Institutions, entreprises, sécurité, sûreté
La coopération civilo-militaire est permanente. Elle s’illustre particulièrement dans le cadre du plan Vigipirate. Si les préfets sont chargés de la coordination générale des actions de lutte contre le terrorisme, les forces armées contribuent très significativement et visiblement au renforcement de ce dispositif, notamment en Île-de-France, où sur réquisition du préfet de Police, préfet de la Zone de défense adressée au gouverneur militaire de Paris, elles interviennent en appui des forces de police et de gendarmerie, pour protéger les populations.
Le général Sebastian Roberts, commandant le district de Londres, évoque ici l’aide apportée par les militaires aux autorités civiles lors d’une catastrophe, accidentelle ou intentionnelle ; ce que les Américains appellent Homeland Defense, les Britanniques « résilience », qui est d’abord celle de la population. La connaissance mutuelle et la confiance réciproque en sont les fondements.
Extraits de l’intervention du général Bruno Cuche, chef d’état-major de l’Armée de terre qui clôturait le colloque CDEF-CEIS du 19 octobre 2006 à l’École militaire : « L’adieu aux armes, anticiper et gérer la sortie de crise ». Lire la suite
Synthèse du colloque « L’adieu aux armes, anticiper et gérer la sortie de crise » du 19 octobre 2006 tenu au Centre de doctrine d’emploi des forces (CDEF) à l’École militaire de Paris. Cet article a prolongé la réflexion dans le cadre de l’engagement des forces armées.
La menace s’est transformée. Elle a conduit à concevoir la sécurité de matière globale, imposant une coopération plus forte entre toutes les forces de sécurité. Face aux nécessités, un début de rapprochement a été opéré. Il semble nécessaire d’aller plus loin. C’est pourquoi, il est proposé d’innover en s’engageant résolument sur la voie de la « force publique ». L’objectif est de rassembler les forces de sécurité dans un réseau structuré autour de quelques références communes. Ambitieux, le projet pourra se concrétiser en s’appuyant sur une heureuse particularité du modèle de défense et de sécurité français, ses forces militaires à missions civiles.
La coordination locale de l’action de l’État en mer (AEM), assurée en métropole par le préfet maritime, est confiée, outre-mer, au délégué du gouvernement (DDG) ; mais à responsabilités égales et en dépit d’enjeux d’AÉM majeurs, les DDG ne disposent pas des mêmes structures que les préfets maritimes pour assumer ces fonctions. La récente évolution réglementaire (décret du 6 décembre 2005) n’a pas permis de réduire ce fossé. La nouvelle organisation outre-mer connaît cependant une évolution significative : prenant en compte la structure du commandement interarmées et la participation croissante des moyens des armées aux missions d’AÉM, elle érige le Comsup en conseiller du DDG pour l’emploi des moyens militaires. L’économie générale du système est cependant préservée, le commandant de zone maritime (Comar) conservant sa fonction d’assistant du DDG. De nouvelles évolutions structurelles sont cependant indispensables pour renforcer la nécessaire coordination de l’action de l’État en mer outre-mer.
Plaidoyer pour l’établissement d’une stratégie économique et industrielle de la France et de l’Europe, et pour sa mise en œuvre dans le patriotisme économique.
Avec la mondialisation et l’émergence de nouveaux géants étatiques qui ont su s’arracher au sous-développement (Chine, Inde, Brésil…), on assiste à la naissance de véritables puissances privées, de taille mondiale, capables désormais de contourner, voire de contester les États-Nations (Transnationales, fonds financiers, « multinationales du crime », acteurs de la contrefaçon, milliardaires…). De « policée », la concurrence mondiale est devenue âpre, brutale, exacerbée ; les entreprises sont de plus en plus souvent victimes d’attaques illégales. Il est légitime qu’elles puissent se défendre. N’est-il pas temps de leur fournir les moyens juridiques pour ce faire ? La légitime défense économique (LDE) pourrait-elle être une solution ?
La pratique de la sécurité doit aujourd’hui s’adapter aux caractéristiques de la société et de l’économie ouvertes. Elle doit donc passer de la tentation de la « bunkérisation » à la mise en place de mécanismes et procédures de sécurité dynamique, dont la philosophie générale s’enracine dans le partage sélectif et segmenté de l’information, de la connaissance et des savoir-faire. Cette perspective mobile de la sécurité, vécue comme un outil à part entière de la création de richesses, demeure toujours une idée neuve…
La crise, tout le monde en parle ; tout le monde l’évite ; et pourtant, elle fait partie de notre quotidien. Elle ne vient pas par hasard. Les organisations, quelles qu’elles soient, se retranchent derrière cette archaïque logique statistique, la crise a très peu de chance de survenir. Et pourtant, la crise est amplifiée par le syndrome d’Achille, montrant ainsi cette vulnérabilité chronique et transformant tout événement critique en une crise aiguë, ne laissant personne indemne. Alors, il faut dès maintenant agir et le faire avec méthode. Toute action désordonnée ne pourra qu’ouvrir la porte au chaos.
L’entreprise communicante a gagné en compétitivité et en productivité, mais elle a du même coup perdu en sécurité. Les risques ne cessent en effet de se multiplier et de se complexifier : contrefaçons, piratages informatiques, débauchage de personnel, tentative de déstabilisation… La mise en place d’un nouveau modèle de sécurité plaçant le management des risques et l’intelligence économique au cœur du dispositif est donc urgente. C’est à ce prix que sécurité peut rimer avec ouverture.
Pour renforcer l’espace de sécurité européen, la technologie biométrique adoptée pour le passeport doit être étendue aux visas. En effet, quand bien même les organisations et les processus d’élaboration de ces nouveaux titres sont totalement adaptés, l’enregistrement dans les listes de confiance reste l’élément essentiel. Sans cette maîtrise, la gestion des entrées et des sorties et la limitation dans le temps de l’accès à l’espace de confiance restent les dispositifs les plus efficaces.
Dans un contexte de diminution permanente des budgets de Défense, et avec la constitution d’une armée de métier, les entreprises ont un nouveau rôle à jouer dans le développement des activités de Défense. En effet, des partenariats forts entre la Défense et les entreprises peuvent améliorer les coûts de fonctionnement et les taux de disponibilité des matériels.
Repères - Opinions - Débats
Avec la suspension du service national, toute expérience militaire a disparu de la formation des futurs hauts fonctionnaires et dirigeants de la nation. Le présent article se propose d’évaluer les risques possibles de cette situation quant au rapport entre autorités civiles et militaires, à l’adaptation de la haute fonction publique aux évolutions géopolitiques, et à la place de l’institution militaire dans la vie de la nation. Il conclut à la nécessité de la réintroduction d’une expérience militaire dans la formation des élites.
Malgré le vote de la résolution 1718 par le Conseil de sécurité de l’ONU, prévoyant un embargo sur les matériels sensibles moins d’une semaine après son premier essai nucléaire, la Corée du Nord est apparue déterminée à poursuivre le passage en force de sa politique nucléaire. Elle fait le pari que la situation internationale s’y prête et lui offre les opportunités politiques en faveur d’une nucléarisation de son territoire national. Celle-ci signifierait une « sanctuarisation » du régime de Kim Jong-Il, mais transformerait l’équilibre stratégique d’une région qui serait désormais, placée sous la menace et le chantage de la Corée du Nord.
Analyse de la crise nord-coréenne après le récent essai nucléaire et de ses conséquences régionales en particulier sur l’alliance nippo-américaine. Tous y ayant intérêt, on peut s’attendre à une reprise du dialogue ; force étant de constater que la Corée du Nord a de belles cartes à jouer.
L’expérimentation nucléaire pratiquée par la Corée du Nord et les tensions qui règnent autour du programme nucléaire iranien montrent que la question de l’atome, loin de disparaître du champ des relations internationales avec la fin de la guerre froide, se révèle plus que jamais d’actualité. Les instruments de contrôle de la dissémination nucléaire sont-ils toujours adaptés, ou bien ne reflètent-ils qu’un état du monde dépassé, en totale discordance avec une nouvelle situation stratégique dont nous n’aurions toujours pas pris la pleine mesure ? L’objet de cet article est de montrer que le TNP, malgré ses archaïsmes, doit être conservé car il représente l’ultime rempart contre une prolifération désordonnée qui serait dangereuse pour le monde ; il doit cependant impérativement être rénové et complété, en particulier par des accords régionaux et des mesures internationales d’approvisionnement en combustible.
Savoir le monde pour le gérer. Voilà l’ambition affichée par ceux qui vantent leurs modèles de management, alors que leur incapacité à répondre aux défis du terrorisme, de la prolifération nucléaire, de la pénurie d’eau ou des pandémies, ou tout simplement à gagner la guerre en Irak, sonne le glas de leurs ambitions. 2005 avait déjà révélé que le postulat déterministe avait atteint ses limites ; 2006 aura montré qu’il n’a rien d’autre à proposer que la fuite en avant. Lire les premières lignes
Pour compléter l’analyse des quatre ouvrages ayant le même fil conducteur, le trouble que « la mort de Dieu » a semé dans nos sociétés (Défense nationale et sécurité collective n° 690, octobre 2006), le général Claude Le Borgne a lu Jean d’Ormesson, La Création du monde. Lire la suite
Nous avons publié dans le numéro de novembre 2006 le texte de la conférence prononcée par l’ambassadeur d’Algérie, M. Missoum Sbih, sur le thème de « l’évolution des relations franco-algériennes ». Il a été également rendu compte des débats qui ont suivi. Malencontreusement, le texte a été publié avant d’avoir reçu le « bon à tirer » de l’ambassade, comme il est d’usage. De surcroît, nous avons prêté au conférencier des termes qu’il n’a pas employés. C’est pourquoi nous présentons nos excuses à M. l’ambassadeur, ainsi qu’à nos lecteurs qui trouveront, ci-après, le compte-rendu des débats tels qu’ils auraient dû être initialement publiés.
Chroniques
Malgré les efforts consentis (sous pression de l’UE) par les gouvernements du Sud-Est européen, le trafic de stupéfiants empruntant la route des Balkans connaît un développement notable. Dans le même temps, l’explosion de la production afghane d’opium en 2006 (2004/2005 : 4 100 tonnes, 2005/2006 : 6 100 tonnes) renforce les capacités financières des réseaux criminels tout au long des « routes de la drogue ». Lire la suite
• Europaïsche Sicherheit, n° 8/2006 : « Modèles de conflits postmodernes ». Lire la suite
Bibliographie
À la question actuellement agitée de l’opportunité de rédiger un nouveau Livre blanc sur la Défense, le général (2S) Loup Francart répond avec conviction et de manière très argumentée « oui » dans son dernier ouvrage intitulé Livre gris sur la Sécurité et la Défense. Lire la suite
La privatisation de la sécurité et le repositionnement des acteurs traditionnellement chargés d’y faire face (police, forces armées, douanes) vis-à-vis du phénomène « d’insécurité globale » dont nul État ne peut s’affranchir est au cœur de nombre de réflexions. Lire la suite
Le livre de Claude Revel, directrice du Cabinet Iris Conseil et membre du conseil d’administration du Comité d’études de défense nationale, apporte des informations et des explications fondamentales pour celui qui veut comprendre comment la gouvernance mondiale est en train d’évoluer, et les défis nouveaux qu’elle nous impose. Lire la suite
André Dumoulin est bien connu des lecteurs de Défense nationale et sécurité collective par ses analyses fécondes et affûtées de l’Europe de la défense et de l’Alliance atlantique. Son dernier article en juin 2006 était particulièrement éclairant et donnait envie de pousser plus loin. C’est chose faite grâce à France-Otan, vers un rapprochement doctrinal ? qu’il a dirigé chez Bruylant. Comme l’indique le sous-titre, il s’agit d’aller au-delà du 40e anniversaire de la crise franco-atlantique. Les différentes contributions viennent d’auteurs belges travaillant aux études stratégiques : jeunes doctorants ou chercheurs plus confirmés, ils allient la proximité francophone et le recul qu’autorise leur nationalité. Lire la suite
Dans cet ouvrage paru avant les élections de l’automne 2005, Yves-Marie Laulan n’y va pas par quatre chemins pour nous parler de mort, en invoquant le double patronage de Gabrielle Garcia Marquez et de Simone de Beauvoir. La mort dont il s’agit ici, illustrée par l’impressionnante image de couverture, est en l’occurrence ni plus ni moins que celle de l’Allemagne. Lire la suite
Institutions, Compagnies, Security, Safety
Civil-military cooperation is permanent. It is particularly well demonstrated in the Vigipirate plan. Although Prefects are responsible for the general coordination of action in the fight against terrorism, the Armed Forces contribute very significantly and visibly in this, particularly inÎle-de-France where, at a request from the Prefect of Police/Defence Zone Prefect to the Military Governor of Paris, they intervene in support of the police and gendarmerie forces to protect the population.
The commander of London District, General Sebastian Roberts, gives an account of the aid given by the military to the civil authorities in times of emergency, either natural or man-made; what the Americans refer to as ‘homeland defence’ is called ‘resilience’ (primarily that of the population) by the British. Mutual knowledge and confidence among the military and civil authorities are its foundations.
Extracts from the closing address by General Bruno Cuche, Chief of French Army Staff, at the seminar ‘A farewell to arms, anticipating and resolving crises’ held by the CDEF (Forces Employment Doctrine Centre) and the CEIS (European Company for Strategic Intelligence) on 19 October 2006 at the École Militaire, Paris. Read more
A résumé of the seminar ‘A farewell to arms, anticipating and resolving crises’ of 19 October 2006 held at the Forces Employment Doctrine Centre (CDEF) and the CEIS (European Company for Strategic Intel
The threat has changed. This has led to a concept of overall security, demanding a much closer cooperation between all the security forces. Faced with this need, the first steps towards such a rapprochement have been put in hand. It would seem necessary to go further. This is why it is proposed to break new ground by moving towards the concept of a ‘Public Security Force’. The aim is to bring together the security forces in a network built around certain common focal points. The project, an ambitious one, could be modelled on an existing feature of French defence and security practice: the use of military forces in civil tasks.
The task of local coordination of the exercise of national maritime responsibilities (action de l’Etat en mer–‘AEM’), which in mainland France falls to the Préfet Maritime, is one that overseas is assigned to the Government Delegates (‘DDG’). Although they have similar duties, and despite the challenges posed by major national maritime involvement, the DDGs do not have the same structures as the Préfets Maritimes to help them fulfil their roles. A recent change in the law (the decree dated 6 December 2005) has done nothing to bridge this gap. The overseas organisation has, however, seen some significant developments: greater weight is now given to the joint-service command structure and the increased participation of defence resources in AEM tasks, and the senior armed forces commander becomes adviser to the DDG whenever the use of defence assets is involved. The generally simple nature of the system is, however, retained with COMAR (the maritime zone commander), keeping his role as assistant to the DDG. New structural changes are nevertheless essential to improve the coordination that is fundamental to the exercise of national maritime responsibilities overseas.
A plea for the establishment of an economic and industrial strategy for France and for Europe, and for placing it within the context of economic patriotism.
With globalisation, and the appearance of new powerful nations emerging from a state of under-development (China, India, Brazil, etc.), we are witnessing the birth of non-state powers of global stature which are capable of bypassing, even confronting, nation-states (transnationals, financiers, international crime syndicates, counterfeiters, billionaires, etc.). From ‘refined’, global competition has become grasping, brutal, intensified; businesses are more and more subject to illegal attack. It is right that they should be able to defend themselves. Isn’t it time to give them the legal means to do this? Could economic self-defence be a solution?
Security practices must nowadays adapt to the characteristics of the open society and open economy. They must therefore move on from the temptation to adopt a bunker mentality to the introduction of dynamic security procedures and mechanisms, whose overall philosophy is rooted in the selective, segmented sharing of information, knowledge and skills. This dynamic view of security, accepted as an integral part of wealth creation, is still a new idea.
Crisis. Everyone knows the word. Everyone avoids the subject. Yet it is part of our everyday life. It does not happen by accident. Organisations of every kind hide behind an outdated logical statistic: crises rarely happen. And yet crises are amplified by the Achilles Syndrome, demonstrating this chronic vulnerability, and transforming every critical event into an acute crisis, leaving no-one untouched. So we need to act, and act methodically. Disordered action only leads to chaos.
The ‘communicative’ company has gained in competitiveness and productivity, but at the same time has lost in the field of security. The risks are continually multiplying and diversifying: counterfeiting, pirating of programmes, head-hunting of personnel, attempts at destabilisation, etc. A new security structure centred on risk management and economic intelligence is therefore urgently needed if openness is to go hand in hand with security.
To increase the level of European security, biometric technology introduced for passports should be extended to visas. Even though the handling and processing of these new documents have been quite adequate, a record of them in trusted files is essential. Otherwise, the management of entries and exits and limiting the time spent within controlled areas are the most effective measures.
In a context of a ever-diminishing defence budgets, and with the creation of a professional army, civilian firms have a new role to play in the development of defence activities. Strong partnerships between defence and civilian companies can reduce operating costs and lead to improved equipment availability.
With the ending of national military service, the training of senior civil servants in particular, and the future leaders of the nation in general, no longer includes military experience. This article attempts to evaluate the consequences and the possible risks inherent in this situation for the relationship between the civilian and military authorities, the adaptation of the upper echelons of the civil service to geopolitical developments, and the place of the Armed Forces in the nation’s life. It concludes that a reintroduction of some form of military experience in the training of future leaders is a necessity.
Despite UN Security Council Resolution 1718 of 15 October 2006 establishing an embargo on certain sensitive materials which was adopted a few days after its first nuclear test, the Popular Democratic Republic of Korea (PDRK) seems determined to pursue its nuclear weapons policy. It is betting that the international situation is favourable and allows it the political opportunity to develop a nuclear deterrent. The implication is not only that the regime of Kim Jong Il will then have a ‘sanctuary’, but that the strategic balance of the region will in time be liable to nuclear blackmail from North Korea.
An analysis of the North Korean crisis after the recent nuclear test and its regional consequences, in particular with respect to the Japanese-American alliance. A resumed dialogue, which would be in the interests of all, is expected; it must be said that North Korea holds some key cards.
The nuclear experimentation indulged in by North Korea and the tensions surrounding Iran’s nuclear programme show that the nuclear question, far from having disappeared from the field of international relations with the end of the Cold War, is more than ever in the news. Are the tools for the control of nuclear dissemination still appropriate, or do they merely reflect a vanished world, totally out of kilter with a new strategic situation with which we have not yet come fully to terms? The aim of this article is to show that the NPT, despite its dated aspects, should be retained because it represents the ultimate barrier against uncontrolled proliferation, which would be dangerous for the world. It must, however, be renewed and complemented, in particular by regional agreements and international measures governing fuel supplies.
He who would manage the world must be wise to it. So goes the battle cry of those who seek acceptance of their management models, yet their inability to respond to the challenges posed by terrorism, nuclear proliferation, water shortages or pandemics–or quite simply to win the war in Iraq–has rung the death knell of their ambitions. 2005 showed that the deterministic theory had already reached its limits. 2006 will have shown that it has nothing further to propose than walking away from it all.
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