Alors qu’une vie humaine s’écoulait autrefois dans un monde aux structures apparemment stables, dans un monde dont le rythme d’évolution correspondait au cours d’une existence moyenne, il semble qu’aujourd’hui l’homme soit de plus en plus dépassé par les événements, par leur vitesse, leur cadence, leur prolifération. Lire les premières lignes
Depuis plus d’un siècle, l’Angleterre a donc considéré comme impossible et non souhaitable toute intégration d’une colonie d’outre-mer à la vie nationale. Même lorsque cette colonie était géographiquement, ethniquement et socialement européenne, comme à Malte, elle a répugné, en définitive, à une intégration complète et y a renoncé. Lire les premières lignes
L’inaptitude des Musulmans, et singulièrement des Arabes, à la technique, ou du moins leur dépaysement devant elle, est une de ces idées communément reçues, qui sont passées à l’état d’axiome et ne provoquent plus guère de discussion. Quelques personnes, qui se prévalent de leur expérience de l’Afrique du Nord ou de l’Orient, affirment, et appuient de plusieurs exemples « vécus », cette incapacité, corroborée d’ailleurs par la notion familiale du « fatalisme musulman » ; et le « bon sens » populaire l’admet aisément. Lire les premières lignes
Extrait d’un ouvrage qui paraît aux Éditions Berger-Levrault sous le titre Il est moins cinq. Lire les premières lignes
LES changements intervenus dans la politique soviétique — qui se sont traduits par la substitution de la coexistence pacifique à la guerre froide — ont provoqué des troubles sérieux dans l’opinion occidentale. Depuis plusieurs années nous étions devant une menace essentiellement européenne et militaire, à laquelle nous avons fait face par la création de l’OTAN. Aujourd’hui nous sommes devant une menace plus extra-européenne qu’européenne, moins militaire que psychologique, politique, économique, sociale, et certains en tirent argument pour condamner la stratégie adoptée jusqu’ici, n’hésitant même pas, parfois, à parler de « faillite ». Il y a là un fait extrêmement grave qui, s’il se généralisait, consacrerait le triomphe de l’Union Soviétique, car celle-ci a toujours recherché une distension des ressorts de l’opinion occidentale. Le problème nous paraît mériter une analyse, celle-ci mettant en jeu, simultanément, les raisons pour lesquelles l’U.R.S.S. prône maintenant la coexistence pacifique, les possibilités dont dispose l’Occident pour faire face à la nouvelle politique soviétique, et la notion même de stratégie. Avant d’aborder cette analyse, il nous paraît nécessaire de rappeler les bases de la stratégie de l’OTAN. Lire les premières lignes
Le 19 mars dernier, plus de trois millions de Cingalais et de Tamils ont voté pour élire une nouvelle Chambre des représentants et un nouveau Gouvernement. Les programmes et les hommes ne manquaient pas : 23 partis et 1 000 candidats pour 151 sièges. En outre six députés sont nommés par le gouverneur. Lire les premières lignes
En se rendant en Grande-Bretagne, au Canada puis aux États-Unis, au cours des mois d’avril et de mai, le Général de Gaulle a porté le message de la France à l’ensemble des peuples anglo-saxons. On sait déjà que ces voyages ont été l’occasion d’un vibrant témoignage d’admiration et d’amitié à l’égard d’un homme qui reste auprès de nos alliés de langue anglaise le symbole du respect de l’honneur national et de la fidélité aux alliances. Lire les premières lignes
Tandis que s’élabore ainsi parmi les Occidentaux une doctrine de la détente et que l’on cherche à définir les principes d’une coexistence pacifique qui ne soit pas une duperie pour l’un des partenaires, une évolution politique aux conséquences encore imprévisibles se dessine en Extrême et au Proche-Orient. Lire la suite
M. Maurice Schumann vient d’adresser au Président du Comité, Directeur de la Revue de Défense Nationale, la lettre suivante rectifiant une affirmation parue dans son article : « De la continuité du Gaullisme » (février 1960). Nous remercions vivement le Président Schumann de cette mise au point dont l’importance et l’intérêt pour l’histoire n’échapperont à aucun de nos lecteurs. Lire la suite
Chroniques
M. Duncan Sandys, ministre de l’Air britannique, arrivé en France le 11 avril 1960, a visité un certain nombre de sociétés et d’organismes français : l’Entreprise Matra, spécialisée dans les engins air-air, la Société Sud-Aviation, l’Office national d’études et de recherches aéronautiques (Onéra), le Centre d’Essais en vol (CEV) de Brétigny, enfin la Société Nord-Aviation dont l’engin-cible CT-41 a récemment fait l’objet d’un contrat avec la Société britannique Hawker-Siddeley. Lire les premières lignes
Bibliographie
Les éditeurs ont réuni dans cet ouvrage des extraits de discours, de conférences de presse, d’écrits de Khrouchtchev, en vue de faire le point des idées de l’homme d’État soviétique au moment où il vient en France en visite officielle. Tous ces textes sont connus, et ont fait l’objet de publication et de commentaires dans les journaux ; le lecteur n’y trouvera donc rien qu’il ne connaisse déjà. L’intérêt de cette anthologie est qu’elle regroupe et ordonne des idées, dont il est inutile de souligner l’importance sur le plan mondial. Lire la suite
Dans la collection « Où en est… » Jean Planchais publie une étude consacrée aux Forces armées. C’est un tableau panoramique qui présente, pour un large public, les traits essentiels de nos trois Armées. Leur organisation, ainsi que celle de la Défense, telle qu’elle résulte des dernières ordonnances, sont exposées d’une façon simple qui permet de faire connaître à un lecteur non averti et pressé les points principaux de ces questions assez arides. On ne pouvait en un si court volume (150 pages petit format, aérées par de nombreuses photographies), traiter au fond les problèmes que pose aujourd’hui l’état de nos Forces armées. L’auteur, rédacteur militaire au journal Le Monde, ne les ignore cependant pas, mais il ne pouvait ici que les évoquer. Lire la suite
Dans ce numéro, figurent plusieurs articles groupés sous deux rubriques : « De la fonction militaire » et « Sur l’action subversive », ainsi qu’un long document qui est un extrait du journal de captivité au Vietminh du capitaine Richard. Lire la suite
Nous avons rendu compte dans ces colonnes, il y a quelques mois, de la publication du quatrième tome des mémoires de Henry Bordeaux, qui relatait les premières années de la Grande Guerre. Continuant de livrer ses souvenirs, l’auteur aborde maintenant une période particulièrement importante et émouvante : celle de Verdun. Lire la suite
On pourrait peut-être faire à Jean Descola le reproche d’avoir écrit une histoire trop abondante en récits, d’avoir accordé plus d’importance aux « détails » qu’à l’ensemble de la fresque. Il s’en explique d’ailleurs dès la préface, en exposant son opinion sur l’absence de « direction au développement du destin espagnol à travers les siècles ». C’est donc délibérément que l’auteur a choisi de nous dépeindre les personnages et les scènes qui lui paraissent les plus représentatifs des différentes époques de l’histoire espagnole. Lire la suite
Sous la direction de Marcel Dunan, membre de l’Institut, professeur honoraire à la Sorbonne, avec la collaboration de Jean Piveteau et Maurice Baumont, membres de l’Institut, professeurs à la Sorbonne ; Jean Delorme, agrégé d’histoire, docteur ès lettres ; Robert Fossier, Louis Mazoyer, Georges Ruhlmann, agrégés d’histoire ; René Ristelhueber, ministre plénipotentiaire ; François Souchal, archiviste-paléographe. Lire la suite
Il n'y a pas d'éditorial pour ce numéro.
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