Venant de fêter son 67e anniversaire, la revue Défense nationale et sécurité collective s’engage dans une nouvelle étape importante: après deux ans d’analyse et d’audit, le Comité d’études a décidé de lancer l’édition anglaise de la revue. Lire la suite
Confrontée à de nouvelles formes de conflictualité, la France, loin de se replier sur elle-même, aura à aller au contact d’un monde en mouvement. C’est à l’aune de cette certitude que seront être mises sur pied les forces terrestres de demain. Elles devront être à même de soutenir dans la durée un engagement opérationnel permanent tout en restant capables d’intervenir de manière décisive et de participer à la construction de l’Europe de la défense.
Le Délégué général du Gicat après avoir brièvement présenté ce groupement professionnel décrit ce que sont les forces terrestres aujourd’hui, toujours au cœur de la prévention et de la résolution des crises, suremployées mais relativement sous-financées. Michel Rondeau dresse ensuite le panorama de l’industrie de l’armement terrestre, relevant le poids majeur du monde anglo-saxon. Il propose, pour conclure, cinq axes d’action pour ce secteur, où l’Europe doit jouer son rôle.
Les blindés resteront un élément fondamental des forces terrestres transformées, à l’horizon 2025, en leur offrant une meilleure capacité à être projetées et une « employabilité » élevée pour des coûts d’acquisition et de possession maîtrisés. Au-delà de 2020, les blindés futurs viendront prendre la relève du parc actuel, qui donne globalement satisfaction, mais au prix d’opérations de rénovation importante de la gamme moyenne dont le maintien en service sera assuré jusqu’à la fin de la prochaine décennie.
Malgré la grande variété des opérations de l’Union européenne, un besoin demeure commun aux armées de tous ses membres : une capacité d’acquisition du renseignement permettant à chacun de conserver son autonomie d’évaluation, au moins quant à son autoprotection. Le drone tactique par sa souplesse, et notamment le « drone tactique principal » par ses performances et sa sécurité en vol, est devenu l’outil indispensable de cette capacité. Lire la suite
Tenter de donner un éclairage sur ce que peut apporter la robotique dans le combat non de demain, mais d’aujourd’hui, c’est exposer les défis technologiques à relever et présenter la problématique de l’autonomie décisionnelle des robots. Cet article se concentrera sur les systèmes robotisés opérant dans l’environnement aéroterrestre, c’est-à-dire au sol ou très proche de celui-ci. Il exclut ainsi les robots marins et les drones de la troisième dimension qui nécessitent une coordination avec les autres aérodynes.
La simulation informatique modélise aujourd’hui le terrain et les unités amies et ennemies permettant ainsi la préparation opérationnelle des forces. Bien conçue pour le combat conventionnel en zone ouverte, elle doit aujourd’hui faire face à l’impérieuse nécessité de permettre aussi la préparation des unités à affronter des situations de plus en plus complexes au milieu des populations, et face à un ennemi non classique. S’appuyant sur les nouvelles simulations comportementales, cet article décrit la manière dont la technologie essaie de répondre à ce défi, en restant toujours au service de l’homme.
La maintenance des matériels terrestres est en pleine évolution. Elle doit répondre à l’accroissement des activités opérationnelles et à l’augmentation des coûts tout en améliorant le soutien de l’engagement des forces. À cet effet, deux orientations majeures ont été retenues par l’Armée de terre en 2005. La première vise à améliorer l’exécution du soutien direct des forces en favorisant la proximité et la réactivité. Elle se traduit par la réorganisation profonde de l’arme du Matériel, en cours de réalisation. La seconde a pour but d’accroître l’efficacité de la logistique amont, réalisée avec le monde industriel. Elle se concrétise par la mise en œuvre progressive de nouvelles politiques d’approvisionnement, définies avec la DGA et les partenaires publics ou privés.
À l’heure des grands travaux sur l’optimisation des processus de maintenance, ceux relatifs à l’hélicoptère de combat Tigre attirent l’attention, en terme de rationalisation, d’interopérabilité et de maîtrise des coûts, sur les progrès pouvant être obtenus dans le soutien du matériel et des systèmes réalisés notamment à plusieurs nations. Cet exercice porte un regard nouveau sur la notion de maintien en condition opérationnelle (MCO) en tant que composante primordiale et trop longtemps délaissée dans la chaîne de valeur et les cycles de vie. Il apporte également une nouvelle opportunité d’affirmation de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (Occar) comme élément-clé d’une nouvelle dynamique européenne devant conjuguer à la fois les démarches communes et nationales dans l’intérêt général et au profit du client.
Dès son apparition en 1997 dans le débat doctrinal français, le concept d’arme non-létale a suscité maintes controverses, souvent caricaturales, certains le rejetant comme un fantasme de science-fiction, d’autres l’envisageant comme une voie révolutionnaire parallèle à l’emploi des forces classiques. Dénonçant le déficit dont souffre la réflexion stratégique sur le non-létal, l’auteur s’interroge sur les inflexions doctrinales qu’engendre un tel concept, et met l’accent sur les potentialités tactiques qu’offrent ces systèmes d’armes de nouvelle génération.
Le Groupe SNPE, créé en 1971 par la transformation des services étatiques des Poudres en société anonyme, a pour cœur de métier la chimie des matériaux énergétiques, des explosifs aux propergols en passant par tous les dispositifs pyrotechniques. La France fait ainsi partie des rares puissances maîtrisant la propulsion solide des missiles stratégiques et des lanceurs spatiaux. Cette capacité repose sur une culture de sécurité inégalée et sur la valeur scientifique du Centre de recherches du Bouchet. L’équilibre dual de SNPE (la réduction des budgets militaires après 1990 étant compensée par des marchés civils comme la sécurité automobile ou la chimie fine) a été brutalement remis en cause en 2001 par l’explosion à Toulouse de l’usine AZF et l’interdiction de la chimie du phosgène. L’avenir de la chimie stratégique, essentielle pour l’indépendance nationale et la construction européenne, passera par des redimensionnements et des rapprochements avec les principaux acteurs français et européens du secteur. À ce tournant d’une longue histoire commune, défense nationale et chimie stratégique doivent continuer de voguer de conserve.
L’objet de cet article est de situer l’évolution récente du secteur de l’industrie de l’armement terrestre en France dans le contexte économique international, pour en dégager les principales conséquences. La montée en puissance du groupe britannique BAE modifie sensiblement le paysage précédemment dominé par les sociétés américaines implantées sur le continent européen. Il en résulte l’émergence d’un duopole au sommet entre General Dynamics et BAE Systems, dont on montre l’apparence partiellement trompeuse. Ces transformations ont surtout pour conséquence de remettre en question une certaine idée de l’Europe des armements terrestres. Elle devrait être prise en compte, alors que des efforts restent à faire pour améliorer les performances économiques de ce secteur dans notre pays.
On entend dire de plus en plus que le monde est livré aux guerres asymétriques, et que la menace est impossible à évaluer, donc à anticiper, d’où la difficulté de programmer des réponses au niveau des systèmes et des équipements. Il faut relativiser cette analyse, et surtout ne pas laisser croire que les industriels sont impuissants à répondre à l’incertitude opérationnelle. Au contraire, grâce à leur maîtrise de la technologie, ils sont aujourd’hui mieux à même de proposer une « adaptation réactive » face à toute évolution de la menace.
Safran est un groupe industriel qui fonde son activité sur son excellence technologique. Celle-ci est largement mise à contribution dans de très nombreux programmes d’armement. Ainsi, des systèmes stratégiques aux plus conventionnels, des moyens « classiques » aux plus modernes, le groupe Safran est présent dans tous les milieux (espace, air, terre, mer) et met toute sa compétence au service de la défense en France et en Europe.
L’Armée de terre française est, en Europe, celle qui a probablement la plus grande expérience de la mise en œuvre d’engins blindés médians ; les matériels de cette gamme actuellement en service sont en cours de rénovation. Il est donc grand temps de se poser la question « que se passera-t-il au moment de leur retrait de service » ? Et surtout d’en déduire ce qu’il faudra faire « dès demain ».
Charles Maisonneuve constate que le blindé léger est promis à un bel avenir dans le combat de contact, toujours d’actualité. C’est bien le chef et son équipage qui emporteront la décision, mais cela suppose des véhicules adaptés aux exigences d’aujourd’hui ; ce que s’efforce de faire Panhard.
Depuis quinze ans, le contexte géopolitique mondial est en constante mutation et l’ambition des Européens de se doter d’instruments communs en matière de sécurité et de défense n’a cessé de s’affirmer. Parallèlement, l’industrie européenne a connu un vaste mouvement de consolidation dans le domaine de l’aéronautique et de l’électronique. Force est toutefois de constater qu’un certain nombre d’obstacles subsistent aujourd’hui pour renforcer la Base industrielle et technologique de défense (BITD). C’est pourquoi l’ASD soutient le lancement de plusieurs initiatives en matière de R&T de défense en Europe : l’élaboration d’un plan stratégique de recherche, la multiplication des programmes en coopération, la constitution de pôles d’excellence technologique, et la création d’un incubateur technologique. Par ailleurs, la mise en place d’un réel marché européen de défense est fondamentale pour garantir la compétitivité de l’industrie européenne. L’émergence d’un marché de la sécurité constitue enfin une réelle opportunité compte tenu de la place de plus en plus prépondérante prise par les technologies duales.
Unique structure militaire intégrée permanente de l’Union européenne, l’état-major de l’UE (EMUE) entame sa cinquième année d’existence. Bien que de taille modeste, il est au cœur des réalisations de la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) depuis son commencement. Il apporte l’expertise militaire à la préparation de tous les documents qui constitueront la rampe de lancement des opérations. Il est la structure exécutive dans le processus de développement des capacités et est en relations constantes avec les principaux interlocuteurs de l’UE dans le domaine de la sécurité dans le monde.
M. Nick Witney présente l’Agence européenne de défense (AED) : son objectif, ses ambitions et perspectives. « Opérationnelle » depuis un an, l’AED est appelée à modifier profondément la Politique européenne de sécurité et de défense (PESD) : améliorer les capacités militaires européennes et développer les R&D. Engagée dans une démarche prospective, elle élabore une « vision à long terme » à l’horizon 2025.
La force de réaction (rapide) de l’Otan (Nato Response Force, NRF) monte en puissance. Le premier exercice, Steadfast Jaguar, sera joué en juin 2006 au Cap Vert. Après avoir rappelé le concept de la NRF et évoqué son organisation, le général Lance L. Smith, commandant de l’Allied Command Transformation (ACT), montre que la transformation de l’Otan et le développement de la NRF vont de pair, témoignant de la volonté de l’Alliance de préserver sa pertinence et son rôle essentiel.
Le Royaume-Uni a publié le 15 décembre dernier un Livre blanc sur sa stratégie industrielle de défense (Defence Industrial Strategy). Ce document marque une nette évolution de la politique d’acquisition du ministère : d’une mise en compétition systématique des fournisseurs vers une relation de partenariat dans les secteurs industriels jugés stratégiques. La mise en œuvre de ce document doit permettre au ministère de soutenir les capacités industrielles britanniques clés tout en garantissant le meilleur retour sur investissement à long terme.
Chroniques
François Lureau, délégué général pour l’armement, a présenté aujourd’hui les résultats d’activité de la DGA en 2005. La DGA affiche une croissance continue sur ses deux missions : l’équipement des forces armées et la préparation de l’avenir. Lire la suite
Bibliographie
On ne saurait trop conseiller la lecture du livre de Louis Gautier, ancien directeur adjoint du cabinet de Pierre Joxe à la Défense puis conseiller en stratégie de Lionel Jospin à Matignon. Lire la suite
Confronted with new types of conflicts, France will be unable to withdraw into itself but will have to remain in contact with a turbulent world. This certainty is the yardstick by which tomorrow’s land forces will have to be structured. They will have to be able to sustain, over a long period, standing operational commitments while retaining the capability of undertaking decisive intervention operations, and of participating in the construction of the European defence identity.
After a brief description of the GICAT group, its chief representative describes the tasks of land forces today, which are always at the heart of crisis- prevention and crisis-resolution operations but are over-employed and relatively under-funded. Michel Rondeau goes on to review the land armaments industry, in particular the major role of the ‘Anglo-Saxon’ world. Finally, he suggests five areas in which Europe should play a role.
Armoured Fighting Vehicles (AFVs) will remain a fundamental element of transformed land forces in the 2025 time period; the cost of their acquisition and possession will be under control, and they will be easier to project. Future AFVs will come into service post-2020 to replace the current inventory; the latter are globally satisfactory and will remain in service for about 15 years, but the penalty for the medium capability range is that they will need costly renovation programmes.
Despite the wide range of operations undertaken by the European Union, its member states’ armies still have a common requirement: a means to gather intelligence that allows each to preserve its independence of evaluation, at least as far as self-protection is concerned. Because of their flexibility, performance and in-flight security, tactical UAVs have become an essential tool. Read more
Attempting to give an overview of what robotics can do in present-day conflicts and not in future combat, explaining the technological difficulties to be overcome and examining the question of autonomous decision-making by robots, this article will concentrate on robotic systems operating in the air-land environment, that is to say on the ground or very close to it. It therefore excludes marine robots and unmanned aerial vehicles which need to be coordinated in use with other flying machines.
Today’s computer simulation models terrain and friendly and enemy units, and provides for operational preparation of forces. Such simulation has long been well designed for conventional combat in open areas, but now has to face up to an additional and pressing necessity to prepare units to confront not only increasingly complex situations in populated areas but also an unconventional enemy. This article looks at new behavioural simulation systems and describes how technology attempts to respond to this challenge whilst still serving man.
Land equipment maintenance is evolving rapidly. It now has to be able to respond to the increase in operations and rising costs while improving the support it gives to the armed forces. To that end two major changes were made by the Army in 2005. The first is aimed at improving support to the forces by being closer to them and reacting more effectively, through a major reorganisation of the equipment service of the Army, which is in hand. The aim of the second is to make the industrial side of maintenance more effective by gradually implementing new supply policies worked out by the DGA (the French armaments agency) together with its public and private partners.
At a time when maintenance procedures are undergoing major reforms, those for the Tigre combat helicopter are demonstrating the gains that can be achieved through the rationalisation, interoperability and cost control of equipment support, and especially that produced by several nations. This exercise casts new light on the concept of support as a prime element in the life cycle of an item of equipment that has all too often been neglected. It also offers a new opportunity to reaffirm OCCAR as a positive contributor to a new European dynamic, combining joint and a multinational approaches, which offers benefits both overall and for the client.
Since their first appearance in the debate on doctrine in France, non-lethal weapons have raised much controversy, often far-fetched, with some rejecting the concept as a science fiction fantasy and others seeing it as a revolutionary parallel path to the use of classical forces. Pointing out the absence of strategic thought on non-lethal weapons, the author examines the modifications in doctrine that such weapons imply, emphasising the tactical potential offered by these new-generation weapons systems.
Groupe SNPE was created in 1971 by converting the French State's ‘gunpowder’ departments into a public limited company. Its core business is the chemistry of energetic materials, including propellants, explosives and pyrotechnic devices. France is one of the few countries mastering solid propulsion for strategic missiles and launch vehicles, a capacity based on an unrivalled culture of safety and the scientific capabilities consolidated at the Le Bouchet Research Centre. The company's balanced portfolio of civil/military business (cuts in military spending in the 1990s were offset by civil markets such as automotive safety and fine chemicals) was imperilled by the sudden explosion on 21 September 2001 of the AZF plant in Toulouse, and the ensuing ban on phosgene production. The future of the French strategic chemicals industry, essential for national independence and the European project, will depend on restructurings and consolidation within France and Europe. At this critical juncture in a long shared history, the strategic chemicals industry and national defence must continue to ‘sail in company’.
This article attempts to situate recent developments in the land armaments industry in France in the international economic context and highlight the main consequences. The progress made by the British group BAE Systems clearly changes the landscape, previously dominated by US companies in Europe, with the emergence of a duopoly at the top, General Dynamics and BAE Systems, whose partly misleading appearance is shown. But these developments above all lead to a questioning of a certain idea of land armaments in Europe that should be taken into account, and an effort is needed to improve economic performance in this sector in France.
It is commonly said that asymmetrical conflicts have become the norm worldwide, and that the threat is impossible to assess and thus anticipate. As a result it has become increasingly difficult to programme solutions at system and equipment level. Such an analysis has to be balanced, and one has to avoid thinking or allowing it to be thought that industry is unable to respond to the operational uncertainty. On the contrary, thanks to its mastery of technology, industry is in a better position today to propose a ‘reactive adaptation’ to face any evolution of the threat.
In Europe it has been the French Army that has probably had the greatest experience in operating medium armoured vehicles (AFVs). The range currently in service is being renovated. The time has now arrived for us to ask ourselves the question ‘What happens when they are withdrawn from service?’, and above all to decide what needs to be done in the immediate future.
The author notes that light armoured vehicles have a promising future in contact battles, which are always in the news. The vehicle commander will always be the one to make the right decisions in combat, but to do so he will need a vehicle suited to today’s requirements, something that Panhard strives to produce.
For fifteen years the geopolitical context has been constantly evolving, and the Europeans’ determination jointly to procure the means to assure their security and defence has become increasingly apparent. At the same time, European industry has seen a broad move to consolidate in the field of aerospace and electronics. Numerous obstacles still stand in the way of the development of the Defence Technological and Industrial Base, however. That is why the AeroSpace and Defence Industries Association of Europe is backing several European defence R&T projects: a strategic research agenda, more cooperative projects, the creation of technological centres of excellence and a technology ‘incubator’. Moreover, the setting up of a true European defence market is necessary to guarantee European industry’s competitiveness. And the emergence of a security market is now a real possibility, given the increasingly important place occupied by technologies in both the security and defence domains.
The EU Military Staff, the European Union's permanent single integrated military structure, is now in its fifth year. Small though it is, from the outset it has been at the heart of European Security and Defence Policy achievements. It brings its military expertise to the preparation of all documents to be used as the launch pad for operations. It is the executive structure in the process of developing capabilities and it is in constant contact with the main EU interlocutors in the security field throughout the world.
In this article Nick Witney, Chief Executive of the European Defence Agency (EDA), sets out the Agency’s objectives, ambitions and prospects. Operational for a year now, the EDA is destined to help modify profoundly European Security and Defence Policy through improved European military capabilities and R&D. Forward-looking, it is developing a long-term vision for the next 20 years. Read more
The NATO Response Force (NRF) is developing and the first exercise Steadfast Jaguar, will be held in June 2006 in the Cape Verde Islands. After a description of the NRF concept and structure, General Lance L. Smith, US Air Force, Supreme Allied Commander Transformation, shows that NATO Transformation and the NRF are progressing hand in hand, witness to the Alliance’s determination to preserve its relevance and essential role. Read more
On 15 December last year, the United Kingdom published a white paper on British defence industrial strategy. The document marks a distinct change in ministerial procurement policy from open competition between suppliers to partnership in industrial sectors deemed to be of strategic importance. The implementation of this strategy should enable the ministry to support key British industrial capacities and also to secure long-term best value for money.
Book reviews
Venant de fêter son 67e anniversaire, la revue Défense nationale et sécurité collective s’engage dans une nouvelle étape importante: après deux ans d’analyse et d’audit, le Comité d’études a décidé de lancer l’édition anglaise de la revue.
Cette évolution est apparue nécessaire pour accroître le lectorat au-delà du cercle francophone ; diffuser dans le monde anglo-américain une pensée stratégique originale par rapport à la réflexion dominante ; permettre de nourrir la réflexion d’un lectorat anglophone.
Dans un monde de plus en plus complexe et dangereux nous espérons contribuer, par l’échange d’expériences et de réflexions croisées, à l’enrichissement d’une réponse sans cesse adaptée aux défis sécuritaires auxquels nous sommes tous solidairement confrontés.
Le premier numéro de cette édition en anglais sortira à l’occasion du salon Eurosatory, en juin, et sera suivi de deux à trois autres d’ici la fin de l’année 2006. L’objectif est bien d’en faire un mensuel en 2007.
L’effort d’investissement consenti en termes financiers et de recrutement de personnel garantit une qualité linguistique et technique équivalente à celle de l’édition française. La différenciation portera, outre la langue, sur la couleur rouge de la couverture de l’édition anglaise… Image des redcoats oblige. ♦
La RDN vous invite dans cet espace à contribuer au « débat stratégique », vocation de la Revue. Cette contribution doit être constructive et doit viser à enrichir le débat abordé dans le dossier. C’est l’occasion d’apporter votre vision, complémentaire ou contradictoire. Vos réponses argumentées seront publiées sous votre nom après validation par la rédaction.
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