présence, de la position et de la situation de la Russie.
L'auteur nous présente le bilan, nuancé, des efforts de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe au profit de la démocratisation en Biélorussie (Belarus).
L'auteur présente les facteurs favorables défavorables que rencontre l'Espagne dans le domaine des industries d'armement.
Chroniques
À quelques jours du sommet de l’Alliance atlantique, deux conférences récentes permettent de faire un point sur la perception par les États-Unis de leurs relations avec l’Europe. Lire la suite
Avec le déploiement, à partir du début du mois de février 1999, des premières unités de la force d’intervention de l’Ecomog mise en place par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), la Guinée-Bissau voit enfin s’achever la première phase de la crise la plus grave qu’elle a connue depuis son indépendance en septembre 1974. Dirigé par João Bernardo Vieira depuis 1980, après le renversement de Luis Cabral, ce petit pays continental et insulaire de 36 100 kilomètres carrés, peuplé d’environ 1,1 million d’habitants, ancienne colonie portugaise entourée par le Sénégal et la Guinée, a connu malgré sa pauvreté une relative stabilité jusqu’à l’an dernier. Le régime du président Vieira, connu pour sa pratique autoritaire du pouvoir, s’était malgré tout engagé dans un processus de démocratisation à partir de 1991, avec l’adoption du multipartisme et l’organisation en 1994 d’élections pluralistes que son parti, le Paigc (Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert) avait alors largement gagnées. Cette première étape d’une ouverture politique qui ne donnait pas encore satisfaction à tous avait doté en tout cas le régime au pouvoir d’une légitimité formelle qui s’est révélée par la suite d’une grande utilité pour lui. Dans sa politique extérieure, le président Vieira avait donné deux axes prioritaires : l’amélioration de ses relations avec le Sénégal, et le renforcement de celles avec la France. Lire la suite
Bibliographie
Nous avons déjà eu l’occasion de présenter dans cette revue un ouvrage très remarquable du même auteur, lequel pendant trente-sept ans a été membre de la CIA, et qui, après avoir obtenu son doctorat à l’université d’Harvard, se consacre désormais à des recherches sur l’histoire contemporaine, en particulier celle des relations franco-américaines qu’il a eu l’occasion d’observer de très près comme chef de station à Paris, et pour s’être ensuite très complètement documenté d’autant qu’il parle parfaitement notre langue (1). Son précédent livre, rappelons-le, traitait de ces relations dans leur philosophie ; son titre, à savoir Oldest Allies, Guarded Friends, laissait d’ailleurs prévoir la thèse qu’il y défendait avec brio, à savoir que les deux plus vieilles républiques de l’époque moderne restaient amies, mais toujours sur leur garde, dans la mesure où elles s’estimaient, toutes deux, porteuses d’un message universel, et par suite étaient rivales, lorsqu’il s’agissait de le promouvoir. Lire la suite
L’ouvrage de Mme Mohsen-Finan est, à notre connaissance, le dernier livre paru sur le conflit du Sahara occidental. Ainsi que le suggère l’auteur, le dénouement de cette triste affaire pourrait être proche, auquel œuvre l’habile et tenace médiateur des Nations unies, James Baker, ancien secrétaire d’État de George Bush. Outre cet argument d’actualité, la qualité du livre, et une objectivité très rare sur un sujet qui soulève les passions militantes, nous incitent à le recommander. Lire la suite
Ce livre a été publié en 1997 avant la visite aux États-Unis, en octobre 1997, du président chinois Jiang Zemin, et de la visite en Chine, en juin 1998, du président Clinton. Il traite de la modification des attitudes des deux pays. Les auteurs concluent que ces changements ont eu pour résultat un affaiblissement des positions des États-Unis vis-à-vis de la Chine, qui sont passées de l’attitude amicale à l’hostilité, celle-ci considérant maintenant ceux-là comme menaçant ses positions en Asie et dans le monde. Deux facteurs, d’après les auteurs, renforcent cette analyse. Le premier est le conflit du Golfe. En l’observant, la Chine s’est rendu compte que les Américains avaient un avantage considérable sur les capacités militaires chinoises, et que cet avantage jouerait contre elle dans tout conflit, en particulier dans celui de Taïwan. Cette constatation se traduisit par le lancement par Pékin d’un programme très ambitieux de réarmement pour combler cette différence. Le second facteur, toujours d’après les auteurs, fut le réchauffement des relations entre la Chine et la Russie. La base des relations cordiales sino-américaines comportait la mise à l’écart de celle-ci. Ce rapprochement rendit discutable, pour Pékin, toute amélioration de ses relations avec les États-Unis. Lire la suite
Le temps de l’« Indo » est révolu, la guerre américaine du Viêt-nam est terminée, mais on continue à se battre avec acharnement à droite et à gauche dans ce Sud-Est asiatique « capable des plus grandes atrocités comme des plus merveilleux délices ». Le souvenir des Français s’estompe, les correspondants de guerre nostalgiques se démènent de Birmanie aux Philippines dans un monde confus de réguliers, de rebelles et de mercenaires où se pratique un sabir anglo-saxon. Voici le cadre dans lequel Marc Charuel décrit l’existence des pigistes de la violence, fournisseurs professionnels de frisson. Lire la suite
M. André Sellier, ancien conseiller commercial, historien et géographe de formation, qui en même temps que son père fut déporté à Buchenwald, puis transféré à Dora, vient d’écrire une histoire de ce camp de sinistre mémoire, qui mérite considération. Lire la suite
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